Lac Kiskissink en Haute-Mauricie
C’est au nord-est de La Tuque, en Haute-Mauricie, que se situe le lac Kiskissink, avoisinant la réserve faunique des Laurentides du côté est. La ZEC Kiskissink a été créée en 1978. Elle est la troisième en étendue au Québec, avec une superficie de 1 100 km2. Dans la région, on compte plus de 300 lacs et étangs, dont le lac Kiskissink, situé dans la partie nord-est de la région, est l’un des grands plans d’eau.
Le lac s’inscrit à près de 400 m d’altitude, dans le bassin hydrographique du fleuve Saint-Laurent mais à proximité de la ligne de partage des eaux entre le bassin hydrographique du fleuve mais à proximité de la ligne de partage des eaux entre le bassin du lac Saint-Jean et celui du Saint-Maurice.
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Long de 12 km et large de 1,4 km, le lac Kiskissink reçoit les eaux des lacs Lescarbot et Ventadour, situés au sud.. Parmi les autres entités hydrographiques importantes, on compte la rivière et le Grand lac Bostonnais qu’alimente le lac Kiskissink. Grâce à la présence de la voie ferrée menant au Lac-Saint-Jean, un club de chasse et de pêche s’installa près de la décharge du lac, dès la fin du XIXe siècle.
Un hameau s’y développa et on y ouvrit en 1889 un bureau de poste sous l’appellation de Kiskising. Ce dernier deviendra Kiskissing en 1963. On le fermera ensuite en 1972. Le hameau, aujourd’hui déserté, devient le lieu-dit de Kiskissink. Cette appellation serait d’origine à la fois algonquine et montagnaise. Elle signifie « au petit cèdre ». En algonquin, elle se forme de « kijik », cèdre, de « iss », un diminutif et de « ing », un locatif. En montagnais, le premier constituant est « kisk ». Autres étant identiques à l’algonquin. Le lac a longtemps été dénommé Lac des Cèdres.
Illustration : Le lac Kiskissing (connu aussi comme le lac Cedar). Image libre de droits. Auteur inconnu. Vers 1930.