Côte-Nord

Tourisme en Minganie

Tourisme en Minganie

Tourisme en Minganie

En Minganie, la forêt recouvre la grande majorité du territoire, occupant plus de 80% de la superficie totale de la région, soit 100 mille kilomètres carrés, alors de vastes espaces forestiers conditionnent le développement touristique en Minganie.

Au niveau touristique, la Minganie bénéficie d’attraits majeurs uniques au Québec :

Les activités reliées à la chasse et à la pêche, sont des produits vedettes offerts par la Minganie, cependant, les infrastructures, comme les pistes cyclables, la signalisation, les panneaux d’interprétation, les circuits avec guides pour le canoë-camping, les excursions diverses, les structures d’accueil ne sont pas encore très développées, quoique les autorités de la Minganie ont déjà mis en place d’ambitieux projets qui doivent changer la situation à court terme. Ces projets visent à élever significativement le nombre de touristes visitant la Minganie annuellement (il y en a 30 mille pour le moment, mais la Minganie veut doubler ce nombre dans un futur proche).

En tout cas, on travaille pour améliorer la piste de motoneige qui traverse la Minganie d’est en ouest, la reliant avec les régions avoisinantes. On développe le réseau des excursions-croisières en mer pour l’observation des mammifères marins, les oiseaux aquatiques et les monolithes sur les îles avoisinantes. Les randonnées en kayak de mer prennent beaucoup d’ampleur. Néanmoins, la plongée sous-marine n’est pas encore bien établie, quoique des cours de plongée se donnent en saison.

La chasse et la pêche sont très populaires en Minganie grâce à la diversité et l’abondance de la faune locale.

Remarquons que les deux communautés autochtones, soit Nutashquan (variante graphique : Nutaskuan, près de la ville de Natashquan) et Ekuanitshit (Mingan) invitent les touristes qui ont envie de découvrir des traditions montagnaises. On peut y pratiquer ces activités : la descente de rivière en canot, la raquette, les dégustations de mets typiques, la pêche, l’hébergement en tipi et autres.

Plusieurs sentiers pédestres sont déjà aménagés en Minganie. Ils parcourent les rives des rivières Manitou et Magpie, allant de l’est de Baie-Johan-Beetz à l’ancienne mine de Feldspath.

Le camping est très populaire et il y a beaucoup de sites de camping dans différentes localités : Longue-Pointe-de-Mingan, Havre-Saint-Pierre, Aguanish, Natashquan et sur différentes îles de l’Archipel-de-Mingan (environ 10 sites) et sur l’île d’Anticosti (environ 6 sites).

En hiver, plusieurs activités hivernales se pratiquent en Minganie : la motoneige, la pêche blanche, les excursions en traîneau à chiens, le camping d’hiver, l’hébergement en igloo, le trappage avec guide, la raquette, le ski de fond.

Nous recommandons chaleureusement l’agence de voyages CoSte : VoyagesCoste.ca, la seule agence de voyage œuvrant sous forme de coopérative de solidarité en tourisme équitable pour la Basse Côte-nord, l’île d’Anticosti et Minganie.

Municipalité de Baie-Johan-Beetz

Autrefois, le territoire de la municipalité de Baie-Johan-Beetz, située à 60 km à l’est de Havre-Saint-Pierre, était identifié sous la dénomination de Piastre Baie, provenant de l’expression montagnaise piashite-pets. là, où l’eau passe par-dessus, ou encore, selon certains, remontant au mot piashitibé, baie sèche ou là où l’eau monte. Cette appellation a donné naissance à une foule de variantes dont, entre autres Piashti Bay, Pillage Bay, Baie du Pillage, Piastibe, Piashte Bay, Pistebe. Peut-être pour ce motif ou encore par crainte de se couvrir de ridicule en se disant citoyen de Piastre Baie, les résidents manifestent le désir de modifier le nom du village en Baie-Johan-Beetz, dès 1910, intention qui ne se concrétisera officiellement que 55 ans plus tard avec la création de la municipalité.

Cependant, il faut reconnaître que la dénomination amérindienne reflétait davantage le lien avec la topographie puisque, à marée basse, la baie est sèche et que même les navires de tonnage moyen doivent attendre que l’eau monte avant de s’y engager. Le motif d’attribution de ce nom unique en toponymie québécoise repose sur la présence à l’action de Johan Beetz (1874-1949), d’origine belge qui se fixe à la fin du XIXe siècle (1897-1922) dans la baie qui portera son nom. Il s’y installe pour pratiquer l’élevage des animaux à fourrure et démontre une grande ferveur de naturaliste, particulièrement pour l’élevage du renard. Un projet de route reliant cette municipalité à Havre-Saint-Pierre, avancé en 1987, permettrait, s’il se concrétisait, de désenclaver la population captive localement. Le blason populaire attribué aux citoyens, soit Paspébiacs, rappelle que maints pionniers étaient originaires de Paspébiac, en Gaspésie.

Lac Menier

À 18 kilomètres au nord du camp sportif de Rivière-à-la-Loutre dans l’île d’Anticosti, s’étend le lac Menier, d’un diamètre d’à peine 500 mètres. Il constitue l’une des sources de la rivière à la Loutre. Ce nom. Qui paraît sur une carte topographique de 1976, évoque celui de la célèbre famille de manufacturiers – chocolatiers français qui posséda l’île de 1895 à 1926.

motel manic

Motel Manic au pays de la Manicouagan, 36 unités propres et confortables, TV – téléphone, salle à manger, Bar-Salon. Venez nous rencontrer… Carte postale des années 1970.

Voir aussi :

2 Comments

  1. Jacqueline Tondreau dit :

    Un ami du Chili me demande l’origine du mot  »Anticosti ». J’ai fait une recherche et n’ai rien trouvé. Merci

  2. admin dit :

    Selon http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/toposweb/fiche.aspx?no_seq=177366 : … dans le Grand Insulaire d’André Thevet (1586) dit: « les sauvages nomment (l’île) Naticousti ». Sur une carte de 1600 du Hollandais Heylyn, le nom Anticostie appariat et chez Champlain sur des cartes dressées en 1612 et 1613, on lit Anticosti et Anticosty. (Source : Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996…)

    Selon le site Interent http://www.comettant.com/biblioth%C3%A8que/damase-potvin-anticosti/page-2: Le nom serait plutôt d’origine espagnole que de provenance indienne. Car il est très probable que l’île reçut ce nom avant Jacques Cartier et qu’il lui fut donné par les Espagnols et les Basques qui firent la pêche dans ces parages avant l’arrivée du découvreur. Et « Anticosti » serait un mot composé espagnol: « Ante » – avant, et « Costa » – côte: Avant la Côte…

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