
Les Bourses canadiennes
Les Bourses de Vancouver et de Calgary fusionnent et cette nouvelle Bourse de L’Ouest sera la seule à coter les sociétés de petite capitalisation. Toutes les Bourses canadiennes perdraient leur caractère régional pour devenir des institutions spécialisées au sein d’un système pancanadien intégré par l’électronique et accessible de partout.
La Bourse de Montréal concède à Toronto le marché des actions des grandes sociétés, mais en échange elle obtient l’exclusivité de tous les produits dérivés. Les produits dérivés sont des instruments financiers complexes qui permettent à l’investisseur de se protéger contre les fluctuations financières, ou d’y spéculer. La Bourse de Montréal obtient donc les contrats à terme sur taux d’intérêt, où elle excelle déjà avec une valeur sous jacente quotidienne dépassant les 25 milliards, mais aussi les options sur actions, qu’elle partage actuellement avec Toronto. Les produits dérivés sont à plus haute valeur ajoutée que les actions.
Toutes les entreprises québécoises continueront cependant à s’adresser à la Commission des valeurs mobilières du Québec pour l’approbation des émissions d’actions. Qui plus est, la Bourse de Montréal offrira des services d’accompagnement aux entreprises désirant coter leurs actions.
Montréal n’a plus qu’une part de marché de 9% des actions canadiennes, contre 21% en 1992.
Sa part des 240 grandes sociétés cotées au Canada et aux États-Unis n’est plus qu’un maigre 6%, dont environ 2% attribuables à la Caisse de dépôt.
Bref, la guerre des actions, qui se joue sur la liquidité, était perdue pour Montréal.
Toronto n’a jamais connu de succès avec les produits dérivés. Le nouvel accord donne à Montréal le droit de lancer des options et des contrats à terme sur n’importe quel indice ou sous indice des Bourses de Toronto et de l’Ouest, y compris le nouvel indice sur 60 grandes sociétés développé par Standard & Poor’s. Toronto garderait les TIPS, qui représentent un panier de titres.
Montréal gagne l’exclusivité d’un secteur relativement sous-développé au Canada, mais appelé à une forte croissance.
(Cela se passait le 13 mars 1999)
Cotisation de la bourse. Photo : © GrandQuebec.com.
Pécule
Les sommes acquises par les malades hospitalisés, en rémunération de leur travail, constituent le pécule. Chaque journée de travail donne droit à une rétribution fixe. L’économe de l’établissement tient un registre du pécule et, chaque mois, la somme qui est due au malade est versée à son compte entre les mains du receveur.
Le pécule de sortie est la somme minima, fixée réglementairement, qui tout malade travailleur doit recevoir à la sortie de l’hôpital.
Les rétributions journalières doivent être cumulées jusqu’à ce que le montant du pécule de sortie ait été atteint. Mais si le malade travailleur sort avant d’avoir constitué son pécule de sortie, l’hôpital doit lui verser la somme complémentaire.
Lorsque le pécule de sortie est constitué, le malade dispose de l’excédent, avec l’accord du médecin, pour améliorer son sort par des achats divers ou venir en aide à sa famille.
Nota. – D’une façon générale, les sommes actuellement fixées pour la rétribution journalière et le pécule de sortie sont ridiculement basses et mériteraient d’être révisées.
Sur l’insistance des médecins des dispositions ont été prises par le ministère, sous forme de circulaires qui transforment complètement et de façon très heureuse les conditions du travail thérapeutique.
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