Les eaux du Québec

La rivière Mitis

La rivière Mitis

Rivière Mitis

La rivière Mitis, située entre les rivières Matane et Rimouski, est un affluent du Saint-Laurent qui parcourt le territoire de la région du Bas-Saint-Laurent. La rivière a donné son nom à la MRC de La Mitis.

La rivière Mitis, de 51 kilomètres de long (55 kilomètres, selon certaines sources), est très sinueuse, formant de grandes méandres. Il s’ensuit que les vallées et les vallons autour de ses rives donnent à la Mitis un caractère pittoresque et bucolique. Son principal affluent est la rivière Mistigougèche. Le débit moyen de la rivière est de 16 mètres cubes à la seconde, mais son niveau est toujours égal à cause de deux barrages, construits dans la première moitié du XXe siècle.

La couleur de l’eau après une grosse pluie devient légèrement rouge en raison des sols argileux qui bordent la rivière, tandis que son fond est composé de roches assez grosses avec peu de gravier.

Elle naît dans le lac Mitis et se jette dans le fleuve, dans la baie Mitis, à moins de 6 kilomètres de la ville de Mont-Joli.

La rivière Mitis est l’un des centres de pêche sportive au Québec. C’est en 1886, que Lord George Mount Stephen a fait construire le premier camp de pêche à l’embouchure de la rivière. Plus tard, sa nièce Elsie Reford qui a hérité de ce camp, l’a transformé en ce qui deviendra les célèbres Jardins de Métis (en effet, les Jardins de Métis sont sur la rivière Mitis).

Dès 1977, la rivière Mitis est ouverte à la pêche sportive et l’année suivante, les activités de flottage du bois sur la rivière Mitis et ses affluents qui se pratiquaient depuis des décennies, sont arrêtées. Aujourd’hui, la Mitis est considérée comme l’un des centres de pêche les plus prisés des mordus de la pêche.

On y retrouve en grande nombre le saumon, le naseaux des rapides et le naseaux noir, le chabot visqueux, l’anguille d’Amérique, l’omble de fontaine et d’autres espèces.

On y pratique aussi le canot et la baignade.

En face des Jardins historiques de Métis, sur l’autre rive de la rivière, le Parc de la Rivière Mitis est aménagé.

Les historiens sont d’avis que les indiens Malécites fréquentaient ces lieux pour pêcher l’anguille et le saumon à l’embouchure de la rivière, mais il n’est pas clairement établi qu’il y ait eu des villages permanents.

La rivière Mitis a reçu son nom des Micmacs de Restigouche qui l’empruntaient jadis pour atteindre le fleuve Saint-Laurent. On retrouve sur son cours, ainsi que sur celui de la rivière Mistogougèche, la ZEC de la Rivière-Mitis, créée en 1993. Son aménagement vise l’exploitation et la conservation du saumon de l’Atlantique. Le toponyme est reconnu officiellement depuis le XVIIe siècle, comme en fait foi le titre de concession de la seigneurie de Mitis, daté du 6 mai 1675.

La Mitis

Vue aérienne du barrage de la rivière Mitis en 1927, image libre de droit.

Municipalité régionale de comté de La Mitis

La MRC de la Mitis, qui couvre 2 311 km2, se trouve située dans le Bas-Saint-Laurent, entre le fleuve et le Nouveau-Brunswick. À l’étroite bande littorale aux vastes estrans, typique du sud de l’estuaire, succède rapidement un arrière-pays accidenté, taillé à même les monts Notre-Dame, avec son cortège de lacs qui s’allongent transversalement aux plis appalachiens : le lac Mitis, le lac Mistigougèche et le lac des Eaux Mortes. Établie en janvier 1982, La MRC de La Mitis compte dix-neuf municipalités dont Mont-Joli, la plus populeuse, et deux territoires non organisés qui couvrent plus de 50% de la superficie. On l’a constituée en regroupant des parties des anciennes municipalités des comtés de Rimouski, de Matane et de Matapédia. Le pays mitissien est rural, francophone et l’industrie du bois de construction et d’articles de bois, implantée à Price et à Luceville surtout, constitue son activité économique principale. On y pratique aussi l’agriculture. C’est la Mitis, la rivière, qui a inspiré le nom de la MRC. La forme Métis, d’origine identique, se retrouve par exemple dans Métis-sur-Mer et dans Grand-Métis.

Pointe Leggatt

Avancée de terre située sur la rive orientale de la baie Mitis, à la hauteur de Grand-Métis et à mi-chemin entre Rimouski et Matane. Le toponyme honore Peter F. Leggaut, premier ministre du culte presbytérien de l’endroit vers 1840. Le temple presbytérien fut construit en 1847 dans le hameau de Pointe-Leggatt, le long de la route 132, dans la municipalité du village de Métis-sur-Mer. À moins de 1 km au sud, un lieu-dit porte également le nom de Leggatt.

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