Rivière Portneuf

Rivière Portneuf dans la région de la Côte-Nord du Québec

La rivière Portneuf qui traverse le territoire de la Haute Côte-Nord du Québec (ne pas confondre avec la rivière Portneuf de la région de la Capitale-Nationale) est un affluent du Saint-Laurent avec lequel elle conflue à Portneuf-sur-Mer. Sa longueur est de 140 kilomètres et son nom vient du nom d’un petit port fondé à l’embouchure par les pêcheurs basques vers 1500.

L’embouchure de la rivière Portneuf se situe à 84 kilomètres à l’est de Tadoussac, à environ 95 kilomètres au sud-ouest de Baie-Comeau, entre Longue-Rive et Forestville.

À l’embouchure de la rivière, deux sites d’observation ornithologique ont été aménagés, soit un sur chaque rive. Ces sites surélevés offrent une vue panoramique sur la plage naturelle de sable, le fleuve et la rivière.

Trois centrales hydroélectriques sont y présentes. La centrale PN-1 se trouve au kilomètre 4 de la rivière Portneuf ; la centrale PN-2 exploite les  chutes Phillias au km 10 et, enfin, la centrale PN-3 a été implantée au km 29,5, aux rapides des Crans Serrés.

Eau vive

La rivière Portneuf compte plusieurs zones d’eau vive très intéressantes pour les adeptes de canot-camping. De plus, quelques chutes et rapides sont accessibles à partir de la route forestière qui longe la rive droite de la rivière sur près de 70 kilomètres.

Au fait, alors que la rivière Portneuf se fait tour à tour calme et paisible, elle possède plusieurs chutes et rapides et même un canyon de près de quatre kilomètres nommé par les gens du village les Portes de l’Enfer. Descendre la rivière en canot ou kayak est une expérience extraordinaire et enivrante.

Aux kilomètres 25 et 39 de la route, on retrouve des plages et des descentes pour le canotage. Aux kilomètres 54 et 69, des descentes pour le canotage sont également disponibles.

Une montagne à paroi abrupte se dresse au 130e kilomètre de la route, très intéressante pour les adaptes de l’escalade.

Camping sauvage

Sur la route longeant la rivière, on peut trouver des emplacements pour le camping sauvage. Tout comme les feux de camp, des abris avec tables à pique-nique. On a équipé certains sites de toilettes chimiques, de balançoires, de sentiers pédestres. Au km 39 on trouve une passerelle avec câble suspendu.

La société Innergex offre le service de navette pour les canoteurs. Cette entreprise opère les centrales hydroélectriques de la Portneuf. Plus de renseignements en communiquant au 1 877 837-6565.

Quant aux activités hivernales, la pêche blanche à l’éperlan et au poulamon est à l’honneur. En effet, on installe environ une trentaine de cabanes de pêche régulièrement à l’embouchure de la Portneuf dès la fin de décembre.

Le sentier de motoneige Trans-Québec #3 longe la rivière. Le club de motoneigistes « Bourane » entretient un sentier local de plus de 70 km.

Attention : Il existe une autre rivière Portneuf au Québec, affluent elle aussi du Saint-Laurent avec lequel elle conflue à Portneuf, ville située entre Québec et Trois-Rivières. Cette dernière rivière est émissaire des lacs Sept-Îles et Sergent. Elle a une longueur de 30 kilomètres.

Portneuf Rivière Portneuf
Rivière Portneuf. Photographie de GrandQuebec.com.

Rivière aux Éclairs

Alimenté par le lac Batiscan, à la limite sud-ouest de la réserve faunique des Laurentides, la rivière aux Éclairs parcourt une distance de 12 km environ en direction est-ouest jusqu’à son embouchure dans la rivière Batiscan. Ce petit cours d’eau très sinueux et entrecoupé de rapides marque la limite entre les MRC de Portneuf et de La Jacques-Cartier, dans la région de Québec. Auparavant, le cours d’eau portait le nom de Rivière du Lac Batiscan.

C’est en 1918 que la Commission de géographie du Québec a reconnu la désignation Rivière aux Éclairs, précisant même que cette dernière dénomination avait été en usage avant le nom Rivière du Lac Batiscan. On retrouve le nom Rivière aux Éclairs sur les cartes topographiques dressées à partir de 1920. Il figurait déjà dans l’édition de 1914 du Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec. L’origine de cette appellation poétique, qui évoque un phénomène naturel, demeure inconnue.

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