Les eaux du Québec

Rivière Godbout

Rivière Godbout

Rivière Godbout

La rivière Godbout, longue de 112 kilomètres, traverse le territoire de Manicouagan, dans la Haute-Côte-Nord ou la Moyenne-Côte-Nord. La rivière est un affluent du Saint-Laurent et elle se jette dans le fleuve près du village de Godbout, à l’est-nord-est de la ville de Baie-Comeau.

De multiples cours d’eau approvisionnent la Godbout. Elle possède aussi de nombreux rapides et sept chutes. Ses escarpements rocheux sont très beaux et on peut admirer en plusieurs endroits le saut des saumons en pleine montaison.

Les autochtones Montagnais habitaient le long de ses rives depuis des temps immémoriaux. Ils lui donnèrent le nom d’Oiaouirabougou (ou Oiauirabugu). Ce nom signifie «rivière à remous». La rivière parcourt des forêts boréales peuplées principalement de conifères. La pêche et la chasse y sont abondantes et sa réputation parmi les meilleures rivières à saumon du Québec est bien méritée. En effet, elle compte parmi les sept rivières de la province ayant le potentiel de capture de saumon le plus élevé.

Autrefois, la Godbout était fréquentée par des coureurs des bois en quête de fourrures.

Une ZEC (zone d’exploitation contrôlée) sur la rivière Godbout embrasse environ 70 kilomètres de ce cours d’eau. On y pêche évidemment le saumon et la truite mouchetée.

Comme la plus grande partie de la rivière est privée, il faut s’arranger avec la ZEC des Rivières pour y accéder. Mais une partie de la Godbout reste accessible au grand public.

À l’embouchure de la Godbout, on peut observer des rorquals et des loups-marins.

On accède à la rivière Godbout par la route 138. Il existe un traversier GodboutMatane.

Le nom actuel de la rivière rappelle Nicolas Godbout, un explorateur et navigateur qui fit de multiples voyages d’exploration dans cette zone et qui jeta l’ancre à l’embouchure de la rivière.

rivière godbout

Rivière Godbout. Photo : GrandQuebec.com

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1 commentaire

  1. Alain Simard dit :

    Godbout doit être désigné dans la Haute-Côte-Nord ou la Moyenne-Côte-Nord, mais certainement pas la Basse-Côte-Nord, terme qui est réservé aujourd’hui pour désigner les villages non reliés au reste du Québec par la 138, au-delà de la rivière Natashquan.

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