Rivière Montmorency
La rivière Montmorency prend sa source dans la réserve faunique des Laurentides, entre les lacs Jacques-Cartier et des Neiges.
Ensuite, la Montmorency arrose successivement la forêt d’enseignement et de recherche Montmorency, les terres du Séminaire de Québec, le territoire des municipalités de Château-Richer, Sainte-Brigitte-de-Laval, l’arrondissement de Beauport de la ville de Québec et Boischatel.
La rivière coule du nord vers le sud sur une longueur d’environ 120 kilomètres et son bassin versant couvre 1 100 kilomètres carrés. Le territoire du bassin versant de la Montmorency est aux trois-quarts boisé. Au fait, seule la partie inférieure de son cours est habitée. Le reste est recouvert de la forêt laurentienne.
Près de l’embouchure, la rivière Montmorency donne naissance à la célèbre chute Montmorency, avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, juste en face du pont de l’Île-d’Orléans. La section de la rivière qui traverse la municipalité de Sainte-Brigitte-de-Laval, située dans les contreforts du massif montagneux laurentien, est particulièrement impétueuse en raison de nombreuses ruptures de pente provoquant des remous et des tourbillons en amont du noyau villageois qui y est situé.
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Suivent des rapides jusqu’à l’île Enchanteresse et en aval, le courant ralentit. Un peu en amont des chutes Montmorency on voit un petit barrage hydroélectrique. C’est la centrale des Marches-Naturelles qui appartient par ailleurs à une compagnie privée. Elle fournit de l’électricité à la municipalité de Boischatel.
Près de la municipalité de Château-Richer, la vallée présente un profil transversal en U, caractéristique d’un surcreusement glaciaire qui la fait ressembler à une auge. Ici, la rivière Montmorency supporte la comparaison avec la rivière Jacques-Cartier.

En aval, la rive gauche de la Montmorency demeure abrupte. Alors que la rive droite présente des pentes assez douces pour favoriser des établissements humains.
Au fil des ans, des agglomérations se constituent le long de la Montmorency et de ses principaux tributaires. En fait, c’est le noyau villageois de Sainte-Brigitte-de-Laval. Plus en amont, le hameau de La Branche sur le cours inférieur de la rivière à l’Île.
Plus en aval de la Montmorency, le hameau de Moulin-Vallière occupe la rive droite de la rivière. C’est près de l’endroit où celle-ci rencontre le ruisseau Euclide. Juste au sud, le hameau de L’Île-Enchanteresse se situe. On a loti dette île à des fins de villégiature.
Rivière Beauport
La rivière Beauport, tributaire du Saint-Laurent, sur la rive nord, arrose une bonne partie de la ville du même nom, immédiatement à l’est de Québec et de Charlesbourg. Elle prend naissance dans les lacs à Monette et John, à proximité du hameau de Côte-du-Lac et du centre de villégiature de Domaine-Bel-Vue. Par la suite elle coule en direction sud sur environ 10 km.
La première partie de son cours, soit du lac John à la rue Seigneuriale dans la ville de Beauport, porte le nom local de Ruisseau Rang Sainte-Thérèse, soit celui du rang qu’elle traverse. Entre l’autoroute de la Capitale et le fleuve, soit 2 km, elle délimite la partie orientale du secteur beauportois de Giffard. En 1608, Samuel de Champlain nomme ce cours d’eau Ruisseau de Lours, mais c’est le nom de Sainte-Marie qui paraît dans l’acte de concession (1626) de Notre-Dame-de-Beauport dans l’acte de concession de la seigneurie de Beauport en 1634.
Sur une carte dressée vers 1641, Jean Bourdon inscrit cependant « R. de Beauport. Même si le Journal des Jésuites du 22 juin 1646 lui attribue le nom de Rivière de M. Giffar. La forme la plus courante à l’époque était la même qu’aujourd’hui. Comme en fait foi, notamment, le contrat de subdivision de l’arrière-fief Dubuisson, daté du 10 décembre 1637.
