
Le prix des changements climatiques
Les changements climatiques coûteront cher au Canada
Dans tous les scénarios envisagés, le changement climatique amène une accélération des coûts qui passent d’une valeur moyenne de cinq milliards de dollars par année en 2020 à une valeur moyenne se situant entre 21 et 43 milliards de dollars par année en 2050 – tel est la conclusion formulée dans le rapport de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie. Ce document de 172 pages calcule les coûts cumulatifs de 2010 à 2080 en considérant différentes hausses de la température et divers scénarios de croissance de la population. Les coûts seront évidemment plus élevés s’il a davantage d’êtres humains qui peuplent le pays.
Le Québec ne s’en sauve pas. Selon le scénario le plus clément, un changement faible coûterait 3 milliards de dollars dans le secteur forestier, alors que la facture bondirait à 21 milliards de dollars d’ici 1080 dans l’hypothèse d’un changement climatique élevé (mais dans le secteur forestier, les provinces de l’Ontario et de la Colombie-Britannique seraient davantage pénalisées que le Québec par les changements climatiques).
Ainsi, vers 2050, la hausse du niveau des cours d’eau liée à la fonte des glaces menacera 2500 habitations par année au Québec et jusqu’à 13 mille habitations par année au niveau du Canada. Grosso modo, en vertu du scénario le plus probable, on estime à 25 millions de dollars la valeur des actifs immobiliers menacés à Sept-Îles d’ici 2050.
Sue la Côte-Nord, une accélération du taux d’érosion est prévue sous l’effet de la force accrue des tempêtes, de la hausse du niveau de la mer et de la modification des cycles de gel et de dégel. À titre d’exemple, mentionnons qu’entre Natashquan et Tadoussac, environ 400 kilomètres de côtes de sable et d’argile sont déjà touchés par l’érosion.

Le Soleil. Image : GrandQuebec.com.
D’ailleurs, les dommages annuels causés aux habitants par les inondations durant le décennie 2050 sont évalués entre 271 millions de dollars et 649 millions de dollars pour le Québec (ce montant est cependant moins élevé qu’en Colombie-Britannique ou au Nouveau-Brunswick).
Quant à la santé des Canadiens, les étés plus chauds et la détérioration de la qualité de l’air résultant du changement climatique global auront des répercussions graves. Les experts indiquent que d’ici le milieu du siècle, ces effets seront responsables d’environ 1% des décès au niveau du Canada.
Au Québec, d’ici la fin du siècle, les coûts des soins de santé associés à la qualité de l’air atteindraient 54 millions de dollars par année (en prix actuels), selon l’hypothèse d’un faible réchauffement et 213 millions de dollars dans le cas d’un scénario plus pessimiste.
Le rapport n’inclut certes pas les bénéfices économiques liés à ces changements, tels la disponibilité de nouvelles terres pour l’agriculture ou le marché de l’emploi idéal pour les spécialistes en soins de santé, d’hygiène, en services psychosociaux, etc.
Facteurs climatiques
L’influence du climat peut intervenir dans la production de troubles mentaux ou de psychoses.
L’action peut être directe, brutale (délires aigus de l’insolation) ou insidieuse (états dépressifs à plus ou moins longue échéance).
L’action des facteurs climatiques est souvent indirecte et favorisante, soit par les maladies infectieuses propres à ce pays (psychoses, paludéennes, dysentériques, etc.), soit par les habitudes toxiques qui s’y contractent (opiomanie, alcoolisme colonial), soit enfin par les conditions morales ou sociales qui s’y trouvent réalisées (dépaysement, nostalgie, etc.).

Le Soleil. Image : GrandQuebec.com.
Les tornades peuvent causer des dégâts majeurs et entraîner parfois la mort de ceux qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.
Bien que ces phénomènes se déroulent généralement plus au sud, on a retenu deux cas particulièrement impressionnants dans l’histoire récente du Canada.
Le premier cas se passe en 1912, lorsqu’une tornade s’abat sur Regina, capitale de la Saskatchewan, causant la mort de 28 personnes.
Parmi plusieurs faits curieux qui se sont passés au plus fort de la tempête, un homme qui prenait son bain a été enlevé par les vents pour atterrir, toujours installé dans sa baignoire pleine d’eau, sur le toit de l’hôtel Wascana, situé au centre-ville de Regina.
Le second cas a eu lieu à Milton, dans la province de l’Ontario, en 1923. Les vaches, avisées par leur instinct et par la grande sagesse des ruminants, se sont réfugiées dans les forêts, mais les humains n’ont pas compris à temps la raison de ce comportement.
La tempête frappe brusquement. Des maisons et des ponts sont détruits, des arbres sont arrachés et des débris de toutes sortes volent dans les airs.
Une jeune femme du nom d’Eliza Harrison se trouvait dans la cour de sa maison pour mettre du linge à sécher. Sa mère, qui se trouvait près du portail, a vu tout à coup Eliza et tout le linge s’envoler et disparaître, soulevés par la tornade.Eliza parcourt ainsi environ 1 kilomètre avant d’atterrir dans un champ. Elle ne souffre d’aucune blessure. Pendant longtemps, on a appelé Eliza Harrison “la pionnière de la navigation aérienne en Amérique”.
Pour compléter la lecture :
- La Côte-Nord
- La lutte aux changements climatiques (Programme Horizon 2020)
- Le lexique des 3RV
- Infirmière auxiliaire
- Réduction à la source
- La santé
Facebook
Twitter
RSS