Village forestier d’antan

Village forestier d’antan dans la municipalité de Franquelin

Le Village forestier d’antan est un centre d’interprétation aménagé sur le territoire de la municipalité de Franquelin, située dans la région administrative de la Côte-Nord, qui est née grâce à l’industrie forestière.

Le village, protégé du vent par les massifs des Laurentides, offre de beaux panoramas. Mais son attrait le plus remarquable est la reconstitution d’un village historique, habité autrefois par des bûcherons, qui vivaient isolés dans des camps de bois rond et des conditions d’hygiène difficiles.

Parmi les employés qui vivaient sur le chantier, on comptait des jobbeurs ou jobbers (contremaîtres), des forgerons, des mesureurs, des charretiers, des bûcherons, des draveurs, des commis, des cuisiniers et bon nombre d’ouvriers indispensables pour mener à bien l’exploitation forestière.

Le Village forestier d’antan a été créé afin de témoigner du labeur de ces gens. Ce centre d’interprétation présente la vie en forêt et la coupe du bois à Franquelin entre 1916 et 1960.

Les visiteurs peuvent voir les bâtiments aménagés à l’ancienne et découvrir un grand nombre d’objets d’époque utilisés sur les chantiers forestiers. On peut également visionner des documentaires audiovisuels.

Voici quelques termes mentionnés sur le site officiel du Village forestier d’antan :

le jobber (jobbeur) ou contremaître : il dirige les opérations forestières et le travail des bûcherons. Administrateur du chantier, son bureau (office) sert aussi d’infirmerie.
le commis : assistant du jobber et administrateur adjoint.
le cook ou cuisinier : il sert des repas généreux car les bûcherons consomment d’énormes quantités de nourriture.
le mesureur : représentant de la compagnie, il s’assure de la conformité des cordes de bois apportées par les bûcherons. Le mesureur et son assistant ont été formés à l’école de Duschesnay.
le garçon d’écurie et le forgeron: ils s’occupent des chevaux qui représentent le moteur du chantier. Les chevaux transportent le bois du lieu de coupe jusqu’aux cours d’eau. Le forgeron peut aussi inventer, fabriquer, et réparer toute sortes d’objets.
la limerie : endroit où les bûcherons liment leurs haches, sciottes, scies mécaniques et autres outils. Cette tâche est accomplie le dimanche, seule journée de congé. Le bûcheron peu habile confie parfois cette tâche à l’un de ses confrères en échange de tabac.
l’atelier : endroit où l’on répare les scies mécaniques, les snowmobiles (auto-neiges), les camions et les bobsleights.
la dalle : système de transport qui permet de faire franchir au bois des distances de plusieurs kilomètres en récréant un chenal à l’aide de planches.
le bateau pointeur: un outil des draveurs qui les aide à tenir en équilibre sur les pitounes qui flottent sur la rivière.
la tour du garde-feu : poste d’observation pour s’assurer qu’il n’y a pas de feux de forêt. Le garde-feu travaille toujours seul.
les bécosses : toilette publique située à proximité du camp.