Bifteck aux champignons

Recette du bifteck aux champignons

C’est un plat de résistance très économique et très simple.

Ingrédients :

  • 4 biftecks d’environ 200 grammes chacun ;
  • 1 c. à soupe de beurre ;
  • 1 c. à thé de fond brun ou du bouillon de bœufs ;
  • 1 verre de vin rouge;
  • 1 c à soupe de persil haché ;
  • 1 tasse de champignons émincés ;
  • Sel, poivre en grains au moulin.

Préparation :

  • Faire dorer les biftecks dans du beurre de deux côtés. Réserver au chaud.
  • Dans le fond de cuisson de la poêle, faire sauter les champignons.
  • Verser sur les champignons un verre de vin rouge et réduire le liquide à une cuillérée.
  • Ajouter du fond brun ou de bouillon et du persil.
  • Ramener le mélange à ébullition et verser sur les biftecks.
  • Attendre 5 minutes et servir avec du bon vin rouge.

La viande est consommée depuis des milliers d’années. On croit qu’initialement, les êtres humains disputaient aux animaux vivants les bêtes que ces derniers avaient tuées. La consommation de viande reste longtemps sporadique, influencée notamment par les rencontres, les saisons puis par le succès de la chasse. La viande acquit un statut différent des autres aliments parce qu’elle n’était ni aussi accessible, ni aussi abondante; le fait qu’elle provenait d’animaux tués à la chasse, une activité réservée aux hommes et dont ils tiraient du pouvoir, fut aussi un facteur déterminant. La viande finit par symboliser la richesse car elle donnait une indication du statut social, les riches pouvant s’en offrir alors que les pauvres s’en passaient. Elle en vint aussi à acquérir la réputation de jouer un rôle prépondérant dans le maintien d’une bonne santé. Lattrait spécial pour la viande s’est perpétué jusqu’à nos jours.

De nombreuses recherches ont démontré l’existence de corrélations entre une forte consommation de viande et diverses maladies dites de civilisation. Dans plusieurs pays, les ministères de la santé se sont penchés sur la question. Aux États-Unis, en 1977, un comité du Sénat produisit un rapport, le Dietary Goals. Ce rapport qui eut des répercussions mondiales, recommandait une diminution de la consommation des aliments riches en acides gras saturés et en cholestérol, soit les aliments d’origine animale (viande, sauf la chair de volaille, œufs, lait entier, beurre, etc.) Il reconnaissait qu’ils avaient divers effets sur la santé, autant notamment une incidence sur l’apparition de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Ces conseils furent suivis par un nombre grandissant de personnes, ce qui fit diminuer les ventes et amena une baisse de profit pour les producteurs. Ceux-ci n’ont pas tardé à réagir. Ils ont créé de puissantes organisations dotées de fonds considérables et qui constituent d’efficaces lobbies. Parfois, rien dans leur nom ne laisse supposer l’origine des bailleurs de fonds (aux États-Unis, par exemple, le NEF, Nutritional Effects Foundation). Leur action comporte plusieurs facettes ; ainsi ils cherchent à convaincre les professionnels de la santé et le public en général des bienfaits de leurs produits. Au palier gouvernemental, ils travaillent à faire modifier les recommandations qui leur sont défavorables et ils associent les gouvernements à la promotion de leurs produits. Ils publient des études niant les effets négatifs de la viande, mais ces études font très souvent de l’information sélective, mettant l’accent sur certains aspects et laissant de côté ceux qui sont moins favorables.

Bifteck aux champignons
La musique. Photo : GrandQuebec.com.

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