
Recette des bâtonnets croquants de pain doré
Ingrédients :
- 6 œufs
- 1/3 tasse de lait
- 1 c. à thé de vanille
- 1 c. à thé de cannelle moulue
- 1 c. à table de sucre granulé
- Pincée de muscade
- 6 tranches de pain aux raisins de 2,5 cm d’épaisseur, croûtes enlevées, coupées en trois parties égales pour créer des bâtonnets
- 2 1/2 tasse de flocons de son (pas de raisins), broyés
- 2 c. à thé de margarine molle non hydrogénée, divisée
- Yogourt à la vanille faible en gras, tranches de fruits frais
Préparation :
- Préchauffer le four à 200 F (100 C).
- Fouetter vigoureusement les œufs, la vanille, le lait, la cannelle, la muscade et le sucre.
- Verser le mélange dans un plat de cuisson peu profond et suffisamment grand pour contenir le pain en une seule rangée.
- Laisser tremper le pain pendant environ 30 secondes, puis le tourner.
- Continuer à faire tremper jusqu’à ce que le mélange d’œufs soit absorbé.
- Placer les céréales dans un deuxième plat de cuisson.
- Faire fondre 1 c. à thé de margarine dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen.
- Saupoudrer de céréales les deux côtés de chaque bâtonnet de pain.
- En deux quantités, faire frire les bâtonnets jusqu’à ce qu’ils soient croquants et dorés, environ 2 minutes de chaque côté.
- Retirer du feu et garder au chaud dans le four préchauffé.
- Répéter avec le reste de la margarine et des bâtonnets de pain.
- Servir avec du yogourt et des fruits frais.
Un peu plus sur le pain :
Au XXe siècle, la consommation du pain a diminué en Occident, après que le pain fut accusé de causer de l’embonpoint. Depuis quelques années, on tente de réhabiliter cet aliment nourrissant dont le contenu en calories est modéré, en suggérant de mieux choisir les aliments qui l’accompagnent et d’éviter notamment le beurre, les charcuteries et le chocolat.
La fermentation spontanée de la pâte (lorsque de la farine et de l’eau séjournent à la température de la pièce) est un processus long et imprévisible. Aussi apprit-on très tôt à se servir de levain, une portion de pâte fermentée non cuite prélevée d’une préparation précédente. Le levain est constitué de levures et de bactéries ; il est acide, ce qui empêche le développement de bactéries pathogènes ; dans le langage populaire on le nomme « pâte aigrie ». Le levain s’altère s’il n’est pas utilisé en dedans de 8 jours et il est nécessaire de lui ajouter farine et eau tiède si on veut le conserver plus longtemps. Le levain est beaucoup moins utilisé depuis une centaine d’années car il doit être réactivé avant d’être panifié et cette opération est longue et fastidieuse. Il a été remplacé par la levure de boulanger (appelée aussi levure de bière), beaucoup plus facile à utiliser, qui agit plus rapidement et plus uniformément, tout en permettant d’accélérer et d’augmenter la production. La levure est constituée de champignons microscopiques (saccharomyces cerevisiae) ; comme le levain, c’est une culture vivante. On la produit industriellement en ensemençant des moûts de céréales ou une solution de mélasse, d’acide phosphorique et d’ammoniaque ; lorsque les champignons ont cessé de croître, ils sont centrifugés, lavés, puis compressés ou déshydratés.

Saint-Laurent à la hauteur de Trois-Rivières. Photographie de GrandQuebec.com.
Donne six portions.
Voir aussi :
Vous devez vous enregistrer pour ajouter un commentaire Login