Rivière du Diable
La rivière du Diable prend sa source dans le lac du Diable, au cœur du parc du Mont-Tremblant. La rivière coule sur plus d’une centaine de kilomètres, avant de se jeter dans la rivière Rouge, en aval de Brébeuf.
La Diable prend son nom de l’époque de la drave quand des bûcherons faisaient descendre les billots jusqu’en aval (certains sentiers du temps de la drave sont encore visibles). Et ce sont les rapides et le parcours sinueux qui ont valu le surnom de la Y’able à la rivière.
La rivière du Diable draine un bassin versant de 1185 kilomètres carrés. À cheval entre les régions administratives des Laurentides et de Lanaudière, le territoire du bassin versant de la Diable se partage entre les municipalités régionales de comté des Laurentides, Antoine-Labelle et Matawinie. Ce bassin versant est en fait un sous-bassin de la rivière Rouge, lui-même sous-bassin du grand bassin hydrographique de la rivière des Outaouais qui se jette à son tour dans le Saint-Laurent.
De l’amont vers l’aval, le parcours de la rivière du Diable peut être divisé en trois grands secteurs selon l’occupation du territoire soit : le Parc du Mont-Tremblant, une concentration d’activités urbaines, récréotouristiques et de villégiature au centre et un secteur agricole en aval de ce cours d’eau.
Selon les données du site Web www.agirpourladiable.org, l’occupation du sol du bassin versant se distribue comme suit : le couvert forestier représente 80% du territoire, les lacs et les cours d’eau en constituent 7%, alors que les formes d’occupation humaine totalisent 13%.
Les paysages se caractérisent par de belles collines arrondies, représentatives des Laurentides, ainsi que par des massifs élevés, dominés par le pic Johannsen, le plus haut sommet de la chaîne des Laurentides. Le haut plateau situé à la tête du bassin versant se transforme peu à peu dans la plaine alluviale plus au sud.
Enclavé à la limite des domaines de l’érablière à bouleau jaune et de la forêt boréale, le bassin versant de la rivière du Diable abrite un important ravage de cerfs de Virginie, des meutes de loups, d’importantes héronnières ainsi que deux écosystèmes forestiers exceptionnels.
On y compte plus de 260 lacs, étangs et cours d’eau. En effet, plusieurs tributaires viennent alimenter la rivière du Diable, dont les rivières Bride, Archambault, Le Boulé et Cachée, ainsi que les ruisseaux Clair, de la Pisciculture et Noir (Le Français). Si les sports nautiques vous attirent, ces tributaires méritent d’être exploités, ainsi que les lacs Mercier et Moore (le lac Tremblant, le plus grand lac de la région se situe à quelques pas).
La rivière du Diable avec ses truites, achigans et brochets, est le principal cours d’eau de la vallée et offre un environnement naturel juste à côté du Mont-Tremblant. Le Club des Moucheurs En Diables a développé plusieurs parcours de pêche à la mouche.
Pour la navigation de plaisance et pour les amateurs de sports extrêmes, plusieurs points de mise à l’eau y ont été aménagés, soit au Lac Chat, au Lac Monroe et à la Vache Noire. Notons que la mise à l’eau de la Vache Noire est un excellent point de départ.
De Montréal, on arrive au Parc du Mont Tremblant en empruntant l’Autoroute 15 direction Nord (cette route devient la 117 à Sainte-Agathe).
Pour en savoir plus sur la rivière du Diable, visitez le site Web agirpourladiable.org.

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