Qu’est-ce qu’un Organisme génétiquement modifié ?
Les organismes génétiquement modifiés, appelés communément OGM, ont suscité un énergique débat éthique, politique et scientifique au sujet de notre consommation.
Aujourd’hui, la science génétique a appris transférer un gène d’une espèce à une autre. À titre d’exemple, citons le transfert ou l’insertion d’un un gène de vache dans les pommes ce qui permet d’obtenir des pommes plus résistantes.
De cette façon, un Organisme génétiquement modifié ou OGM est créé. La pomme ainsi transformée sera appelée pomme transgénique.
Le sujet des OGM est controversé. Au Québec, c’est le gouvernement du Québec qui rend compte de l’état actuel des connaissances générales et scientifiques sur les OGM, sur sa conception, les processus d’approbation, les questions éthiques, les effets sur la santé et l’environnement et sur plusieurs autres aspects.
En général, l’information sur les OGM n’est pas encore complète, elle est plutôt partielle, car la science n’a pas encore trouvé réponse à toutes les questions touchant ces organismes.
Au Québec, les premiers essais de cultures transgéniques remontent à 1995 et les essais continuent. Pour le moment, il n’y a pas de OGM produits au Canada et commercialisés, mais il est possible qu’au Québec viennent des OGM produits ailleurs, mais ils ne sont pas étiquetés comme tels et comme il n’existe actuellement aucun système national ou international pour retracer et détecter les aliments contenant des OGM, il est difficile d’affirmer que des aliments ou des ingrédients issus d’OGM se retrouvent ou non dans les produits alimentaires importés au Québec.
Utilisation des protéines végétales texturées
Les protéines végétales texturées peuvent facilement adopter diverses formes (granules, poudre, cubes, tranches) ; elles sont disponibles naturelles ou aromatisées. Elles absorbent très efficacement les saveurs ; elles peuvent être aromatisées à presque tout (poulet, jambon, bacon, bœuf, porc, pepperoni, légumes, noix, poissons, fruits de mer, saucisses, charcuterie, etc.). Elles entrent dans la préparation de nombreux mets cuisinés (sauces, ragoûts, lasagnes, hamburgers, desserts congelés, céréales préparées, etc.). On peut facilement consommer des protéines végétales sans s’en rendre compte, dans les restaurants et les hôpitaux par exemple, ou si on ne lit pas les étiquettes des produits alimentaires. car elles remplacent la viande ou peuvent y être combinées.
Pour réhydrater les protéines, leur incorporer de l’eau bouillante (210 ml par 240 ml de granules) et laisser reposer de 10 à 15 minutes. Se mouiller les mains pour empêcher les protéines réhydratées de coller lorsqu’on les façonne.
Pour conserver les protéines végétales, les protéines de soya texturées déshydratées peuvent être laissées à la température de la pièce. Si elles son réhydratées, les placer au réfrigérateur, elles se conserveront environ une semaine.
Pour acheter ces protéines, il est préférable de vérifier la liste des ingrédients sur les étiquettes si on se préoccupe d’éviter les additifs chimiques, car leur nombre varie selon les produits.
La valeur nutritive des protéines végétales texturées
La composition des protéines de soya texturées est très variable, elle dépend des procédés de fabrication et des ingrédients avec lesquels on cuisine les protéines. Dans les préparations commerciales cuisinées, l’écart est tellement grand qu’il est très difficile de connaître la valeur nutritive à moins que l’étiquette ne la révèle.
On peut s’interroger sur la valeur nutritive réelle de cet aliment créé par la technologie. Il a subi divers traitements qui le mettent en contact avec de nombreuses substances chimiques, notamment des alcalis, des solvants, des détergents, des agents de conservation, des colorants, des émulsifiants et des agents aromatiques.
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