Municipalité régionale de comté de Sept-Rivières
La municipalité régionale de comté des Sept-Rivières (code géographique : 971) se trouve dans la région administrative de la Côte-Nord, longeant le fleuve Saint-Laurent. La MRC de Sept-Rivières a été créée le 18 mars 1981 en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Elle est située à 600 kilomètres de Québec et la région se situe à l’est de la MRC de Manicouagan et est bordée au nord par la MRC de Caniapiscau, au sud par le golfe du Saint-Laurent, et à l’est par Minganie.
La MRC des Sept-Rivières, vouée principalement à l’exploration de riches ressources forestières, fauniques et hydroélectriques, occupe une superficie de plus de 32 150 kilomètres carrés. Son relief est caractérisé par une mince bande côtière assez urbanisée et un arrière-pays, parsemé de cours d’eau et de vastes forêts.
Auparavant, la MRC de Sept-Rivières était composée de cinq municipalités et d’un Territoire non organisé ou TNO Lac-Walker (notamment, Rivière-Pentecôte, Port-Cartier, Gallix, Sept-Îles et Moisie). En 2003, toutefois, des regroupements municipaux ont fait en sorte que la MRC de Sept-Rivières est maintenant composée de deux villes et de deux TNO.
C’est le 12 février 2003 que la Municipalité de Gallix et des Villes de Sept-Îles et Moisie se sont fusionnées, tandis que 19 février 2003 la Municipalité de Rivière-Pentecôte et de la Ville de Port-Cartier se sont également regroupées.
Sept-Rivières est renommée, comme bien son nom l’indique, pour ses nombreux lacs et rivières. Des rivières dénotent une exploitation particulière pour la pêche au saumon. Des barrages hydroélectriques ont été construits sur la rivière Sainte-Marguerite. La municipalité est célèbre par les activités nautiques tels que le kayak de mer, la plongée sous-marine, l’observation des baleines ou des oiseaux marins.
Une grande partie du massif des monts Groulx situés dans la MRC de Sept-Rivières est consacrée aux fins récréo-forestières, ce qui est logique considérant que l’affectation récréo-forestière correspond à la forêt boréale qui couvre plus de 90 % du territoire de la MRC de Sept-Rivières. On y dénombre aussi les territoires de gestion faunique, tels que les ZEC, la réserve faunique Port-Cartier / Sept-Îles et les aires propices au développement des pourvoiries.
Une réserve de biodiversité qui prendrait le nom de la Réserve d’Uapishka est en train d’être créée dans les monts Groulx.
La culture amérindienne fait partie de la culture de la région. Les modes de vie des amérindiens peuvent être découverts aux musées et artisanats. Il est aussi possible de vivre une expérience traditionnelle innue avec des mets authentiques sous une tente indienne.
Un autre élément caractérise la culture de la MRC, soit la mer et la pêche, la chasse, les grands espaces font partie de la culture générale.
Côté économique, la MRC de Sept-Rivières élabore un projet d’un chemin reliant la région du Nord, soit Fermont, Labrador-City, Wabush à la région du Sud : Port-Cartier et Sept-Îles.
Les projets hydroélectriques dans la région s’inscrivent aussi dans le cadre d’un développement durable. Au cours des prochaines années, prendra une grande importance l’exploitation du territoire du Haut Sainte-Marguerite.
Quant à la situation démographique, l’économie de la MRC de Sept-Rivières fût durement touchée par la crise du fer au début des années 2980 et en conséquence, durant la décennie 1980, sa population n’a cessé de décliner jusqu’à l’arrivée de l’Aluminerie Alouette et d’Uniforêt Scierie-Pâte Inc. dans les années 1990, ainsi que la construction du barrage hydroélectrique de la Sainte-Marguerite-3 pour stabiliser la situation.
Cependant, la fin des travaux de construction de la Sainte-Margurite-3, la baisse du prix des métaux, tels que le fer et l’acier causent de nouveaux problèmes, malgré les travaux de la construction de la phase II de l’Aluminerie Alouette, qui est venue mettre un baume sur l’économie fragile pour la deuxième fois.
Attraits principaux de la MRC de Sept-Rivières :
Le lac Walker qui est un lac glaciaire de 30 kilomètres de long, avec ses plages, de longs sentiers et des parois vertigineuses.
La chute MacDonald, où un belvédère et une passerelle ont été aménagés. D’ailleurs, il y en a des cavernes, un sentier et autres attraits.
Plusieurs territoires aménagés pour la chasse, la pêche de l’omble de fontaine, des réserves fauniques, telles que la forêt de la réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles.
Notons finalement que le Circuit gourmand a été aménagé sur le territoire de la MRC de Sept-Rivières dans le but de mettre en valeur les produits bioalimentaires de la Côte-Nord et par le fait même proposer un produit touristique unique. Créé en 2008, circuit gourmand vise à accroître l’offre touristique régionale, encourager l’achat local, faciliter le réseautage entre les promoteurs et encourager le développement de nouveaux produits et la 3e transformation alimentaire.
Des activités d’animation sont organisées chaque été pour faire découvrir aux touristes et à la population locale les produits régionaux. En 2010, le territoire du Circuit gourmand a pris de l’expansion en s’étendant sur toute la MRC de la Minganie. Aujourd’hui, de petit parcours local, ce circuit est passé à circuit régional, soit de Tadoussac à Natashquan.
Lac Premio-Réal
Recueillant les eaux de plusieurs petits lacs au nord et de quelques ruisseaux, cette nappe d’eau de 3 km de longueur, située à près de 610 m d’altitude et à 90 km de la Côte-Nord, constitue l’une des sources de la rivière Nipisso qui se jette dans la rivière Nipissis, tributaire nord-est de la rivière Moisie. Elle est entourée d’un relief qui s’élève à environ 762 m d’altitude. Ce nom honore la mémoire de José Antonio de Lavalle y Romero, comte de Premio-Réal, chevalier, grand-croix de l’Ordre du Saint-Sépulcre, consul général d’Espagne à Québec en 1877. Il fut parmi les tout premiers conférenciers de la Société de géographie de Québec. Le 29 avril 1880, il traitait des îles Saint-Pierre et Miquelon et, le 28 février 1881, de Terre-Neuve. En 1881, son nom paraît dans la liste des membres (à titre honoraire) de cette société. L’arrêt ferroviaire Premio de la voie ferrée Sept-Îles – Schefferville, à 6 km à l’ouest du lac, paraît sur une carte du Québec en 1962, et Lac Premier Réal sur une carte topographique de 1960. Ce dernier patronyme sera écrit avec le trait d’union pour la première fois dans le « Répertoire géographique du Québec » en 1969.
Coordonnées de la MRC de Sept-Rivières :
106, rue Napoléon, bureau 400
Sept-Îles
Québec
G4R 3L7.
Téléphone : 418 962-1900.
Site Web de la MRC de Sept Rivières : septrivieres.qc.ca.
À lire aussi :
Code Municipalité
- 97904 Lac-Walker
- 97022 Port-Cartier
- 97902 Rivière-Nipissis
- 97007 Sept-Îles