Rivière des Plante dans la région de la Beauce
D’une longueur de 24 kilomètres, la rivière des Plante, un affluent de la rive droite de la Chaudière prend sa source dans les hautes terres du plateau beauceron, près de Saint-Odilon-de-Cranbourne.
S’orientant sud-ouest, il traverse une partie de l’ancienne seigneurie Rigaud-De-Vaudreuil, aujourd’hui le territoire de l’ancienne municipalité de Saint-François-de-Beauce, et débouche sur la Chaudière, presque en face du bras Saint-Victor, situé sur l’autre rive. La rivière reçoit plusieurs petits affluents, surtout sur la rive gauche. Notamment, le ruisseau de la Quarantaine, le ruisseau des Chicots et le ruisseau Fraser (autrefois dénommé Ruisseau en Peine). D’assez nombreuses cascades correspondant à des bandes transversales de diorite et de serpentine soulignent son cours, passablement rapide. Le géologue Obalski les avait signalés en 1898.
À diverses reprises on y a exploité l’or et l’amiante. Le nom est attesté dès 1785 dans un procès-verbal de Jean Renaud et de G. Taschereau sur les chemins. Là où l’on précise qu’il faudra « un pont de 40 pieds sur la rivière à Guillaume ou des Plantes ». Or, Augustin Plante, un des pionniers de la seigneurie, habite alors tout près. Par la suite, le nom se rencontre constamment sur les cartes et ne semble pas avoir connu de variantes notables si l’on excepte la forme Rivière aux Plantes, évidente allusion botanique, à moins qu’il ne s’agisse que d’une erreur d’écriture.
Eugène Rouillard, en 1914, écrivait Rivière des Plantes, ce qui, sous cette forme, et malgré la présence du « s » final, fait normalement allusion à un patronyme, connu dans toute la Beauce. Près de l’embouchure se trouve un lieu-dit, Rivière-des-Plante, appellation qui fut celle d’un bureau de poste entre 1880 et 1928, sous la forme Rivière-des-Plantes toutefois..
Pour en apprendre plus :
- La rivière Chaudière et son bassin versant
- L’or : une richesse de la Beauce et l’histoire de son exploration dès la première moitié du XIXe siècle
