Côte-Nord

Ville de Gagnon

Ville de Gagnon

Ville de Gagnon dans la région de la Côte-Nord

La ville minière de Gagnon a été constituée le 28 janvier 1960 dans la Côte-Nord, à 390 kilomètres au nord de Baie-Comeau. Son nom vient d’Onésime Gagnon, le tout premier ministre des mines du Québec, un ami du premier ministre Duplessis. À son apogée, la ville de Gagnon comptait plus de 4 mille résidents.

La fondation de la ville est due à la compagnie Quebec-Cartier Mining (la même dont le nom a été emprunté par la ville de Port-Cartier) qui a découvert, en 1957, des gisements de minerai de fer près des lacs Jeannine et Barbel. Ainsi, Gagnon est née uniquement grâce aux activités d’extraction du minerai de fer.

Les premiers avions qui transportent des matériaux, des équipements et des gens, atterrissent sur la surface gelée du lac Jeannine en 1957, sur des pistes improvisées. Puis, des hydravions Canso–PBY de la compagnie « les Ailes du Nord » sont utilisés en printemps et en été.

On construit une usine d’essai ou pilot plant et des bâtisses auxiliaires. Le 27 juin 1957 débute la production des concentrés avec le minerai du lac Jeannine. Vingt jours plus tard, le 17 août 1957, le premier millier de tonnes de roche a été traité. Un peu plus tard, un premier groupe de femmes arrive dans la région et on peut considérer ce fait comme la naissance d’une nouvelle ville.

Des dizaines de camions transportent du minerai quotidiennement vers Shelter Bay.

Le 21 janvier 1960, une requête, le bill 198, est présentée au gouvernement du Québec, concernant l’incorporation de la ville de Gagnon. Sept jours plus tard, le 28 janvier 1960, la ville est officiellement née.

À partir du printemps 1960, la ville de Gagnon se développe à un rythme vertigineux : des dizaines d’immeubles y sont érigés chaque mois. On construit les églises, les écoles, l’aéroport, l’hôtel de ville, la centrale de la rivière Hart Jaune, l’aréna, l’hôpital de la ville, un vaste centre commercial Brodeur. À la fin de 1960, on dénombre quelque 1300 habitants, même s’il n’existe pas de routes terrestres pour la relier au reste du pays.

C’est pourquoi la construction d’une route reliant Baie-Comeau et Gagnon est toujours présente dans les plans des autorités municipales (on envisage que cette route relie le Québec au Labrador).

Le 18 novembre 1961, la production totale du concentrat de fer dépasse le million de tonnes.

Parmi les événements historiques, on peut rappeler le grand incendie forestier de l’été 1960, quand un énorme feu a été stoppé à 400 mètres de la ville et que toutes les femmes et les enfants de Gagnon (environ 500 personnes) ont été évacués à Sept-Îles et à Montréal.

En 1974, la compagnie Sidbec Normines est créée par le gouvernement du Québec et la construction de la mine de Fire Lake commence, à environ 80 kilomètres au nord-est de Gagnon.

La mine du Lac Jeannine cesse ses opérations en 1977, on commence alors à exploiter la mine de Fire Lake.

La mine de Fire Lake a été fermée le 12 octobre 1984, à la suite de la crise du fer de 1982 qui a frappé de façon catastrophique l’économie de la Côte-Nord et qui a entraîné la fermeture des infrastructures et de la ville de Gagnon. À partir de la fin 1984, les bâtiments et les rues de la ville sont rasés.

Paradoxalement, la route 389 est achevée en 1987, soit deux ans après la fermeture de Gagnon.

De nos jours, il ne reste que des vestiges de la ville de Gagnon, soit deux silos d’entreposage du minerai de fer et quelques espaces ouverts d’extraction. En été, le beau lac Barbel, avec ses nombreuses îles et son cadre sauvage, est utilisé par des vacanciers qui viennent y pêcher et chasser. Si on emprunte la route 389, il faut compter environ 15 heures de voyage de Montréal pour se rendre à cet endroit, en traversant les barrages de la Manicouagan (un de ces barrages, Manic 5, est le plus grand barrage à voûte multiple au monde).

Canton de Roz

Distant de 60 kilomètres de l’ancienne ville de Gagnon, dans l’arrière-pays de la Côte-Nord, le canton de Roz qui a reçu ce nom en 1958, est situé à 80 km au nord du réservoir Manicouagan. Son territoire est entièrement traversé du nord au sud par les rivières Thémines et du Petit Brochet. L’historien français Firmin Roz (1866-1937), membre de l’Institut et de l’Académie des sciences morales et politiques, a contribué à faire connaître le Canada française en France. Il a été directeur de la Maison du Canada à la Cité Universitaire de Paris (1926-1939) et créateur du Haut-Comité de l’Union Atlantique (1934). Il a notamment publié « Vue générale sur l’histoire du Canada ».

Ruines de la ville de Gagnon, crédit image : journal Le Soleil.

30 Comments

  1. Sylvie Devost dit :

    Bonjour .J’aimerais savoir pourquoi le nom de la ville de Gagnon a été changé pour Gagnonville

  2. Kathleen Bourget dit :

    Quand on écrit :
    « À la fin de 1960, on dénombre quelque 1300 habitants, même s’il n’existe pas de routes terrestres pour la relier au reste du pays. »
    ce n’est pas tout à fait exact, parce que nous sommes nombreux à avoir franchi les 200 milles qui séparaient Port-Cartier de Gagnon par une route de terre, qui a dû être inondée pour les travaux de détournement des lacs qui devaient contribuer à créer Manic V. La route a cessé d’être disponible quand le train a été inauguré, et je ne peux jurer de la date mais je crois que c’est en septembre 1960.

    Au sujet du grand feu de forêt, on ne peut parler de le l’été 1960, parce que nous avons été évacués le 30 mai 1960, jour de mes sept ans, et de mon baptême de l’air, et que nous sommes revenus à Gagnon une semaine plus tard. On pourrait parler d’un incendie printannier.
    Merci.
    K Bourget, j’ai vécu à Gagnon du 13 décembre 1959… jusqu’à l’été 1975

    • audrey dit :

      Chanceux ! Comment on se sent, privilegie davoir fait partie dun bout dhistoire ou triste quelle soit finie?

  3. Je travaile a Gagnon pendant trois annees,On repare les moteurs et generateurs electriques de PELLES P.H. et BYCIRUS.Aussi, les camions de 100 T.M. ELECTRA HAUL. Un salut¡ a tous mes copains¡Guy RichaFrenette,Aseri Fatmi,Beaulieu.Contramaitres,J.Guy Cloutier,Luc BERNARD.R.Turbis et J. PAul Mimault.Gagnon pour moi, a ete une experience magnifique.j.aime mon travail et les TRUITES du lac fer-lake et riviere HART JEUNE.¡QUEL PARADIS PERDU¡

  4. Au début de 1960 mon père a commancé a traivaillé pour
    (QCM ) il était soudeur a la mine , il restait dans des tente de toile en bois rond pas facile pour ce temps là . je suis le 6 ième
    de la famille LAVOIE . Les quatres plus jeunes sont nés a gagnon villle . nous sommes partient en 1972 pour la ville de
    fermont pour 3ans et ensuite pour port-cartier 3ans la aussi .
    la dernière adresse a GAGNON est 58 11ième rue.

    Mon Père est plus là depuis 1980 a l’age 49ans a
    ST-GRÉGOIRE
    BERTIN ( BERT ) LAVOIE natif de EDMONDSTUND N-B

    Ma Mère reste a NICOLET près de TROIS-RIÈRES
    RACHEL OULLETTE LAVOIE natif de EDMONDSTUND N-B

    Mon frère ainé est plus là depuis 1976 a l’age de 22ans
    FERMONT ( noyé ) lac CARHIEL au chalet
    MICHEL LAVOIE était électricien a mont-wright

    Ma soeur ainée reste a GALLIX prês de PORT-CARTIER
    MICHELINE TURCOTTE LAVOIE retraiter secrétaire

    mon deuxième frère n`est plus là depuis 2002 a l’age 46ans
    A ST-CÉLESTIN près TROIS-RIVIÈRES
    JACQUES LAVOIE

    Ma deuxième soeur reste au CAP DE LA MADELAINE
    DANIELLE LAVOIE reception et comptabilité entreprise

    Ma troisième soueur reste en régione de QUÉBEC
    DENISE LAVOIE gérante boutique pentagone

    Moi je reste en banlieu TROIS-RIVÈRE a
    ST-ÉTIENNE DES GRÈS
    PATRICK LAVOIE electricien moulin papier KRUGER

    Mon plus jeune frère reste près NICOLET
    au PORT ST-FRANCOIS
    PAUL LAVOIE en mécanique auto

    Ma plus jeune soeur reste a NICOLET
    NATHALIE LAVOIE vendeuse mag.

    En septembre 2010 moi et ma Mère nous avons effectué un
    voyage pour aller faire nos adieux a mon frère MICHEL qui
    est toujours dans le LAC CARHIEL FERMONT .
    Nous sommes passer par la GAGNON VILLE quelle désolation
    de voir le lieu de mon enfance , je n’ai plus de point repaire
    pour trouver ou la maison était , les larmes aux yeux et la tristesse au coeur j’ai continuer mon chemin vers FERMONT
    Là aussi se n’est plus comme avant , je résidait au 29 rue D
    ET maintenant rendue 11 rue TILLY .
    Nous étions dans les 60 premiêre famille a FERMONT LE MUR
    était meme pas fait , jài été a l`école sur la bute ou est présentement le gros 150 TONNES a l’ entré de la ville de FERMONT …. SAIT VRAI QU`IL NE FAUT JAMAIS RETOURNER
    EN ARRIÈRE , SE N’ EST PLUS JAMAIS PARREILLE .
    JE SALUT TOUS CEUX QUE J’AI CONNU ET JE VIE EN PEINE
    AVEC MES SOUVENIRS DE MA JEUNESSE AU FOND DU COEUR MEME SI LE LIEU QUI MA VUE NAITRE N`EXISTE PLUS
    NOS CHEMINS SE CROISSERONT PEUT ETRE DANS LE FUTUR
    BON SOUVENIR ET A BIEN TOT . XOXOXO OXO

  5. yanick dit :

    presentement je travaille a la mine de gagnon du lac jeannine,nous recuprerons la machinerire et les batiment,qui ont ete enterrer en 1985.je travaille pour la compagnie SP metal,c est comme une chasse au tresor nous deterrrons a tout les jours de nouvelles parties de la mine.nous avons trouver le garage principal de la mine,et nous avons trouver des morceaux de fer qui ne sont pas rouillées et la peinture sur certaine machines ont l air encore toute neuve aucune marque de rouille c est bizarre mais comprennable,vendredi le 9 septembre 2011 nous etions en train de couper du fer et la temperature a soudainement changer il s est mis a greler et a venter et la temperature a descendus,qu elle temps bizarre au dessus de la mine fantome

    • Yannick Levesque dit :

      c’est bien de récupérer ces machines ca fera moins de gaspillage est-ce possible de mettre des photos car ca m’intéresse vraiement?

  6. Nous sommes arrivée à Gagnon en octobre 1959, nous étions la sixième famille à occuper une maison, soit des maisons 4 attachées. sur la 1ère rue A, il y avait les Hoff, les Venuthons (escusez l’ortographe) les Bélangers, les Poulins, et sur la 2 B, Monsieur St-Pierre et nous, Thomas Lacombe et ses 7 enfants, le 8ème est né à Gagnon en 1961. Nous sommes déménagés au 104 3ème rue en 61 ou 62.
    Mon père a été le premier maire, soit pour 2 mandats.
    Il est décédé à Port-Cartier en mai 2009, à l’âge vénérable de 91 ans. Il nous manque, mais il a vécu une belle vie.

  7. ronald st-pierre dit :

    bonjour. mon pere est arriver en Gagnon en 1957, Rolland St-Pierre . Ma mere est arriver en 1959 et On restait sur la 1ere ave , ma mere travaillait a la banque Royale . moi je suis nee en 1965 et ns somme partie en 1970 pour la ville de Labrador City . Je suis retourner souvent puisque en 1975 on et retourner rester a Fermont pendant 20 ans . donc on a vu la ville de Gagnon se faire demollir . quelle dommange de voir l’hotel Barbel tomber et tous cette belle ville se faire demollir . aujourd’hui j’y retourne pour la peche sur le Lac Barbel et a toute les fois que de souvenir . dommange pour cette si belle ville unique

  8. Pat lapatate dit :

    bonjour je passe 4 a 6 fois par semaine sur la route 389 je suis trucker et je peux vous dire a chaque fois que je passe a gagonville je pense a cette ville qui devais etre extraordinaire
    et lete passer jai monté en truck a la mine quelle vu manifique et le trou de la mine plein deau et dormi une fois a areoport il fais tres noir et la manifique ciel etoiler dommage de detruire un si beau site familial

  9. Camille Tremblay dit :

    Bonjour les anciens de g. Gagnon, Je fut engagé par Quebec-Cartier durant l’été 1964 je demeurais en Ontario et je suis déménagé à Gagnon en septembre 1964 avec ma petite famille et je n’ai que de bons souvenirs des 12 années que nous sommes demeurés à Gagnon et c’est bien dommage que cette petite ville démolie car sa aurait pu devenir un point de relais touristique après que la route 389 fut achevée trop tard pour pour les gens de la région..

  10. Michel Côté dit :

    Bonjour!
    Mon message s’adresse a Patrick Lavoie, je suis un ami de Denise sa soeur et j’essaie de reprendre contact avec elle. Je ne sais pas si elle travail toujours pour les boutiques Pantagonesi j,avais son Email se serait apprécier, merci!

  11. Gilles Blackburn dit :

    J’aimerais dire a Sylvie Devost que lors de la fermature de la Ville de Gagnon c’est ce nom qui était au Gouvernement.

  12. Gilles Blackburn dit :

    J’ai demeuré a Ville de Gagnon de mai 1962 jusqu’a la fermature en 1985, J’étais dans le conseil de ville avec M.René Coicou que j’ai du remplacer en tant que promaire a cause de problème de santé. La fermature de cette belle ville a été très douloureuse pour toute la population. Je garde un très bon souvenir de toute ces années de bonheur passées avec toutes la population qui était si merveilleuse.

  13. Paul H. Gendron dit :

    J’ai travailler à l’hotel Barbel comme gérant à la taverne, mon épouse comme en charge de la buanderie,19 mois de travail là.Nous sommes ariver quinze jours avant l’ouverture de cette magnifique hotel de bois l’ouverture fût vers le 15 ou 28 novembre 1960??. J’ai jouer au hockey pour la compagnie QCM ont jouaient dehors à -30-35 far. c’était pas chaud, la pêche blanche était permis…. l’été je pêchais presque tout les jours sur le magnifique lac barbel près d’une ile face au barbel lodge.
    Un matin de printemps avec encore de la glace sur le lac, Jean Boucher et moi avons sauver deux pêcheurs en canot
    qui ont chavirer environ quatre cents pieds face au barbel lodge, un avec des bottes à cuisses (pasfort) nous les avons
    fais monter dans notre chaloupe de bois et retourner près du barbel lodge comme les polices municipal faisaient leur tourner.
    C’était notre bonne action quotidienne (BA)
    Aujourd’hui je réside à Baie Comeau depuis 1962.
    Salutations à tous mes anciens clients de la taverne HA!HA!
    Paul Henri Gendron (place natale Mont Joli Qc.)

  14. Jean-Francois Léveillé dit :

    Bonjour

    Mon message s’adresse aux anciens résidents de Gagnon.

    Je suis un collectionneur d’épinglettes qui recherche des épinglettes de la ville de Gagnon (ville – fete)

    Si vous en avez et que vous désirez les vendre , je suis acheteur

    Bien a vous

    Jean-Francois

  15. Jean-Guy Lavoie dit :

    Bonjour à tous les Gagnonnais et Gagnonnaises; j’ai habité Ganon de 1970 à 1973;électricien pour QCM et guitariste dans l’orchestre les Appolos avec Alain Boudreau (Baie-Trinité),Raymond Bourgoin et Francine Pelletier. Ma petite amie
    s’appelait Noella Robichaud fille de Hector sur la 3 qui malheureusement est décédée.J’ai adoré cette petite ville et malgré ce court séjour, ce fut dans ma vie une expérience
    unique et inoubliable;j’avais 20 ans et maintenant j’en ai 63.en
    2011, je travaillais sur le projet d’Arcelor au Mont-Wright et je
    voyageais par la route;Je comprend vraiement ceux qui ont des larmes en passant devant le site;l’hotel Barbel, les Mooses et tous les gens que j’ai connu là.Jamais je n’oublierai
    XOX à tous.

  16. Nadia Morin dit :

    Aujourd’hui âgée de 31 ans, j’ai habité Gagnonville avec mes parents Jean-Eudes et Ginette Morin. Ma soeur jumelle et moi sommes nées en décembre 1981. Nous étions les seules jumelles de la ville et surement que vous vous en rappelez !!

  17. Bernard Jolicoeur dit :

    Arrivé à Fermont en juin 89, je me rappelle mon premier passage à Gagnon, l’émotion profonde en voyant les cicatrices de cette ville rasée depuis peu.
    On voyait nettement les entrées des maisons, il restait encore le garage municipal et deux maisons. Les chalets au Barbel presque tous rasés également.
    Aujourd’hui, je m’apprête à quitter après 24 années à Fermont mais nous garderons nos camps au Barbel et au Manic.
    Nous yreviendrons souvent et plus longtemps.
    Nous sommes très attachés à ce coin de pays et comprenons toute l’émotion de ceux qui ont vécu à Gagnon.

    Bernard Jolicoeur, dentiste à Fermont et famille

  18. Léonard Rioux dit :

    J’ai travaillé à la construction de la ville 1960-1961 j’avais 18 ans je travaillais pour la compagnie hill-Clark-Francis j’ai assisté

  19. Fernand Tremblay dit :

    Bonjour à vous tous. Je suis arrivé à Gagnon le 30 sept. 1975. J’ai demeuré dans le petit Canada jusqu,en décembre 75. Par la suite, je me suis loué une roulotte sur la 30 ième rue. J’ai travaillé comme électricien dans la mine du Lac Jeannine. J’ai travaillé sur le dernier shift de nuit lorsqu’elle a fermé en avril 77. Ce fût assez triste. Par la suite , je suis devenu contremaître électrique à Fire Lake ou j’ai travaillé jusqu’en 85. J’ai participé à la démolition de Fire Lake au printemps 85 et ensuite je suis parti pour Fermont jusqu’en 2007 toujours comme cont. élect. J’ai pris ma retraite et suis parti pour Québec à l’été 2008. Jamais au grand jamais , je n,oublierai les bons moments passés dans ces villes nordiques. Salutations à tous.

  20. Rita Chouinard dit :

    Mon Père Ls.Philippe Chouinard est arrivé au Lac Jeannine fin 57 ou début 58. Ma Mère et moi août 1959. Nous habitions en roulottes tout prêt de la mine, la Ville de Gagnon était en construction, notre maison a été habitable seulement dans les mois qui ont suivis. Je me rappelle que nous étions 3 élèves de langue française en septembre 59 lorsque la maîtresse Mademoiselle Tremblay des Escoumins nous a enseignés dans une salle (je pense que c’était la cafétéria) du Lac Jeannine. Si ma mémoire est bonne nous y sommes resté jusqu’en octobre ou novembre 59. Les maisons ont commencées a recevoir les nouveaux arrivants au courant des mois qui ont suivis. L’école a été déménagé dans un des Men’s Quater, (il y avait aussi dans une des unitées un petit comptoir lunch, un très petit magasin général etc..) jusqu’à la construction de la véritable école. Nous sommes déménagés sur la 1ière rue et y avons vécus jusqu’à ce que le bungalow de la 11 ième rue soit prêt vers la fin 61 début 62. Nous avons quittés pour Port-Cartier en décembre 63. à suivre Rita Chouinard

  21. Manon Beaulieu dit :

    Bonjour à tous,

    Comme ma ville me manque !!!

    Je suis la fille de René Beaulieu, électricien pour QCM, à Gagnon.Le seul qui montait dans les tours électriques de Gagnon pour les réparer car il n’avait pas le vertige, :). Il a ouvert la ville et l’a également fermée!

    Nous habitions le 33, 11 ième rue, avec mon frère Yves Beaulieu et ma mère Monique.Je me rappelle même notre no de téléphone : 532-4380.

    Évidemment, j’allais à Saint Thomas D’Aquin avec mes amies; Brigitte Rioux, Kathie Arseneault, Dany Gagné, Denis Massi,Karine Morin, Lisa Blais et plusieurs autres…

    Je me rappelle la boucherie d’André Landry et sa femme Lily où mon père allait presque tous les jours.

    Le dimanche, j’allais faire une ride de char avec mon père à Firelake!

    Il m’ emmenait en ski doo dans les montagnes des Mooses.Je me rappelle de Lise, la barmaid des Mooses…:), et des fêtes de Noël organisées au Mooses.

    Les Noëls étaient fabuleux! Mon père m’emmenait en ski doo chercher le sapin.C’était magique!

    Bref, juste des souvenirs merveilleux.

  22. Gaetan parent dit :

    J’ai demeure à gagonville durent cinq ans dans les années 60 , j’ai été à l’école anglaise sur la 3em pas loin de l’église frère de normand Ghislain et yvon parent et travailler chez la baie la montagne et au garage bas de gagnon.

  23. clod dit :

    J’ai démeuré a Gagnon. J’ai quitté a la fermeture.
    Clod

  24. Pierre Brisebois dit :

    Bonjour
    Je suis a la recherche de Francine Morneau qui demeurait a Gagnon dans les années 65.
    Merci de prendre note.

    Pierre

  25. Sylvain Lebreux dit :

    Bonjour.

    Ceci est peut-être une bouteille à la mer qui ne sera pas retrouvée. mais bon, j’y vais;

    Je m’appelle Sylvain Lebreux. j’ai pour hobby la production de films documentaires. Ces films ne seront jamais projetés au cinéma. Ils ne sont pas destinés à des fins commerciales et ne sont pas téléchargés sur les médias sociaux. Je les faits pour mon bon plaisir ou pour souligner quelque chose dans l’histoire dont on ne parle pas ou pas assez.

    Je meurs d’envie de faire une document qui puisse relater l’histoire de cette ville effacée des regards pour que nous disposions d’un outil de souvenir. J’ai bien vu le trajet pour se rendre à Gagnon. Mais j’ai besoin de plus d’infos que ça; de quoi a l’air la route qui mène sur les lieux? à quoi dois-je m’attendre en arrivant là-bas? Que reste-t-il sur les lieux qui soit identifiable? Etc…

    Si vous êtes en mesure de m’instruire sur le sujet, n’hésitez pas à m’écrire;

    Sylvain Lebreux

    • Lambert Cusson dit :

      Vraiment un beau coin de pays. À environ 390 km au nord de Baie Comeau. De la petite ville de Gagnon ne reste à présent que le drapeau de la municipalité et quelques photos accompagnées d’un mot touchant des fiers habitants. La nature a bien repris ses droits, mais sur la route 389 apparait tout d’un coup un terre-plein, des plaques d’égouts, des trottoirs avec les entrées qui ne mènent plus qu’à la végétation. Certains habitants sont maintenant 200 km plus au nord à Fermont et certains ont encore un chalet à Gagnon où les ours sont dorénavant plus nombreux que les humains. L’incensé Mario Dumont voulait y envoyer les Québécois qui refusent le bolchevisme sanitaire pour soi-disant contrer le Covid-19… Visité cet été au beau milieu de la plandémie. J’ai adoré le voyage, j’y retournerai lorsque le Labrador sera enfin ouvert aux Québécois.

  26. Sylvain Levesque dit :

    Bonjour a tous ceux qui ont laisser des commentaires sur leur passage a gagnon ville moi aussi j ai grandi la de 1962 a 1979 que j ai quitter pour joindre l armee ca me manque beaucoup gagnon de ne plus avoir de point d attache ca me brise le coeur j aimerais saluer quelques amis avec qui j ai grandi la bas et surtout jouer au hockey comme estellin normand lucien boulianne guy gauvreau alain lapierre remi gagne steven gaudreault noel robichaud salutations a vous tous .

  27. Sylvain Levesque dit :

    J ai oublier de remercier du fond du coeur sylvie devostbpour son travail gigantesque de faire des plaques et de les installer a gagnon pour qu ont se souviennent merci sylvie et a tous ceux et celles qui travailles tres fort pour faire des retrouvailles des anciens de gagnon comme yvette plourde et chantal poulin merci du fond du coeur.

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