La cuisine verte

La cuisine verte au Québec

Voici quelques trucs pour mijoter écolo et profiter de la cuisine verte au Québec :

Ménagez le frigo : Le frigo consomme plus d’énergie que tout autre électroménager. Les distributeurs de glaçons et d’eau accroissent cette dépense d’environ 10%. Pour les vieux appareils dont les serpentins sont visibles à l’arrière, passez l’aspirateur deux ou trois fois par année, parce que ces serpentins attirent la poussière et, puis ils sont poussiéreux, moins le frigo est efficace. Il consomme donc plus d’énergie.

Domestiquez les micro-ondes : Un four à micro-ondes consomme le cinquième de l’énergie consommée par un four normal. Il n’y a pas de façon plus écologique pour réchauffer des restes et cuire des légumes à l’eau.

Mettez de la pression : Savez-vous qu’un autocuiseur demande jusqu’à 70% d’énergie de moins qu’une marmite ordinaire.

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Vérifiez toujours la température : Pour minimiser les pertes et la dépense d’énergie, il est recommandable de régler votre frigo à -2-3 degrés Celsius et votre congélateur à -18 degrés.

Pour vos tables, renoncez au papier : Les linges lavables au viscose ou en bambou absorbent plusieurs fois leur poids de liquide ce qui en fait de bien meilleurs torchons qu’un essuie-tout.

Exploitez la chaleur résiduelle : Quand vous faites cuire des biscuites au four ou des légumes, éteignez le four quelques minutes avant la fin du temps de cuisson; le four restera chaud assez longtemps pour achever de les cuire.

Branchez la bouilloire : en effet, elle est deux fois plus efficace qu’une casserole sur le feu, non seulement pour chauffer l’eau du thé, mais aussi celle des pâtes, du riz et des légumes vapeur.

Allumez le bon élément du four : Si l’élément choisi est plus grand que le fonds de la casserole, vous gaspillez de la chaleur.

Utilisez le lave-vaisselle à bon escient : Ne le mettez en marche que quand il est plein. Les nouveaux appareils sont si efficaces qu’il n’est pas nécessaire de rincer la vaisselle au préalable. Une économie d’eau qui se compte en dizaines de litres.

Bambou

(Phyllostachs spp. Famille des Graminées)

Le bambou est une plante vivace dont on consomme les jeunes pousses comme légume. Le bambou est originaire d’Orient et il croît dans les régions tropicales. Il existe près de 500 espèces de cette plante aux feuilles caduques ou persistantes, dont les tiges ligneuses peuvent atteindre 30 mètres de haut et mesurer 1 mètre de circonférence. Toutes ne sont pas comestibles.

Les pousses de bambou sont consommées en Asie depuis des milliers d’années. On les récolte dès qu’elle sortent de terre, quand elles mesurent environ 10 cm de haut; elles sont de couleur blanc ivoire car logées à l’intérieure des tiges elles ne sont pas exposées à la lumière. On doit les dégainer puis les débarrasser des petits poils acérés qui les recouvrent. Elles ne sont pas comestibles crues car elles contiennent des substances toxiques qui disparaissent à la cuisson.

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Valeur nutritive du bambou : Les pousses de bambou crues contiennent 91% d’eau, 2,6 g de protéines, 0,3 g de matières grasses, 5,2 d’hydrates de carbone et 29 calories/100 g; elles sont triches en phosphore et en vitamines du complexe B.

Utilisation du bambou : Ce légume peut être consommé à la manière des asperges; bouilli, le cuire une trentaine de minutes. Il sert de légume d’accompagnement ou s’emploie dans les hors-d’œuvre, les soupes et les plats mijotés. Dans les pays occidentaux, il est surtout disponible séché ou en conserves vendues dans les épiceries spécialisées; les meilleures conserves sont à l’eau. Les pousses sont comestibles sans autre cuisson mais on peut les cuire à nouveau (braiser, sauter, etc.).

Conservation du bambou : Les pousses de bambou cuites se conservent une dizaine de jours au réfrigérateur, dans un récipient hermétique et recouvertes d’eau fraîche, renouvelée chaque jour.

appartement montreal
Un joli appartement vert. « L’écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. » Nicolas Hulot, journaliste. La revue Ma planète, novembre/décembre 1997). Photo : © GrandQuebec.com.

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