Pluies acides

82% du Québec menacé par les pluies acides

La moitié du Canada et 82% du territoire québécois sont très vulnérables aux effets nocifs des pluies acides.

Ces informations ont été colligées par le ministère de l’Environnement et transposées sur une carte du Canada rendue publique hier, le 17 février 1988, par le ministre Tom McMillan.

C’est la première fois qu’est cartographiée et résumée à l’échelle nationale la vulnérabilité aux pluies acides du sol et des eaux canadiens.

« Cette carte, a précisé le ministre McMillan, démontre qu’aucune région n’est à l’abri des dangers des pluies acides. Elle devrait nous rappeler la vulnérabilité de nos richesses naturelles à leurs effets dévastateurs et tremper notre volonté de poursuivre notre lutte contre ce fléau. »

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Les cartographes ont démontré de façon évidente que quatre millions de kilomètres carrés – ou 46% de la surface terrestre du Canada, – sont considérés comme possédant des écosystèmes aquatiques qui ont une sensibilité élevées aux pluies acides.

Cette importante proportion du territoire canadien comporte la plus grande réserve d’eau fraîche au monde. L’étude démontre en outre que seulement 23% de la superficie du Canada contient des écosystèmes aquatiques qui ne sont pas sensibles aux pluies acides.

Les provinces les plus menacées par l’acidification sont les suivantes : le Québec, avec 82%, Terre-Neuve, 56% et la Nouvelle-Écosse, 54%.

(C’est arrivé en février 1988).

pluies acides
 L’écologie est une rébellion de l’esprit critique contre toute forme de pouvoir abusif. (Noël Mamère, Ma République). Photo : © Grandquebec.com.

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