Rivière Mitchinamécus

Rivière Mitchinamécus

La rivière Mitchinamécus est un affluent de la Lièvre qui coule dans les ZECs Mitchinamécus et Normandie, dans les Hautes-Laurentides. Ces territoires sont accessibles par la route de gravier qui relie Mont-Saint-Michel à Parent. La rivière prend sa source dans le lac Long, à 30 kilomètres au sud de Parent et à proximité de l’autoroute de garnotte, dans les Laurentides et se situe à quelques heures de cette voie de communication au nord de Mont-Laurier, en allant vers Parent.

Après un parcours de 108 kilomètres sur un dénivelé de 170 mètres, elle se jette finalement dans la rivière du Lièvre, à environ 45 kilomètres au nord de Mont-Saint-Michel.

En langue algonquine, Mitchinamécus signifie grosse truite grise.

La Mitchinamécus est une rivière idéale pour une sortie de quelques jours à une semaine. Et tout comme sa voisine la rivière du Lièvre, elle demeure praticable en tout temps, sauf peut-être en cas d’étiage extrême.

La rivière comporte deux sections situées de part et d’autre du réservoir Mitchinamécus :

Section 1: La partie en amont du réservoir Mitchinamécus (du lac Long au réservoir) coule sur un fond sablonneux (donc par eau basse ça frotte mais ça ne gratte pas). Cette partie comporte au début de nombreux rapides cotés R1 et R2, mais la fin de cette section est assez calme et méandreuse, comportant quelques rapides faciles. Le long de cette section les sites de camping abondent et comportent de belles plages de sable.

Avant d’entrer dans le réservoir Mitchinamécus, le cours d’eau traverse une ancienne zone marécageuse autrefois inondée et devenue une prairie. Ces champs sont l’habitat d’un grand nombre d’oiseaux aquatiques. À un endroit, la Mitchinamécus s’élargit et on peut observer de magnifiques falaises de sable et du kilomètre 86 au réservoir Mitchinamécus, on trouve de nombreuses plages de sable (sauf peut-être à eau très haute).

Ensuite, la rivière rejoint le lac Mitchinamécus, long de 36 kilomètres. La navigation y est relativement simple et sécuritaire, mais la traversée en canot prend quelques jours. Ce réservoir comporte trois bras principaux de forme allongée et quelques îles. Les plages de sable sont nombreuses, immenses et l’ancienne plaine d’inondation du réservoir est remplie de bois mort lavé et séché au soleil (donc, pas de problème pour le feu pour passer une nuit agréable).

À quelques endroits, on y observe des chalets ou accès par la route, mais l’endroit demeure peu fréquenté. Il peut être difficile de trouver rapidement un abri en cas d’orage.

Le réservoir Mitchinamécus termine à un barrage entouré de quelques chalets qui retient les eaux du bassin. Des immenses plages de sable y sont observées lorsque le niveau du réservoir est bas.

Setion 2 : De Menjo à l’embouchure sur la rivière du Lièvre. En aval du réservoir, un trajet de trois kilomètres n’est pas praticable en canot. Les voyageurs doivent donc faire un portage sur une petite route afin de poursuivre sur la deuxième section.

La partie en aval a été « boulée » pour la drave, ce qui laisse un chenal profond à peu près partout. On y rencontre quelques rapides côtés EV à R3, puis le pont de Menjo où il y a un site de camping. Ensuite vient le portage des chutes Rascas, très court et très pentu. Un peu plus loin, la rivière entre dans une section d’environ cinq kilomètres de rapides incessants.

Autrefois, pour les besoins de la drave, toutes les roches de la rivière ont été placées sur les côtés afin que les billes de bois descendent mieux. Pour cela, le courant est rapide et les vagues sont des vagues d’énergie qui ne cachent pas de roches, de sorte que la descente est impressionnante, mais facile.

Il faut cependant faire attention car ces longs rapides, après un court R3 immédiatement en aval de la chute Connor, se jettent directement et sans avertissement dans la chute qui fait environ 5 mètres de haut et est encombrée. Mieux vaut aller reconnaître le point de sortie ou de portage lors de l’enregistrement au poste d’accueil, pour pouvoir jouir des rapides Longs sans inquiétude. Le portage est à gauche, mais pour sortir de la rivière c’est plus facile à droite.

La rivière forme ensuite la chute Maclean, avant de se calmer. Elle se jette, 10 kilomètres plus loin, dans la rivière du Lièvre dix kilomètres après les chutes, à la hauteur du TNO du Lac-Oscar. On peut continuer sur la Lièvre qui est elle aussi plutôt calme à cet endroit.

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Rivière Mintchinamécus. Photo : Claude Blue Marlin. Source : Québec pêche

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