Des besoins illimités

Des besoins illimités – Pyramide de Maslow

Dans la théorie économique, on énonce le problème économique comme étant un problème de rareté. Ce problème naît de la confrontation permanente de besoins illimités de l’être humain avec la rareté des ressources productives.

Le problème économique étant ainsi posé, l’une de ses composantes tient au fait que l’homme exprime d’autres besoins ou besoins secondaires après avoir satisfait les premiers ressentis. L’être humain se retrouve donc continuellement en quête de ressources additionnelles afin de satisfaire ces appétits.

Dans l’histoire de la civilisation, la satisfaction des divers besoins prend différentes formes : cueillette, chasse, pêche, agriculture, élevage, industrie, commerce, finance, loisirs, mais il reste qu’ils sont toujours une incidence sur la quantité des ressources productives nécessaires à la satisfaction des besoins.

Les besoins existants au XIXe siècle auraient pu être satisfaits sans aucune difficulté par une utilisation des ressources productives disponibles aujourd’hui. Pourtant, les besoins ont grandi à un rythme s’apparentant à celui du développement des ressources productives.

En résultat, nous nous retrouvons essentiellement avec le même problème économique. Bref, aujourd’hui la satisfaction de tous les besoins exprimés exigerait davantage de ressources que celles dont nous nous sommes dotés.

La vie comporte des exigences qui font que tout individu ressent ses besoins et si les ressources pour satisfaire ces besoins sont rares, il s’agit de la rareté.

Au fait, le psychologue de renom A.H. Maslow a proposé en 1954, dans son ouvrage Motivation and Personality une hiérarchie établissant l’ordre dans lequel ces besoins apparaîtraient. Cette pyramide de Maslow présente d’abord les besoins d’ordre physiologique : manger, boire, dormir, se reproduire.

Une fois les besoins physiologiques satisfaits, l’homme doit satisfaire ses besoins de sécurité. Si l’individu est affamé, il cherche d’abord à manger. Une fois rassasié, il décide de s’approvisionner d’un garde-manger.

Viennent ensuit dans l’ordre : les besoins sociaux, les besoins d’estime de soi et enfin les besoins de réalisation. Ce sont ces besoins qui sont extensibles à l’infini. Pour continuer dans la même veine, une fois que l’homme a l’assurance du lendemain, il lui vient l’idée de partager la nourriture avec des amis

Il importe peu que l’on partage les idées de Maslow quant à la hiérarchie précise des besoins. Au fait, l’idée qui prévaut est l’extensibilité des besoins chez l’être humain et l’obligation de faire appel à un nombre croissant de ressources pour leur satisfaction.

Regroupement de produits et services

Le regroupement de produits et services (achats regroupés) permet de consentir aux clients d’une banque de meilleurs tarifs, de meilleures primes de stimulation ou de meilleures conditions.

En liant ou regroupant des services ou des produits, les entreprises sont souvent en mesures de les offrir à de meilleurs prix.

Par exemple, une chaîne de restauration rapide annonce un repas comprenant un hamburger, des frites et une boisson. Vous paierez davantage en achetant les trois articles séparément.

De même, les banques peuvent vous offrir une combinaison de produits et services financiers et vous faire profiter du prix applicable au forfait, qui est inférieur à la somme des prix des articles séparés.

Voici un exemple de regroupement de produits et services bancaires :

Vous envisagez d’ouvrir un compte bancaire prévoyant la facturation distincte de chaque opération. Le représentant de la banque vous offre un forfait incluant un compte bancaire, une carte de crédit sans frais annuels et une réduction sur l’achat de chèques de voyage. Le prix du forfait est inférieur à ce que vous auriez payé si vous aviez opté séparément pour chaque article.

La combinaison de produits est autorisée, car vous avez le choix entre le forfait et l’achat distinct de chaque article.

Voir aussi :

Pour souper, on grignote une nuit et on ronronne (Louis-Philippe Hubert, poète québécois).
Pour souper, on grignote une nuit et on ronronne (Louis-Philippe Hubert, poète québécois). Photo de Megan Jorgensen.

Laisser un commentaire