Parcs nationaux

Parcs nationaux du Québec

Au Canada, les parcs nationaux ont été créés pour préserver des sites naturels exceptionnels, tout en les ouvrant au grand public.

Ces parcs sont en général équipés de terrains de camping. Ils proposent des activités selon la saison. En été, c’est la baignade, la randonnée pédestre, le vélo, l’équitation, le kayak, le canot… En hiver, on y pratique du ski et de la raquette.

Diaporamas, vidéos, conférences, expositions, tenues par des parcs nationaux, permettent de découvrir leur environnement naturel. Chaque parc possède un bureau d’informations.

Au Québec, outre une gamme variée de paysages allant des vastes espaces du bouclier canadien aux montagnes appalachiennes, en passant par la grande plaine du Saint-Laurent où se concentre la majorité de la population de la province, on trouve aujourd’hui 23 parcs nationaux protégeant les écosystèmes de chacune des 43 régions naturelles du Québec. On y voit une déclinaison de climats et une mosaïque de populations terrestres et aquatiques particulières.

L’Aventure écotourisme Québec (AEQ), association, créée en 1990, regroupe les entreprises écotouristiques de la région du Québec. On certifie les membres de l’association sur la base de plusieurs critères justifiant du caractère durable et responsable de l’activité. On n’accorde cette certification que pour les structures répondant aux cinquante normes établies par l’AEQ. En plus, on le fait après la vérification sur le terrain par des professionnels.

Parc national de Forillon

Premier parc national établi au Québec par le gouvernement canadien, il couvre en Gaspésie la majeur partie du territoire s’étendant de la rivière au Renard à l’extrémité de la presqu’île de Forillon. Cette dernière longue pointe de terre sise entre le golfe du Saint-Laurent et la baie de Gaspé, représente pour de nombreux visiteurs la section la plus spectaculaire du parc en raison, notamment, des paysages que l’on y découvre. D’une superficie de près de 245 km carrés, le parc national de Forillon, créé en 1970, a pour but de préserver les richesses naturelles et culturelles de la région dans le cadre du thème « L’harmonie entre l’homme, la terre et la mer ».

Avant la création du parc, les Amérindiens fréquentaient le territoire pendant plusieurs siècles. Par la suite, des Européens sont arrivés. En 1665, à l’endroit nommé Petit-Gaspé, face à la baie de Gaspé et immédiatement à l’ouest de la presqu’île de Forillon, les Français ont même tenté de mettre en valeur une mine de plomb. Cependant leur projet a dû être abandonné. Le spécifique Forillon et ses variantes graphiques remontent au début de la colonie. Samuel de Champlain indique en 1626 qu’à une « lieue du Cap de Gaspey, est un petit rocher que l’on nomme le forillon, éloigné de la terre d’un jet de pierre ».

Première mention du parc

Le père Barthélemy Vimont mentionne le Forillon de Gaspé dans la « Relation des Jésuites de 1642 ». Dans un manuscrit de 1666, on précise qu’ « à cinq lieues de l’isle platte est l’entrée de Gaspé où il y a un forillon sur la pointe faite comme une tonnille de Moulin. Avec une grosse roche par dessus en forme de Chaspeau ».

On trouve également Forillon dans la « Description générale des Côtes de l’Amérique » (1676) de Dassie. Aussi sur la carte de 1744 de Nicolas Bellin. Suzelle Blais note dans « Apport de la toponymie ancienne » (1983) que forillon semble être entré en français par le portugais farilhoam, farilhom, mot ayant le sens de rocher, écueil dans la mer.

Parc nature cap st-jacques
Un parc en été. Photo : GrandQuebec.com.

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