Maigret d’oie au poivre vert

Recette du magret d’oie au poivre vert

Il s’agit d’une recette raffinée mais simple à réaliser, offerte par Sylvie Renaud de la ferme L’Oie Naudière, dans la région de Lanaudière.

Donne 4 portions.
Ingrédients :

  • 60 ml de bouillon de volaille
  • 10 ml de vin blanc sec
  • 15 ml de poivre vert au naturel (en bocal)
  • 250 ml de crème fraîche épaisse
  • 2 (environ 350 g chacun) magrets d’oie

Préparation :

  1. Dans une petite casserole à fond épais, verser le bouillon et le vin blanc. Cuire à feu doux et laisser réduire de moitié.
  2. Verser la crème dans la casserole et laisser mijoter 12 minutes. Ajouter le poivre vert.
  3. Griller les magrets à la poêle ou au four. Trancher, disposer dans un plat de service et napper de sauce.

Canton de Villiers dans Lanaudière

En 1700, débarquait à Québec, un officier des troupes de la Marine de Louis XIV, membre de la noblesse de l’Île-de-France, Nicolas-Antoine Coulon de Villiers, sieur de Villiers-en-Arthies ou Villers-en-Arthies, petite localité aujourd’hui sise dans le département du Val-d’Oise, arrondissement de Pontoise, à quelques kilomètres à l’ouest d’Arthies et à environ 50 km au nord-ouest de Paris ; le nom du village vient d’un mot latin médiéval désignant un domaine ou un petit village.

Coulon de Villiers se maria quelques années plus tard avec Angélique Jarret de Verchères et eut de nombreux enfants, dont Louis, né à Verchères le 10 août 1710, qui, comme son père, embrassa la carrière des armes. Après avoir notamment servi dans la région des Grands-Lacs et en Louisiane, Louis Coulon de Villiers fut promu capitaine en 1753. L’année suivante, époque de tensions franco-britanniques croissantes, annonçant la guerre de la Conquête (1756-1760), il fut dépêché dans le secteur de la vallée d’Ohio, où, le 26 juin, il apprit la mort de son frère, Joseph Coulon de Jumonville, tombé dans une embuscade tendue par des miliciens de Virginie commandés par George Washington. À sa demande, Villiers reçut le commandement de la troupe chargée de venger cette attaque déloyale. Le 3 juillet, les Canadiens et leurs alliés amérindiens rencontrèrent donc les Virginiens, retranchés dans une redoute en rondins, appelée Fort Necessity.

Après un combat de plusieurs heures, s’ensuivirent des négociations qui conduisirent à la capitulation du fort, puis au départ précipité des hommes du future président des États-Unis. Le marquis Duquesne, alors gouverneur général de la Nouvelle-France, félicita Coulon de Villiers auprès du ministre de la Marine, louant son courage et sa retenue face à l’ennemi. Villiers eut encore l’occasion de s’illustrer dans divers engagements, avant de mourir de la petite vérole, à Québec, le 2 novembre 1757. C’est pour honorer ce valeureux militaire que l’on baptisa de son nom un canton de la région de Lanaudière au début du XXe siècle.

Nommé en 1918, signalé comme une nouvelle désignation dans un document toponymique de 1921, le canton de Villiers s’étend à une trentaine de kilomètres au nord de la municipalité de Saint-Michel-des-Saints et à environ 90 kilomètres au sud-ouest de La Tuque. Il est baigné par de nombreux plans d’eau, dont le lac Villiers, le lac Nécessité et le lac Coulon, quoique par plusieurs cours d’eau, notamment la rivière Villiers et la rivière du Poste. En plus d’un canton, d’un lac, d’une rivière et de quelques autres éléments topographiques québécoises, le toponyme Villiers, en souvenir de Louis Coulon, mais aussi des autres membres de la famille, désigne trois vois de circulation, à Laval, Joliette et Longueuil.

Voir aussi :

Trois oies
Trois oies qui dorment. Photographie de Megan Jorgensen.

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