Guerre des fourrures

Guerre des fourrures

En 1659, deux coureurs de bois français, Pierre-Esprit Radisson et son beau-frère Médart Chouart Des Groseillers, apprennent des Amérindiens Cris l’existence d’une contrée riche en fourrures, située entre le lac Supérieur et la baie d’Hudson.

De retour à Québec, ils en rédigent un rapport officiel. Ils sont d’avis qu’en exploitant ces fourrures du Grand Nord, il serait possible de contourner les tribus Iroquois avec qui les Français sont en guerre. Les autorités, sont toutefois plus intéressés par la vallée du Mississippi.

Ce sont des anglais qui financent, finalement, une expédition en 1668 qui est culminée par la découverte de la route de la baie James et la création des premiers comptoirs sont créés.

En 1670, le roi de l’Angleterre accorde le monopole du commerce dans la baie à un groupe de négociants et d’aristocrates anglais qui forment la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Ce affaires prospèrent. La compagnie achète les fourrures, et commercialise les produits à bas prix. Les Français perdent le terrain.

Face à la situation, ils décident d’ouvrir leurs propres comptoirs dans le Témiscamingue, l’Abitibi et la Baie James. En 1682, la Compagnie du Nord est formée à Montréal qui procède à construire le Fort Bourbon, sur la rivière Nelson.

En 1685, la Compagnie du Nord obtient le monopole de la traite pour une durée de 20 ans.

De longues batailles entre les Français et les Anglais suivent. En 1686, le commerçant Pierre Chevalier de Troyes part avec une centaine d’hommes vers la baie d’Hudson afin de détruire les postes anglais. Il traverse le Témiscamingue et l’Abitibi et s’empare en effet de la majorité des comptoirs britanniques.

À la fin du XVIIe siècle, les Britanniques abandonnent les derniers postes dans la zone. La guerre des comptoirs est terminée avec une victoire provisoire des Français.

tadoussac poste de traite
Tadoussac, le premier poste de traite permanent des Français en Amérique du Nord, photo des années 1860. Image libre de droit.

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