Historique de Saint-Augustin

Historique de la Municipalité de Saint-Augustin

Historique de Saint-Augustin. Implantée à 70 km au sud-ouest de Rivière-Saint-Paul sur la Basse Côte-Nord, Saint-Augustin occupe l’extrémité sud d’une large pointe qui sépare la baie du Nord-Est de la rivière Saint-Augustin.

C’est dans le cadre de la restructuration de la municipalité de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent que le village de Saint-Augustin a accédé au statut de municipalité en 1992, décision officiellement effective à compter du 1er janvier 1993.

L’histoire augustinienne remonte au début du XVIIIe siècle alors qu’un village s’est formé autour d’un poste de traite établi par la Compagnie de la Baie d’Hudson avant 1720. Identifié sous l’appellation de Saint-Augustin-Saguenay, reprise en 1893 pour le bureau de poste, il a connu une progression lente jusqu’à ce que la Basse-Côte-Nord soit ouverte vers 1920, au peuplement libre. En 1870, on a procédé à la reconstruction du poste de traite. En fait, c’était le théâtre de nombreuses activités de chasse, de pêche et de traite.

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L’endroit tire son nom de celui du premier concessionnaire d’une longue bande de terre. S’étendant « depuis la rivière appelée Kegaska jusqu’à celle nommée Kesesakion (Quessessaquiou. Kessessakiou) ». Accordée en 1702 et pour une durée de dix ans à Augustin Le Gardeur de Courtemanche (1663-1717). Nommé commandant de roi de la côte du Labrador en 1714.

Au fil des ans et compte tenu d’une présence anglophone significative, la forme anglaise St. Augustine figure notamment sur une carte de Robert Sayer (1786), sous la forme de S. Augustin R.. On l’a pu relever d’ailleurs nombre de fois. Très populaire, le prénom d’Augustin Le gardeur de Courtemanche s’associe en outre à une rivière, à une baie. Tout comme à un archipel, à une passe, à un havre et à un canton.

En 1986, les lieux comptaient 833 Augustiniens de langue anglaise, montagnaise et française. Leurs ancêtres venaient de Terre-Neuve, des provinces de l’Atlantique. Aussi de la Gaspésie, notamment de la baie des Chaleurs. Tout comme de quelques paroisses de la Rive-Sud du Saint-Laurent.

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