Falsifier un curriculum vitae, rien de pire !
Falsifier un curriculum vitae : Toutes les enquêtes montre que la plus grande partie des Québécois ont peu de scrupule au moment de pirater des logiciels. Des justifications et des explications abondent. Mais les mêmes Québécois n’approuvent jamais la falsification d’un CV. Falsifier un CV, selon la psychologie populaire, est beaucoup plus grave qu’utiliser un logiciel piraté.
La falsification d’un curriculum vitae, ce fait se trouve au premier rang des infractions perçues comme graves par les Québécois.
Curieusement, ce délit est considéré plus grave que le vol de fournitures de bureau par un employé (cette action est perçue possiblement comme un acte de vengeance de l’employé) ou le fait de garder la monnaie en trop remise par erreur par la caissière (acte de récupération de l’argent dépensé).
Les sondages montrent que même si quelques 90 % des Québécois reconnaissent qu’il n’est pas correct de copier illégalement des logiciels et que le piratage a des effets négatifs sur les emplois et l’économie nationale en général, rien que 25 % d’entre eux reconnaissent que cette infraction est grave.
En ce que concerne la falsification d’un CV, la situation est inverse. En effet, plus de 90% des enquêtés ont exprimé leur opinion fortement négative envers cette infraction grave. (Quoique légalement, il n’existe pas de lois que classifient la falsification d’un CV par son auteur comme un délit).
Si le bruit court qu’on vous a aperçu en falsifiant votre CV, les conséquences en seront très graves. Bref, personne ne voudra travailler avec vous. Vous avez été averti.
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