Rivière Sainte-Marguerite

Rivière Sainte-Marguerite

La rivière Sainte-Marguerite est un cours d’eau affluent de la rivière Saguenay qui débute sa course d’une longueur de 100 kilomètres dans le lac Sainte-Marguerite à une altitude de 678 mètres, dans les monts Valin. Elle coule ensuite en direction nord-ouest sur quelques kilomètres avant de tourner en direction sud-ouest sur quinze kilomètres. Ensuite, elle tourne brusquement vers le sud-est pour suivre le cours de la rivière Saguenay sur environ 60 kilomètres avant de se jeter dans la rivière Saguenay au niveau du golfe Saint-Laurent dans la baie Sainte-Marguerite.

Le toponyme Sainte-Marguerite apparait pour la première fois pour désigner ce cours d’eau sur la carte du domaine du Roy dressé par le père Laure en 1731. Le même nom est aussi appliqué à l’occasion à une baie et à un cap situé près de l’embouchure de la rivière.

Encaissée dans une vallée impressionnante, cette rivière coule belle et cristalline sur tout son parcours. Point de ralliement des saumoniers, elle comble les pêcheurs de saumons qui s’y attardent le moindrement.

Outre le saumon atlantique, on trouve cinq espèces principales dans le bassin de la Sainte-Marguerite : l’omble de fontaine, le naseaux des rapides, le meunier rouge, le meunier noir et l’anguille d’Amérique.

La rivière se divise en trois branches, qui comptent plus de 130 fosses réparties dans douze secteurs. La route 172 longe la branche principale qui donne accès à 78 fosses, la branche nord-ouest ou « bras des murailles » est accessible aux randonneurs ou aux VTT. La branche nord-est, quant à elle, est desservie en grande partie par une route de gravier qui traverse la ZEC Chauvin. La route 172 borde cette branche sur quelques kilomètres et on y trouve des fosses privées appartenant soit à la Corporation de pêche Sainte-Marguerite, soit à des résidents locaux. La pêche se fait tantôt à gué, tantôt en embarcation, selon les fosses. Quatre secteurs sont non contingentés.

Ce n’est pas d’hier qu’on pratique la pêche sportive sur cette majestueuse rivière : en effet, 1860 en marque le début, sous l’influence d’un club privé dont l’actif est aujourd’hui détenu par la Corporation de pêche Sainte-Marguerite.

En 1980, le gouvernement du Québec adopte un décret créant la ZEC de la rivière Sainte-Marguerite, et confie la gestion de la pêche au saumon à l’Association de la rivière Sainte-Marguerite. Dès lors, la Corporation de la rivière Sainte-Marguerite perd son exclusivité d’exploitation de la rivière.

Depuis 1995, le Centre interuniversitaire de recherche sur le saumon atlantique (CIRSA) y a élu domicile. Des affluents principaux de la Sainte-Marguerite, mentionnons le Bras des Murailles et la rivière Sainte-Marguerite Nord-Est.

La rivière de Sainte-Marguerite traverse le territoire du canton de Beauvais qui porte le nom de René Legardeur de Beauvais, compagnon de l’explorateur René-Robert de La Salle, entre 1678 et 1682.

Pour en apprendre plus, consultez le site Web de l’Association de la rivière Sainte-Marguerite : rivieresainte-marguerite.com.

Portage de Kemushkuapetshishkuakanishit

À environ 200 km, au nord de Sept-Îles, ce portage est situé au sud-est du lac Gaillarbois et à 20 km à l’est du Petit lac Manicouagan. Il passe sur la rive gauche d’un affluent de la rivière Sainte-Marguerite. Comportant 28 lettres, ce toponyme officiel de langue montagnaise est le plus long de la toponymie amérindienne officielle du Québec. Il signifie : « quand on passe par ce portage, on s’accroche les pieds dans les racines » .

Réserve écologique Marcelle-Gauvreau

Territoire de forme irrégulière et d’une superficie de 120 ha, cette réserve écologique se retrouve dans le canton de La Brosse, au nord de la rivière Sainte-Marguerite, à 65 km à l’est de Chicoutimi. Elle a été créée par décret, le 30 mai 1990, pour préserver un espace représentant un échantillonnage des contreforts laurentidiens pour les fins de la recherche scientifique et de l’éducation. Marcelle Gauvreau (1907-1968), originaire de Rimouski, fut une collaboratrice du frère Marie-Victorin et, à ce titre, a participé à la rédaction de la « Flore laurentienne » de ce naturaliste. Bibliothécaire à l’Institut botanique de Montréal à partir de 1930, elle a mis sur pied, dès 1935, une école d’initiation à l’histoire naturelle, baptisée L’Éveil, pour les enfants de 4 à 7 ans. Marcelle Gauvreau a exécuté quelques travaux en toponyme, notamment sur celle des îles de Mingan (1943).

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Rivière Sainte-Marguerite. Source de l’image : Site Web de l’Association de la rivière Sainte-Marguerite.
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La pêche dans la rivière. Source de l’image : Site Web de l’Association de la rivière Sainte-Marguerite.

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