Notre cuisine

Tourtière du lac Saint-Jean

Tourtière du lac Saint-Jean

Recette de la tourtière du Lac Saint-Jean

Ingrédients :

  • Un kilo de porc ;
  • Un kilo de bœuf ;
  • 500 grammes de veau (la viande doit être hachée grossièrement) ;
  • 200 grammes de lard salé haché finement ;
  • Sel, poivre, bouillon de bœuf, pommes de terre en dés, croûte de pâte à tarte.

Assaisonner le porc, le bœuf, le veau ainsi que le lard à l’avance.

Ajouter une quantité égale de pommes de terre. Faire une abaisse de pâte dans un récipient profond pouvant aller au four.

Déposer la préparation de viande, pommes de terre et bouillon. Couvrir d’une pâte.

Faire cuire à 180 °C entre 5 et 6 heures ou jusqu’à ce que la viande et les pommes de terre soient cuites et la croûte dorée.

On peut ajouter du gibier dans cette recette.

Viande

La viande est consommée depuis des milliers d’années. On croit qu’initialement, les êtres humains disputaient aux animaux vivants les bêtes que ces derniers avaient tuées. La consommation de viande resta longtemps sporadique, influencée notamment par les rencontres, les saisons puis par le succès de la chasse. La viande acquit un statut différent des autres aliments parce qu’elle n’était ni aussi accessible, ni aussi abondante ; le fait qu’elle provenait d’animaux tués à la chasse, une activité réservée aux hommes et dont ils tiraient du pouvoir, fut aussi un facteur déterminant. La viande finit par symboliser la richesse car elle donnait une indication du statut social, les riches pouvant s’en offrir alors que les pauvres s’en passaient. Elle en vint aussi à acquérir la réputation de jouer un rôle prépondérant dans le maintien d’une bonne santé. L’attrait spécial pour la viande s’est perpétué jusqu’à nos jours.

Presque de tout temps, la diète humaine a été constituée principalement de végétaux (l’immense majorité de la population de la terre est toujours végétarienne). Même si la possibilité d’ingérer de la viande à profusion a existé à certaines époques, à certains endroits et dans des milieux restreints, en Europe par exemple, à la Cour et dans la noblesse, du Moyen Âge au XVIIe siècle, elle est relativement récente dans l’histoire humaine. Elle a réellement pris de l’ampleur à mesure que des peuples s’industrialisaient, que s’élevait leur niveau de vie et que se développaient les moyens de conserver la viande (réfrigération, congélation), de la transporter sur de longues distances (chemins de fer, avions) et de la produire massivement.

Dans les pays industrialisés, la consommation de viande est généralement fort différente de celle qui prévalut durant des millénaires. Il n’est pas rare que la viande apparaisse au menu plusieurs repas par jour, que ce soit le matin, le midi, le soir et même avant de coucher. Malgré le fait qu’on ne s’entende pas encore à savoir si l’être humain est carnivore, herbivore ou omnivore, il semble que la diète actuelle impose au système digestif un travail pour lequel il n’a pas été conçu, surtout si elle est combinée à un mode de vie sédentaire. En effet, la viande est métabolisée plus lentement que les végétaux (raison pour laquelle elle procure une sensation de satiété qui dure plus longtemps) ; elle transite donc plus lentement dans le système digestif. Comme la viande laisse peu de résidus dans les intestins et qu’une diète fortement carnée conduit à une alimentation pauvre en fibres, il n’est pas rare que la constipation survienne.

Lire aussi :

Vue sur St-Laurent

Vue sur le fleuve Saint-Laurent en Mauricie. Photo de GrandQuebec.com.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *