De la rivière au verre : Bienvenue sur la berge des cageux !
La révolution de l’eau
Vous voici à proximité de la station de production d’eau potable de Chomedey, à Laval. Elle puise l’eau de la rivière des Prairies et dessert plus de 50% des résidents de la ville de Laval.
Afin de répondre à la demande grandissante, un premier l’aqueduc fut construit dès 1930. Une infrastructure de traitement et de distribution performante fut ensuite progressivement mise en place. Ces travaux ont permis de traiter l’eau puisée dans la rivière pour la rendre potable. En effet, la pollution, les virus et les bactéries s’étaient multipliés en raison de l’urbanisation et du développement industriel du quartier.
Six municipalités et arrondissements s’alimentent en eau potable par la rivière des Prairies : les stations Chomedey et Pont-Viau pour Laval. Ainsi que la station Pierrefonds pour Pierrefonds-Roxboro, L’île-Bizard-Sainte-Geneviève, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville et Dollard-des-Ormeaux.
L’eau de Laval, excellente !
La station Chomedey traite l’eau selon les plus hauts standards de qualité au moyen des systèmes à la fine pointe de la technologie.
À la station Chomedey, on teste pas moins de 75 paramètres afin de s’assurer l’excellente qualité de l’eau. Voilà une bonne raison de boire l’eau municipale plutôt que d’acheter de l’eau embouteillée. De plus tout tout le plastique des bouteilles à usage unique ne se retrouvera pas dans la nature! D’ailleurs, l’eau embouteillée coûte 1000 fois plus cher que l’eau municipale.
À l’époque des cageux
Ici, la berge de la rivière évoque le passage des cageux. Ces ouvriers forestiers du XIXe siècle pouvaient s’arrêter à l’Abord-à-Plouffe avant de franchir les rapides de Gros-Sault.
Les billes de bois coupées dans des chantiers en amont de Kingston et Gatineau devaient être transportées à Québec. Après on les expédiait vers l’Angleterre par bateau. Ces billes étaient assemblées en radeaux. On les attachait les unes aux autres. Ainsi elles formaient ce qu’on appelait une cage. Ceux qui naviguaient sur une cage se nommaient cageux.
Les cages descendaient le le Saint-Laurent depuis Kingston ou la rivière des Outaouais depuis l’amont de Gatineau. Avant le passage des rapides de la rivière des Prairies, les cageux devaient séparer les radeaux de la cage pour leur faire franchir un à un les rapides. Ils les réassemblaient par la suite.
Pour en apprendre plus :
