Municipalité régionale de comté de Caniapiscau
La MRC de Caniapiscau (code géographique: 972) fait partie de la région administrative de la Côte-Nord et est située dans la partie nord de la région, entre le 51e et le 55e parallèle. La MRC de Caniapiscau a été constituée le 1er janvier 1982.
Le territoire de la MRC de Caniapiscau couvre une superficie de plus de 81 000 kilomètres carrés, ce qui en fait la deuxième MRC du Québec quant à la superficie. Les territoires urbanisés de la MRC occupent moins de 5% de la superficie et la plus grande partie du territoire est occupée par des territoires non-organisés. Outre le site inhabité de l’ancienne ville de Gagnon, le territoire regroupe deux villes, soit Fermont et Schefferville. Cependant, la population totale de ces deux villes ne regroupe aujourd’hui que 2 500 résidents.
Le premier essai pour cartographier cette région a eu lieu en 1755, quand Monsieur Bellin, ingénieur du Roi et de la Marine, a composé une carte sur laquelle la région correspondant aux environs de Mont Wright et des lacs Wabush et Carol fut identifiée sous l’appellation de «le pays des Attik Iriniouetchs», ce qui signifie le «pays des gens du caribou».
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Le développement de la région Caniapiscau commence avec l’exploitation minière en 1866. Cette année-là, une expédition d’exploration menée par le Père Babel, un missionnaire catholique, a découvert d’importants dépôts ferreux au sud du Lac Knob, près de Schefferville. Dans les années 1894 et 1895, Albert P. Low a découvert des gisements de fer de la fosse du Labrador dans la région de Schefferville.
Les premiers résidents permanents s’installent dans ces lieux après que la Compagnie de la Baie d’Hudson fonde un poste de traite à Fort Mckenzie en 1914. Mais ce n’est qu’au début des années 1950, après l’arrivée de l’Iron Ore Company of Canada dans la région du Lac Knob, à proximité de Schefferville, que cette ville devient célèbre.
D’autres compagnies minières commencent à y travailler dans les années 1960. Soit la Québec Cartier Mining qui exploite les sites miniers de Lac Jeannine et de Mont Wright. Ainsi que Sidebec-Normines qui possède le site minier de Fire Lake.
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De nos jours, une seule mine reste en exploitation à Caniapiscau, celle du Mont-Wright qui se trouve à une quinzaine de kilomètres de Fermont. Toutefois, depuis peu de temps, plusieurs projets majeurs de développement minier sont en train de se concrétiser dans la région de Schefferville, avec des compagnies minières d’exploitation du fer comme New Millenium ou la Compagnie minière Consolidated Thompson Iron Mines.
La MRC de Caniapiscau est bien connue comme paradis de la chasse et de la pêche, de l’aventure nature, et de plusieurs activités de plein air. Notons que les troupeaux de caribous de la rivière George comptent plus de 400 mille têtes et que c’est l’un des plus grands troupeaux d’animaux sauvages au monde en dehors de ceux d’Afrique.
Cependant, aucune route ne relie Fermont à Schefferville et le coût du transport aérien est exorbitant. Le seul lien terrestre avec le «sud», reste donc la route 389, Trans-Québec-Labrador qui dans le trajet entre Baie-Comeau et Fermont est rudimentaire, même si cette route 389 constitue un atout important pour le tourisme dans la région.
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Notons que l’immense territoire de la MRC de Caniapiscau est un terrain de jeu pour les adeptes de plein air et d’aventure, été comme hiver. Il englobe les villes de Fermont et de Schefferville, et les communautés autochtones de Matimekush-Lac John (nation innue) et de Kawawachikamach (nation naskapie). La route 389 relie Baie-Comeau à Fermont en passant par deux centrales hydroélectriques, Manic-2 et Manic-5. Elle traverse la forêt boréale, longe le réservoir Manicouagan, les monts Groulx et mène à la minière du mont Wright. Les routes 500 et 501 prolongent la route 389 vers le Labrador. À partir de Sept-Îles, le train ou l’avion permettent de se rendre à Schefferville.
Lac Barbel
La ville minière de Gagnon, fermée depuis 1985, s’élevait sur la rive sud-est de ce lac de la Côte-Nord, d’une superficie de 15 km2. Il constitue la source de la rivière Beaupré qui se jette, au sud, dans le réservoir Manicouagan. Attribué en 1943, ce nom honore Jacques Barbel (vers 1670-1740). Arrivé jeune dans la colonie, il occupe les fonctions de sergent de la garnison de Québec en 1687.
Protégé, selon certains, du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil, Barbel amorce une brillante carrière en devenant juge sénéchal de Lauzon en 1703, notaire royal à Québec, la même année, et greffier en chef du Conseil supérieur, en 1721-1722. À cette époque, intéressé par le commerce maritime, Barbel possède deux navires. Propriétaire d’un fief seigneurial, d’ailleurs contesté, sur l’île d’Orléans, ce notable résidait à Québec en 1739, rue Saint-Louis, dans la maison où allait mourir Montcalm. Ambitieux et travailleur acharné, Jacques Barbel laissera cependant bien des dettes à son décès. Ce nom paraît dans le Répertoire géographique du Québec (1969).
Coordonnées de la MRC de Caniapiscau :
C. P. 1420
Fermont
Québec
G0G 1J0.
Téléphone : 418 287 5339.
Site internet : caniapiscau.net.
Code Municipalité
97908 TNO Caniapiscau
97035 Fermont
97912 TNO Lac-Juillet
97914 TNO Lac-Vacher
97906 TNO Rivière-Mouchalagane
97040 Schefferville