Le soya au Québec
La diète de la renaissance
Le soya fait partie de la famille des légumineuses, comme les haricots, les pois secs, les lentilles, les pois chiches, etc.
Depuis des années déjà, le soya est à la mode au Québec. On dit que c’est un des meilleurs produits pour la santé et qu’une tasse de fèves de soya (250 ml) contient autant de protéines que cent grammes de viande, de volaille ou de poisson cuits. C’est aussi une source excellente de minéraux, tels que le calcium, le fer et le zinc, ainsi que d’oméga-3. De plus, il semblerait que d’oméga-3 tend à réduire le cholestérol et prévient même certains cancers (à condition toutefois de consommer du soya depuis l’enfance). Par contre, les phytoestrogènes contenus dans le soya peuvent affecter la fertilité féminine.
Dans le commerce, on trouve du soya dans le tofu, dans les boissons de soya, dans les barres de soya, dans les fèves de soya rôties dans l’huile et dans d’autres produits.
Aujourd’hui, on parle du soya un peu partout grâce au livre du Docteur Aaron Tabor Diète de la renaissance (le titre anglais est The Revival Slim and Beautiful Diet). Selon ce livre, la diète de soya aurait la propriété de faire maigrir.
On ne peut reproduire ici le livre du Docteur Aaron Tabor, mais selon l’avis du docteur, les patientes qui ont suivi la diète de soya ont perdu 25% d’accumulation de graisse au niveau de la taille après 16 semaines de régime. Le docteur recommande toutefois de ne pas essayer de perdre plus de 2 livres par semaine ou de manger moins de 1200 calories par jour.
Okara
Okara es une pulpe des haricots de soya, de couleur beige, résidu de la fabrication du lait de soya. L’okara a une fine texture émiettée qui rappelle la noix de coco fraîchement râpée.
L’okara contient 3,5 g de protéines, 2 g de matières grasses, 9 g d’hydrates de carbone, 2,3 g de fibres et 66 calories/100 g. Sa richesse en cellulose le rend précieux pour combattre la constipation.
Utilisation de l’okara : On se sert de l’okara pour enrichir les aliments, leur donner de la consistance et les épisser. L’okara améliore en outre la texture des pains et des pâtisseries qui deviennent plus légers et qui se conservent plus longtemps car ils sèchent plus lentement. L’okara absorbe facilement les saveurs et peut être ajouté dans une grande variété d’aliments (céréales, pâtes à frire, crêpes, muffins, biscuits, hamburgers, croquettes, ragouts, etc.) On l’utilise aussi comme substitut de la viande, comme chapelure et pour épisser les soupes (sauf les consommés qui deviennent brouillés) et les sauces.
On utilise l’okara humide ou séché ; son degré d’humidité dépend du degré d’extraction du lait et influence son mode d’utilisation. On peut le sécher au soleil, dans un déshydrateur, au four (120 à 235 degrés C) ou sur le dessus d’un radiateur ou de la cuisinière ; le brasser de temps à autre. Pour obtenir un mélange plus fin, le passer ensuite au mélangeur.
Conservation de l’okara : séché se conserve presque indéfiniment dans un endroit frais et sec à l’abri des insectes et des rongeurs. L’okara humide se conserve une semaine au réfrigérateur.