
Réseau de réemploi
Sauver les meubles usagés
Vous n’arrivez pas à trouver preneur dans votre entourage pour votre vieux canapé et le vélo est devenu trop petit pour le cadet de la famille? Des objets réutilisables encombrent le sous-sol?
Des meubles en bordure de rue attendant d’être envoyés à leur dernière destination : le site d’enfouissement. C’est là une scène familière, surtout durant la période des déménagements. Mais avant de déposer nos électroménagers et meubles, on peut se tourner vers les différents organismes d’économie sociale qui voient à leur récupération et à leur revente. D’ailleurs les différents magasins œuvrent également dans ce créneau. Certains organismes et magasins viendront même les cueillir à domicile.
Deux autres possibilités s’offrent encore : apporter les meubles dont on ne veut plus dans un écocentre ou recourir à la collecte municipale. À Montréal, on peut obtenir plus d’information sur ce service à l’adresse ville.montreal.qc.ca/info-collecte.
En plus des écocentres, des centaines d’établissements œuvrent dans le domaine du réemploi – paroisses, organismes à but not lucratif, boutiques. Il existe des répertoires des adresses du réemploi qui vous seront de précieux secours pour naviguer dans le réseau du réemploi si vous désirez donner des biens de seconde main ou de s’en procurer. Pour l’agglomération de Montréal, par exemple, la version électronique de ce répertoire, disponible sur le site Web de la Ville, permet même d’effectuer des recherches selon les services offerts, le type d’organisme et les catégories de biens (mobilier et décoration, articles de sport, appareils ménagers, instruments de musique, collectes à domicile, etc.)
Plusieurs organismes ont également leur propre site Internat que vous pouvez consulter : Fondation des Grands Frères et Grandes Sœurs de Montréal, Fondation québécoises de la déficience intellectuelle, Friperprix Renaissance, etc.
Les bazars, organisés par plusieurs paroisses et organismes, ou encore les ventes de garage, sont d’autres options pour vendre ou acheter des biens usagés.
Si la récupération permet d’éviter de gonfler le volume de matières résiduelles à collecter et à traiter, elle nous donne aussi la possibilité de nous procurer du mobilier usagé sans nous ruiner. En effet, on peut acquérir des meubles et des accessoires de décoration aussi, le plus souvent en bon état ou que l’on pourra réparer ou restaurer pour quelques dollars. Pour en trouver, il suffit de frapper à la porte des boutiques spécialisées, des brocanteurs ou des antiquaires (à Québec, plusieurs se concentrent rue St-Paul et à Montréal, on compte quelque 110 ou plus adresse de réemploi d’ameublement et de décoration. Le choix de manque pas).
Il faut savoir qu’un meuble usagé ne se magasine pas de la même façon qu’un meuble neuf. Si vous cherchez une marque précise, détrompez-vous, mieux vaut se fixer des critères comme la fonctionnalité, la grosseur, la couleur d’un meuble et être prêt à parcourir plusieurs endroits avant de trouver celui que l’on cherche. Comme ce qu’on trouve chez des brocanteurs varie d’une fois à l’autre, plus on va y faire un tour, plus les chances sont grandes de tomber sur des articles qui feront notre bonheur.
En tout cas, qu’on choisisse de donner à un organisme ou à une paroisse, il est souvent préférable d’appeler avant de se déplacer, chaque organisme ayant son horaire et son mode de fonctionnement. Par exemple, une paroisse peut accepter vos dons du lundi au vendredi, tandis qu’une autre les recueille plutôt le mercredi en matinée…
Bref, grâce au réseau du réemploi, donner une seconde vie à vos biens n’a jamais été aussi facile.
Réemployer en rénovant. Photo : GrandQuébec.com.
Voir aussi :
- Changer le monde, un geste à la fois
- Les prix des changements climatiques
- Consommation responsable
- La fibre écolo
- Utilisation des objets usagés
- Équiterre
Facebook
Twitter
RSS