Côte-Nord

Old Fort Bay

Old Fort Bay

Old Fort Bay (Vieux-Fort)

Vieux Fort ou Old Fort est l’un de trois villages qui composent la municipalité de Bonne-Espérance, située sur la Basse-Côte-Nord.

Old Fort quoique peu connu, est l’un des villages les plus anciens du Québec et du Canada. On raconte que Jacques Cartier y fit une halte en 1534, dans le lieu Port-Saint-Servan, à l’ouest d’Old Fort, près de l’embouchure de la rivière d’Old Fort.

Cartier y érige une croix et passe quelques jours. Cependant, rien dans les récits de Cartier ne laisse supposer que c’était ici que le célèbre malouin débarqua. Toutefois, aucun doute ne demeure quant à la présence des pêcheurs basques et bretons dans ces parages pendant tout le VIIe siècle. Il est bien connu qu’ils construisirent des postes, des fours pour transformer l’huile des baleines et venaient par centaines. On y a trouvé un grand nombre d’outils, des restes d’armes, des barils, des harpons basques et d’autres objets, confirmant ces faits.

Certains historiens sont même d’avis que Brest, la mystérieuse capitale bretonne de la pêche, citée dans plusieurs sources anciennes comme étant le centre de la pêche de ce côté de l’Atlantique, se trouvait désigner le site actuel d’Old Fort. Son nom actuel vient des fortifications qui furent érigés par Augustin Legardeur, Le Sieur de Courtemanche, marchand en fourrures, auparavant officier de la Marine française, en 1702.

M. Courtemanche construisit aussi une petite usine de transformation de la pêche. Mais le fort fut détruit par des Inuits qui l’attaquèrent au cours de leurs guerres contre les Montagnais, peuple amérindien allié aux Français. Ces guerres portaient sur des domaines de pêche et de chasse.

Au XIXe siècle, vers 1825, plusieurs familles de Terre-Neuve y viennent pour s’établir. Jusqu’à nos jours, tous les résidents du village sont d’expression anglaise.

Aujourd’hui, la plupart des résidents travaillent dans l’industrie de la pêche. En été, plusieurs déménagent dans les îles de l’archipel d’Old Fort pour y pêcher et sécher le poisson. D’autres travaillent comme guides et cuisiniers pour les touristes qui viennent dans ces lieux en plus grand nombre chaque année. On y pêche la morue et le saumon de l’Atlantique. La cueillette des pétoncles est également très répandue.

bonne-espérance

Bonne-Espérance au milieu du XXe siècle. Image libre de droits.

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1 commentaire

  1. Marc Gauthier dit :

    il y a tu encore des restes du vieux fort ?

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