Chocolat : Faits décadents !

8 faits décadents sur le chocolat

Qui peut résister à la richesse veloutée d’un gâteau au chocolat ou à la douceur fondante d’une tablette ? Peu de gens : en moyenne, chaque Canadien consomme près de neuf kilos de chocolat par an. L’attrait est encore plus grand quand on apprend que le chocolat noir est scientifiquement reconnu pour réduire le stress, abaisser la tension artérielle et améliorer les fonctions cérébrales. Voici huit faits sur le chocolat (et les cacaoyers qui le produisent) qui approfondiront votre appréciation de cette friandise historique et fascinante.

Les humains savourent le chocolat depuis des millénaires

Des fouilles archéologiques menées dans la région amazonienne suggèrent que les humains consomment du chocolat depuis bien plus longtemps qu’on ne l’imaginait. Bien que l’on associe généralement les origines du chocolat à certaines civilisations mésoaméricaines — comme les Olmèques et les Mayas —, des poteries contenant des résidus de cacao ont également été découvertes plus au sud, en Équateur. Ces récipients provenaient du village ancien de Santa Ana-La Florida, habité autrefois par le peuple Mayo-Chinchipe, qui consommait du chocolat il y a entre 5 300 et 2 100 ans.

Aux débuts, le chocolat se buvait fermenté

Le peuple olmèque, qui vivait dans le sud du Mexique actuel entre 1200 et 500 avant notre ère, fut parmi les premiers à apprécier le chocolat — mais pas sous la forme que nous connaissons. Selon certains chercheurs, les Olmèques faisaient fermenter la pulpe du fruit du cacaoyer pour produire une boisson alcoolisée d’environ 5 % de teneur.

Les cacaoyers peuvent vivre plusieurs siècles

Originaires de Colombie, d’Équateur, du Venezuela et d’autres pays du nord de l’Amérique du Sud, les cacaoyers sont des arbres à feuilles persistantes pouvant atteindre douze mètres. Ils peuvent vivre plus de 200 ans, bien que leur durée exacte reste incertaine. En effet, ils ne portent des fruits que durant une vingtaine d’années ; au-delà, ils sont souvent remplacés par des arbres plus jeunes et plus productifs.

Le chocolat, remède universel du XVIIIᵉ siècle

Aujourd’hui, le chocolat soigne les mauvaises humeurs. Il y a deux siècles, on lui prêtait des vertus presque médicales. Médecins et pharmaciens le vendaient comme une sorte de remède miracle contre la toux, la gueule de bois et l’indigestion, censé redonner des forces aux malades. Même Benjamin Franklin, sous le pseudonyme de Richard Saunders, recommandait le chocolat contre la variole dans son *Poor Richard’s Almanack* de 1761.

Les premières boîtes de chocolat en forme de cœur sont signées Cadbury

Les célèbres boîtes de chocolats en forme de cœur sont indissociables de la Saint-Valentin. Elles doivent leur existence à un coup marketing du milieu du XIXᵉ siècle. Le chocolatier britannique Richard Cadbury, ayant inventé de petits chocolats à croquer à base de beurre de cacao excédentaire, chercha un moyen d’emballage séduisant. En 1861, il lança ses boîtes en forme de cœur décorées de roses, de Cupidons et d’autres symboles amoureux. Ce fut un succès immédiat. En effet, les amoureux conservaient ces boîtes pour y ranger lettres et souvenirs bien après avoir mangé les chocolats.

Une seule marque a inventé deux confiseries mythiques

Les barres chocolatées sont aujourd’hui courantes. Il s’agit d’une évolution notable par rapport aux premiers blocs. Aux XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, ce produit, alors amer et gras, se vendait en briques destinées à la cuisine. En 1847, la maison britannique J. S. Fry & Sons créa la toute première tablette de chocolat à croquer, sucrée pour la rendre agréable. Près de trente ans plus tard, la même entreprise lança les premiers œufs de Pâques en chocolat creux.

Le chocolat demande beaucoup de cacao

Un seul cacaoyer produit des milliers de fleurs chaque année. Mais seule une fraction d’entre elles donnera des cabosses. À peine 10 à 30 % des fruits, soit jusqu’à 70 par arbre, parviennent à maturité après cinq à sept mois de croissance. Et malgré cet effort, la récolte reste modeste. En fait, chaque cabosse renferme de vingt à soixante fèves. Il faut alors environ 400 fèves pour fabriquer une seule livre (450 grammes) de chocolat.

La majorité du chocolat mondial provient de deux pays africains

Bien que le cacaoyer soit originaire d’Amérique du Sud, la majeure partie de la production mondiale provient d’Afrique. Les plantations se situent dans une bande de dix degrés autour de l’équateur. Là où les arbres bénéficient des conditions tropicales : chaleur constante, forte humidité et pluies régulières. La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux principaux producteurs mondiaux . En fait, à eux seuls, leurs cultivateurs fournissent plus de la moitié du cacao utilisé sur la planète. Chaque cabosse étant cueillie à la main.

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