Stockage du carbone
Voici une liste de mesures qui font partie du plan de captage et de stockage du carbone:
Demander aux industries de réduire l’intensité de leurs émissions est insuffisant, parce que si la croissance économique permet la construction de nouvelles usines, le niveau total d’émissions peut augmenter.
Il n’est pas possible d’imposer des réductions sévères des gaz à effet de serre sans affaiblir de façon significative l’économie.
Le plan fédéral de captage et de stockage du carbone augmente les chances que le Canada n’atteigne ses cibles de Kyoto.
Le stockage sous terre du CO2 est une solution viable à long terme pour combattre le problème des changements climatiques.
Parfois, nous devons accepter de mettre de côté l’intérêt de notre province pour faire ce qui correspond à l’intérêt du pays en entier.
L’Alberta devrait pouvoir garder l’ensemble des revenus qu’elle tire du pétrole pour combler ses propres besoins.
Le premier catalogue des collections de l’Assemblée législative du Bas-Canada a été imprimé en 1811, mais nous risquons d’en perdre tous les collections si nous continuons à détruire notre environnement.

Sulfure de carbone
L’usage du sulfure de carbone dans l’industrie s’est généralisé considérablement en ces dernières années (industrie du caoutchouc, préparation de la viscose et de fibres, soie artificielle, fibrane, dégraissage, désinfection, etc.). Aussi, les accidents déjà anciennement décrits se sont-ils multipliés et ont-ils provoqué des études d’ensemble importantes (H. et J. Roger, Ann. Méd. Psychol., janvier 1950).
Le CS2 est un poison électif des centres nerveux dont il attaque les lipoïdes cellulaires et qui provoque des accidents neuropsychiques divers : polynévrites à tous les degrés, névrites rétrobulbaires et troubles psychiques. On peut distinguer :
a) Formes suraiguës et aiguës : crises délirantes agitées brutales provoquant le coma rapide et suivies d’un état confusionnel avec possibilités d’accès d’excitation d’une durée d’une à trois semaines. Il faut en faire le diagnostic d’avec certains états délirants aigus ou subaigus de l’alcoolisme (dosage de l’alcool dans le sang).
b) Formes subaiguës : céphalées diurnes, somnolence au travail dans l’atmosphère viciée avec l’insomnie nocturne, asthénie, paresthésie et fatigabilité musculaire particulière pouvant aboutir à la polynévrite et à la confusion mentale (pseudo-syndrome de Korsakoff sans fabulation). À ce tableau s’ajoutent souvent des troubles digestifs et un peu de tremblement.
c) Formes chroniques : elles sont surtout caractérisées par des accidents névritiques, des troubles digestifs, des signes d’atteinte des noyaux gris sous-corticaux : tremblement, akinésie pallidale ou rigidité parkinsonienne, plus rarement manifestations choréo-athétosiques. Du côté mental, on note une certaines torpeur, de la dépression pouvant aller jusqu’à l’état mélancolique ou, au contraire, un état d’excitation anormale : Balthazard avait déjà noté la turbulence des ouvriers dans certains ateliers.
Le pronostic est, en général, bénin si l’on soustrait à temps le sujet au milieu toxique ; mais, dans certains cas prolongés, des séquelles neurologiques ou des diminutions de l’activité intellectuelle ou pragmatique peuvent être enregistrées.
Une loi du 18 juillet 1945 fixe les conditions qui permettent de faire entrer l’intoxication par CS2 dans les accidents du travail. Le délai de responsabilité pour les accidents aigus est fixé à trente jours ; pour les intoxications subaiguës ou chroniques à un an.