
La Terre Mère
Une œuvre réalisée par Mosaïcultures Internationales de Montréal
« Pacha Mama, c’est nos racines qui sont en toi, tout notre amour sera plus fort que notre désarroi » Keny Arkana
Terra Mater chez les Romains de l’Antiquité, Pacha Mama pour les Amérindiens d’Amérique du Sud, Gaïa dans la mythologie grecque, Eorban Modor pour les peuples germaniques et du Nord Mahimata dans le Rig Veda de l’hindouisme, la Terre Mère célébrée et racontée par les Premières Nations d’Amérique du Nord est universelle et transcende les âges et les nations, du Paléolithique à aujourd’hui. Elle est la base de tout : êtres vivants, végétaux, minéraux, textiles, technologies, nourriture.
Issue de la culture autochtone nord-américaine, l’œuvre de la Terre Mère s’inspire du discours qui aurait été prononcé en 1854 par le chef Seattle, lors de sa rencontre avec le président des États-Unis de l’époque, Franklin Pierce. Ce discours, prononcé dans le cadre de l’achat des terres autochtones par les États-Unis illustre bien la relation qu’entretiennent les premiers habitants de notre continent avec la nature.
L’exposition Mosaïcultures de Montréal 2013 ne pouvait trouver meilleure ambassadrice que la Terre Mère, deuxième œuvre phare de l’exposition, pour donner le ton à « Terre d’Espérance » et illustrer son premier sous-thème: L’interdépendance entre l’homme et la nature.
On peut lire, dans ce discours, l’extrait qui a servi de base à l’œuvre de la Terre Mère :
« L’Homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères…
…nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous, Les fleurs parfumées sont nos sœurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l’homme lui-même, tous appartiennent à la même famille…
L’eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n’est pas de l’eau seulement; elle est le sang de nos ancêtres…
Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père…
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle; les bêtes, les arbres, l’homme, tous participent au même souffle…
…Qu’est l’homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissent, l’homme mourrait de grande solitude de l’esprit. Car tout ce qui arrive aux bêtes ne tarde pas à arriver à l’homme…
Gardez en mémoire le souvenir de ce pays, tel qu’il est au moment où vous le prenez. Et de toutes vos forces, de toute votre pensée, de tout votre cœur, préservez-le pour vos enfants, et aimez-le comme Dieu nous aime tous. »
Mosaïcultures a fait surgir la Terre Mère de la terre pour illustrer ce passage. De son torse de près de 15 mètres de haut naissent les montagnes dessinées par sa chevelure. Son bras tendu dépose quelques cerfs au milieu d’une prairie fleurie où courent les chevaux et où paissent les bisons jadis voués à l’extinction mais sauvés in extremis par celui-là même qui vouait l’espèce à disparaître. Des mains de la Terre Mère, s’écoule une chute d’eau et s’envole l’aigle royal qui aurait pu aussi être décimé sans l’intervention de l’homme.
Véritable tableau d’où émanent la beauté et la diversité de la vie, la Terre Mère réconcilie l’homme et la nature et convie le visiteur de façon magistrale à un spectacle sans pareil.
L’œuvre de La Terre Mère s’inspire également de la Déclaration d’Interdépendance écrite en 1992 par David Suzuki, dans le cadre du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro.

La Terre Mère est célébrée et racontée par les Premières Nations d’Amérique du Nord. Photo : © Grandquebec.com.

La Terre Mère vue par Marina. Photo : © Marina Yakovina.

L’œuvre s’inspire également de la Déclaration d’Interdépendance écrite en 1992 par David Suzuki. Photo : © Lucie Dumalo.

Véritable tableau d’où émanent la beauté et la diversité de la vie, la Terre Mère réconcilie l’homme et la nature. Photo : © Lucie Dumalo.

La sculpture convie le visiteur de façon magistrale à un spectacle sans pareil. Photo : © Lucie Dumalo.

Les chevaux courent à travers une prairie fleurie. Photo: © Lucie Dumalo.

Des mains de la Terre Mère, s’écoule une chute d’eau et s’envole l’aigle royal qui aurait pu aussi être décimé sans l’intervention de l’homme. Photo : © Lucie Dumalo.

Ce symbole est la base de tout ce qui existe : végétaux, êtres vivants, minéraux, textiles, technologies, nourriture. Photo : © GrandQuebec.com.

La Terre Mère a donné le ton à « Terre d’Espérance » et a illustré le premier sous-thème de l’exposition : L’interdépendance entre l’homme et la nature. Photo : © GrandQuebec.com.

L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle; les bêtes, les arbres, l’homme, tous participent au même souffle. Photo : © Lucie Dumalo.

Qu’est l’homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissent, l’homme mourrait de grande solitude de l’esprit. Car tout ce qui arrive aux bêtes ne tarde pas à arriver à l’homme. Photo : © Lucie Dumalo.





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