
Régions hydrographiques du Québec
Au total, il y a treize régions hydrographiques au Québec. Chacune d’entre elles regroupe un certain nombre de bassins versants.
La division utilisée tient compte des réalités écologiques et hydrologiques du territoire compris dans les limites de la région plutôt que des limites des régions administratives.
Tout naturellement, le Saint-Laurent capte les eaux de sept de ces régions hydrographiques. Ces régions couvrent plus du tiers de l’ensemble du territoire du Québec.
- 00 – Fleuve Saint-Laurent (l’ensemble du fleuve est considéré comme une région à part)
- 01 – Baie des Chaleurs et Percé
- 02 – Saint-Laurent sud-est
- 03 – Saint-Laurent sud-ouest
- 04 – Outaouais et Montréal
- 05 – Saint-Laurent nord-ouest
- 06 – Saguenay et lac Saint-Jean
- 07 – Saint-Laurent nord-est
- 08 – Baies de Hannah et de Rupert
- 09 – Baies James et d’Hudson
- 10 – Baie d’Ungava
- 11 – Mer du Labrador
- 12 – Îles du fleuve Saint-Laurent
- 13 – Îles du golfe du Saint-Laurent
Bassin versant
Délimité par des reliefs qui partagent les eaux de surface sur leurs flancs respectifs,, un bassin versant constitue une unité naturelle où s’écoulent ruisseaux, rivières, fleuves et leurs affluents. Les bassins versants sont en conséquence de tailles, d’échelles et d’importances très variables. Suite à la mis en place de la Politique nationale de l’eau, adoptée en 2002, 33 bassins versants prioritaires furent ciblés et soutenus. Cependant, ce découpage ne représentait qu’une partie du Québec. En 2009, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs procéda à un redécoupage qui allait couvrir tout le Québec à l’exception d’une partie du Nord-du-Québec. Ce redécoupage a résulté en 40 bassins versants ou groupes de bassins versants.
Rivière André-Grenier
La rivière André-Grenier est le principal affluent sur la rive droite de la rivière Koroc qui débouche dans la baie d’Ungava, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de l’embouchure de la rivière George, à l’embouchure de laquelle est situé le village inuit de Kangiqsualujjuaq (Administration régionale Kativik). Prenant sa source à la frontière du Québec et du Labrador terre-neuvien, la rivière André-Grenier dévale le plateau de la George entre des sommets que la dominent d’environ 500 m. On a attribué à cette rivière le nom du jeune géographe beauportois André Grénier (1935-1960), mort accidentellement sur la rivière Koroc au mois d’août 1960. Homme de terrain doué et versé d’assistant de recherche du géographe britannique Brian Haywood sous les auspices du McGill Subarctic Research Laboratory, pour ne plus jamais en revenir. C’est à la suite d’une suggestion de l’ancien directeur de ce centre de recherche que la Commission de géographie a rendu ce nom officiel en 1961. Pour leur part, les Innuis dénomment cette rivière Kuurujjuarusiq qui signifie l’autre grande gorge. Le mont Hawood est situé dans le bassin de cette rivière. Notons que Georges Larouche, confrère et ami d’André Grenier, mort sur les bords de la rivière Koroc en 1960, avait fait des croquis de son collègue quelques mois avant sa disparition.
Lac La Moinerie
De forme plutôt arrondie – on l’appelle d’ailleurs Ammaluaq ou lac rond en inuktitut, – cette étendue d’eau du Nord-du-Québec est sise un peu à l’est de la région où la rivière Marralik prend sa source, à 18 kilomètres au sud-est de l’endroit où la Wheeler se jette dans la rivière à la Baleine.
D’un diamètre d’environ 9 kilomètres et d’une superficie de plus de 70 kilomètres carrés, cette nappe d’eau se déverse dans sa voisine nord-ouest. Le lac Guers. Apparaissant sur des documents cartographiques au moins depuis 1945, cet hydronyme rappelle le passage du sieur de la Moinerie dans l’histoire québécoise. Commandant un vaisseau en provenance de Saint-Malo pour faire le commerce des fourrures dans la colonie naissante. Il arrive dans le port de Tadoussac le 30 avril 1613. Samuel de Champlain, accompagné de François Gravé Du Pont, monte à bord et lit à La Moinerie et à un autre capitaine, le sieur de La Tremblaye, la commission royale qui fait du fondateur de Québec le lieutenant du prince de Condé, vice-roi de la Nouvelle-France, et réglemente la traite des fourrures. S’engageant à respecter les volontés de Louis XIII, La Moinerie serait demeuré au Canada au cours de l’hiver de 1613-1614.

Le fleuve Saint-Laurent en hiver. Photo – GrandQuebec.com.
Source des données : Centre d’expertise hydrique du Québec.
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