Recette de la pizza aux asperges et au fromage de chèvre
Ingrédients :
- Un paquet de pâte à pizza fraîche (1) semoule de maïs
- 1/2 lb d’asperges, parées et coupées en petits morceaux
- 3 c. à table d’huile d’olive extra vierge
- Une boîte de 800 ml de tomates assaisonnées en dés, bien égouttées
- 1/2 tasse de salami en lamelles
- Une tasse de fromage de chèvre émietté
- 1/4 c. à thé de flocons de chili piquant
Préparation :
Préchauffer le four à 230 °C. Abaisser la pâte avec un rouleau à l’épaisseur désirée et la placer sur une grande plaque à pâtisserie légèrement saupoudrée de semoule de maïs.
Dans un petit bol, mélanger les asperges et l’huile d’olive. Étendre uniformément les tomates et les asperges sur la pâte. Garnir de salami.
Cuire au four pendant cinq minutes. Enlever la pizza du four, saupoudrer uniformément de fromage et de flocons de chili.
Remettre au four de 8 à 10 minutes de plus ou jusqu’à ce que la pizza soit légèrement dorée à la base et que le fromage soit fondu.
Protéines végétales texturées
Protéines extraites (isolées) de certains végétaux par un processus chimique. Ces protéines entrent dans une multitude de produits alimentaires et servent principalement de substitut à la viande. Le procédé chimique pour isoler les protéines a été mis au point dans la dernière moitié du XXe siècle. On s’y est tout d’abord intéressé parce que l’on croyait que ce pourrait être une solution efficace pour régler le problème de la faim dans le monde, mais ce bel idéal ne s’est pas concrétisé. Le coût de production de ces protéines est peu élevé et en fait une source intéressante de profit ; l’industrie inonde graduellement le marché de produits à base de protéines texturées ; leur acceptation est cependant beaucoup plus lente que prévue. Elles sont souvent identifiées par le sigle PVT (protéines végétales texturées).
Les protéines végétales texturées proviennent très souvent du haricot de soya qui remplit les conditions idéales pour ce genre de transformation, à savoir son abondance, son coût peu élevé, la richesse et l’équilibre de ses abondance, son coût peu élevé, la richesse et l’équilibre de ses acides aminés et la facilité avec laquelle les protéines peuvent être isolées. D’autres végétaux aux qualités semblables, dont le blé, le tournesol et la luzerne, se prêtent aussi à ce genre d’opération. Les protéines du soya se dissolvent rapidement lorsqu’elles sont mises en conatct avec une substance alcaline et elles deviennent insolubles dans une substance acide.
La première phase du procédé de fabrication consiste à isoler les protéines ; de la farine de soya est plongée dans une solution alcaline puis est neutralisée avec un acide. Il en ressort un caillé de couleur blanc ou crème qui est resolubilisé par centrifugation ou à l’aide de soude caustique. Cette substance est ensuite séchée ; à ce stade, les protéines isolées ont la texture de la viande mais elles sont incolores et insipides. Selon les procédés de fabrication utilisés, elles sont plus ou moins gélatineuses, visqueuses et solubles ; leur valeur nutritive est variable.
Il est possible de fabriquer à la maison un produit semblable aux protéines végétales texturées, et ce, sans l’apport de produits chimiques. Utiliser du tofu congelé, le décongeler dans une passoire et en extraire l’eau le plus possible. Écraser le tofu égoutté soit à la fourchette, soit à l’aide d’un pilon à pommes de terre, l’assaisonner d’ingrédients variés (bouillon, jus de tomate, tamair, fines herbes, etc.), bien mélanger et s’en servir tel quel ou le déshydrater (120 à 135 degrés C) pour une utilisation future.
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