Sept faits croustillants sur les pâtes
Les pâtes sont un aliment merveilleusement simple devenu un incontournable dans de nombreuses régions du monde au cours des millénaires depuis sa création. Fabriquées, dans leur forme la plus simple, à partir de farine de blé ou de semoule mélangée à de l’eau, elles se déclinent en une grande variété de formes et de tailles, des fils de spaghetti aux larges feuilles de lasagnes.
Les origines précises des pâtes font l’objet d’un débat permanent, sans parler d’une bonne dose de fierté nationale. La Chine et l’Italie en revendiquent l’invention, tandis que des aliments similaires aux pâtes – bien que différents de ce que nous mangeons aujourd’hui – étaient consommés dans la Grèce et la Rome antiques. Quelles que soient leurs véritables origines, les pâtes sont incontestablement associées à la culture italienne. Des références à divers plats de pâtes courants, notamment les macaronis, les raviolis, les gnocchis, les vermicelles et bien d’autres, sont apparues dans la péninsule italienne dès le 13e siècle.
Voici sept faits sur les pâtes, de leur multitude de formes à la raison pour laquelle vous devriez vous abstenir de jeter des spaghettis contre un mur.
Il existe des centaines de formes de pâtes différentes
Bigoli, capellini, fettuccine, pappardelle, linguine – la liste des formes de pâtes est interminable. Selon l’Organisation internationale des pâtes alimentaires, il existe plus de 500 formes différentes de pâtes, tandis que l’Encyclopédie des pâtes en répertorie pas moins de 1 300. Il est difficile de déterminer un nombre précis car une forme particulière de pâtes peut avoir de nombreux noms différents. Les cavatelli, par exemple, sont connus sous au moins 28 noms différents selon l’endroit où vous les mangez en Italie.

Thomas Jefferson était un fervent partisan de ce met
Thomas Jefferson voyageait souvent en Europe, où il est tombé amoureux des pâtes. Il a pris des notes et fait des dessins sur la façon de fabriquer cet aliment avec une machine à pâtes lors de ses voyages en Italie, et dans les années 1780, il s’est procuré un moule à pâtes à Naples, en Italie, qu’il a fait expédier aux États-Unis. S’il n’a pas été le premier à introduire les pâtes – ou « maccaroni », comme il les appelait – en Amérique, il a certainement contribué à les populariser, et il a peut-être été l’un des premiers Américains à posséder une machine à fabriquer des pâtes, qu’il conservait dans sa maison de Monticello.
Elles ont joué un rôle clé dans l’un des premiers canulars du 1er avril télévisés
Le 1er avril 1957, 8 millions de Britanniques se sont branchés pour regarder l’émission phare d’actualité de la BBC, Panorama. Les téléspectateurs sans méfiance ont alors assisté à un reportage de trois minutes sur la « récolte de spaghettis suisses », qui montrait une famille récoltant des spaghettis sur un « arbre à spaghettis » lors d’une récolte exceptionnelle due à un hiver doux et à la disparition du « charançon des spaghettis ». On a diffusé ce faux reportage à une époque où les pâtes n’étaient pas encore un aliment de base du régime alimentaire britannique. (Ce qui a commencé sérieusement dans les années 1960). Si bien qu’un grand nombre de téléspectateurs ont été complètement dupés. Quelques spectateurs inquiets ont même téléphoné à la BBC pour demander où ils pouvaient acheter leur propre arbre à spaghettis. On pense que ce clip est l’un des premiers – et des plus grands – canulars du 1er avril télévisés.
Les Italiens mangent une quantité énorme de pâtes
Sans surprise, l’Italie est le plus grand consommateur (et producteur) au monde. En moyenne, les Italiens mangent pas moins de 23 kg de pâtes par an. C’est nettement plus par habitant que leurs plus proches rivaux en matière de consommation, parmi lesquels figurent la Tunisie, le Venezuela et la Grèce. En comparaison, l’Américain moyen consomme environ 9 kg de pâtes par an, ce qui met vraiment en perspective l’amour des Italiens pour les pâtes.
La première entreprise américaine fondée à Brooklyn
En 1848, un émigré français de 32 ans nommé Antoine Zerega fonda la première fabrique de pâtes aux États-Unis : A. Zerega’s Sons, Inc. Aujourd’hui c’est une filiale de Philadelphia Macaroni Company. Située sur le front de mer à Brooklyn, New York, l’usine ne disposait que d’un seul cheval pour actionner les machines. Alors on étendait les brins de pâtes au soleil pour sécher. L’entreprise se transmet de génération en génération. Dans les années 1960, l’usine fournissait des pâtes à des clients affamés dans tout le pays.
Le 25 octobre est la Journée mondiale des pâtes
En octobre 1995, des amateurs de pâtes se sont réunis à Rome pour le premier Congrès mondial des pâtes. Ils ont convenu avec enthousiasme que les pâtes avaient besoin de leur propre journée officielle de reconnaissance. C’est ainsi qu’est née la Journée mondiale des pâtes, qui se tient chaque année le 25 octobre. Si ce n’est rien d’autre, c’est une excellente excuse pour aller dans votre restaurant italien préféré et faire le plein de délicieux glucides.
Jeter des spaghettis contre un mur ne fonctionne pas vraiment
Un conseil de cuisine souvent répété recommande de tester la cuisson des spaghettis On le fera en jetant un ou deux brins contre un mur (ou un réfrigérateur, ou un plafond). S’ils collent, nous dit-on, alors « cuits et prêts à consommer ». Cependant, on a testé cette théorie et l’a démystifiée. Il s’avère que toutes les pâtes bouillies collent au mur. Peu importe qu’elles soient trop cuites, parfaitement cuites ou trop cuites. Plutôt que de salir votre mur avec un morceau de spaghetto collé (le mot correct pour un seul brin de spaghetti), il est plus efficace – mais moins amusant – de simplement mordre dans un brin ou de le pincer pour tester la résistance et voir s’il est prêt.
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