
Recette de la pâté à la viande et aux tomates
Pour faire ce pâté on utilise les restes de viande froide, soit du mouton ou du bœuf froid.
Si vous employez des tomates fraîches, pelez et tranchez-les ; si elles sont en conserve, égouttez-les.
Mettez dans un plat allant au four un rang de tranches de viande et un rang de tomates, saupoudrez de farine ces deux rangs, ajoutez un peu de poivre et de sel.
Recommencez jusqu’à ce que le plat soit presque rempli, alors mettez un autre rang de tomates et couvrez le tout avec un rang de pâté, de croûtes de pain ou de biscuits.
Des champignons ou des huîtres donnent de la saveur à ce pâté, spécialement, si on emploie du bœuf. La cuisson sera de 1/2 heure ou 1 heure suivant la grosseur du pâté et la chaleur du four.
Quelques réflexions sur la consommation de la viande
Notons qu’un des arguments contre l’arrêt de l’utilisation des médicaments prétend que si la période de retrait est suffisante – si on cesse toute médication un certain temps avant l’abatage – le problème des résidus devient négligeable. La question n’est pas si simple, car présentement même si les périodes de retrait sont clairement définies par la loi, les transgressions sont nombreuses et elles sont difficilement contrôlables.
Face à ce problème complexe, le consommateur peut avoir diverses attitudes : attendre que les experts finissent par s’entendre, cesser sa consommation de viande ou la diminuer. Attendre un accord des experts est une solution partielle, car même si on en venait à une décision, le bannissement effectif du ou des médicaments incriminés serait long, il prend habituellement quelques années ; de plus, le problème ressurgit souvent sous une autre forme car les médicaments anciens sont fréquemment remplacés par des nouveaux ; il faut alors refaire la preuve au complet et le cycle recommence. Réduire ou exclure la viande de sa diète constitue un moyen de pression efficace pour entraîner des changements car les producteurs n’aiment pas que les ventes baissent. C’est aussi adopter une approche plus logique car il est plus facile de prévenir que de guérir.
L’éthique : La mise à mort des animaux est une réalité dont presque tout le monde fait abstraction mais qui n’en demeure pas moins réelle. On peut délaisser la viande parce qu’on est contre la violence faite aux animaux ou parce qu’on désapprouve les méthodes d’abatage. Il s’avère que l’abatage s’effectue souvent dans des conditions déplorables, plusieurs animaux étant encore conscients quand on leur tranche la gorge, soit qu’ils n’aient pas été assommés, soit qu’ils aient repris conscience parce qu’un trop long délai s’est écoulé. Il arrive aussi que des bêtes se blessent sur le plancher glissant de l’abattoir ou qu’elles reçoivent des charges électriques trop puissantes ou trop fréquentes des bâtons dont on se sert pour les diriger d’un endroit à un autre.
Le stress que subissent les animaux affecte la qualité de la viande car il se produit des réactions du métabolisme. On n’a qu’à penser à la réaction du corps humain quand il fait face à un événement stressant ; de la bile reflue dans l’estomac, les glandes surrénales produisent de l’adrénaline, le cœur pompe plus vite, etc. Pour les animaux, des réactions semblables surgissent et une partie des substances sécrétées sous l’effet de la peau restent dans la chair après l’abattage.

Poissons du Québec. Photo de GrandQuebec.com.
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