Recette du poulet aigre-doux
Ingrédients du poulet aigre-doux :
- 1 c. à table d’huile végétale
- 1 lb de poitrines de poulet désossées et sans peau, coupées en bouchées (500 g)
- 2 c. à table de cassonade
- 1 c. à thé de fécule de maïs
- Une boîte de 20 oz de morceaux d’ananas, jus mis de côté (540 ml)
- ¼ tasse de vinaigre
- Une tasse d’eau
- Un sachet de mélange à soupe d’oignon (par exemple, Lipton)
- ½ de poivron rouge, épépiné, coupé en bouchées
- ½ de poivron vert, épépiné, coupé en bouchées
Préparation du poulet aigre-doux :
- Dans une grande poêle à revêtement antiadhésif, chauffer l’huile et cuire le poulet à feu moyen-vif, en remuant de temps à autre, jusqu’à ce que les jus soient clairs.
- Saler et poivrer au goût.
- Réserver le poulet dans une assiette propre.
- Ajouter dans la poêle la cassonade et la fécule de maïs mélnagés au jus d’ananas, au vinaigre, à l’eau et au mélange à soupe.
- Incorporer les ananas et les poivrons et porter à l’ébullition.
- Baisser le feu et laisser mijoter, sans couvrir et en remuant de temps à autre jusqu’à ce que la sauce épaisse.
- Remettre le poulet dans la poêle et réchauffer.
- Servir sur un lit de riz frit ou de riz sauvage*.
* Riz sauvage
En Occident, on nomme riz sauvage la graine d’une plante aquatique et non pas du riz poussant à l’état sauvage. Le riz sauvage croît dans les lacs calmes aux eaux fraîches et aux fonds boueux ; il pousse principalement en Amérique du Nord. Les Amérindiens le cueillent l’apprécient depuis plusieurs siècles ; certaines tribus indiennes se sont même fait la guerre de nombreuses années pour y avoir accès. Très recherché, le riz sauvage fait maintenant l’objet d’une commercialisation poussée. Il coûte cher car il pousse sur une plante qui ne produit pas beaucoup, étant sensible aux variations climatiques, aux changements de niveaux d’eau et aux parasites.
De plus, il n’est pas facile à récolter ; la méthode ancestrale consiste à pencher les longues tiges de la plante au-dessus du canot et à les battre ; on se sert maintenant de plus en plus de ventilateurs mécaniques qui soufflent les grains sur un moustiquaire sans que l’on ait besoin de plier les tiges. Les grains du riz sauvage sont plus longs que ceux du riz et de couleur noirâtre. Ils possèdent une saveur de noisette assez prononcée et une texture croustillante.
Quant à sa valeur nutritive, le riz sauvage a une grande valeur. In contient 14 g de protéines (protéines dites incomplètes), 75 g d’hydrates de carbone et 353 calories/100 g. Ce riz renferme plus de protéines, de fibres, de vitamines et de sels minéraux que le riz commun et moins de matières grasses et de calories. Ce riz est riche en calcium, en potassium, en phosphore et en vitamines du complexe B.
Le riz sauvage peut être traité comme le riz brun ; son temps de cuisson est un peu plus long cependant et les grains triplent de volume.
Le riz sauvage accompagne souvent la volaille et le gibier ; sa couleur foncée et son goût prononcé font un contraste fort apprécié. On le sert tel quel ou on l’utiliser dans les farces.
Voir aussi :
