Attraits de Rivière-Au-Tonnerre

Attraits de la municipalité de Rivière-au-Tonnerre

Attraits de Rivière-au-Tonnerre : Porte d’entrée de la Minganie, la municipalité de Rivière-au-Tonnerre inclut deux villages (Sheldrake et Rivière-au-Tonnerre) pour une population totale d’environ 300 habitants. On y retrouve aussi quelques anciens villages, tels Rivière-Chaloupe et Rivière-aux-Graines qui deviennent aujourd’hui des lieux de villégiature.

Aventures en nature

Voyages Coste (Coopérative de solidarité en tourisme équitable). 454 rue Jacques-Cartier. Ouvert à l’année. Agence de voyages; forfaits en Côte-Nord; Minganie; Île d’Anticosti; Basse-Côte-Nord; Plusieurs services.

Chute Manitou. Km 1088 route 138. 2 km – Linéaire – 12 juin au 17 septembre. Chute de 35 mètres; plusieurs escaliers; services au bureau d’accueil.

Belvédère Coste. Rue de la Mer. Accessible à l’année.

Chute au Tonnerre. Rue de la Forêt. 1 km – Linéaire – Mai à novembre.

Sentier du Sault Blanc. Km 1080 route138. 4 km – Linéaire – Accessible à l’année.

Attraits de Rivière-au-Tonnerre : Culture, histoire vivante et activités intérieures

Église de Rivière-au-Tonnerre. 18 rue de l’Église. 1er juin au 22 septembre. Visite audioguidée; monument de bois centenaire;
voûte de 8 mètres; motif taillé au canif.

Producteurs locaux et boutiques

Maison de la Chicoutai. Produits à la chicoutai; confitures; beurre; coulis; tisanes; Boutique en ligne; Plusieurs points de vente

Chez nous, art d’ici. 582 route Jacques-Cartier. 19 juin au 17 septembre. Création originale; animaux & oiseaux; verre fusion; bois flotté; métal; livre; bijoux; peinture.

Attraits de Rivière-au-Tonnerre : Restauration

La Marinière du Nord. 6 rue de l’Église. 1er mai au 30 septembre. Cuisine du terroir; produits marins frais; panier piquenique;
boutique.

Hébergement

L’Escale LAM-AIR. 454 rue Jacques-Cartier. Ouvert à l’année.

Vacances Minganie. 398 rue Jacques-Cartier. Ouvert à l’année. 4 unités.

Complexe locatif La Familia. 450 route Jacques-Cartier. Ouvert à l’année. 9 unités.

Historique de Rivière-au-Tonnerre

Le nom Rivière-au-Tonnerre vient du son que fait la rivière en descendant les chutes du Grand Sault. Ces chutes se trouvent à 8 kilomètres du village que la rivière traverse.

Les voisins les plus connus de la localité sont Sept-Îles à 120 km de distance à l’ouest, Havre-Saint-Pierre qui se situe à 100 km à l’est et l’île d’Anticosti.

Le village de Rivière-au-Tonnerre voit le jour en 1853. Les premières familles décident de s’y installer, d’abord et avant tout par souci pratique. Provenant surtout de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, ces gens fondent les bases de ce qui sera bientôt une petite municipalité de pêcheurs.

Le village reprend rapidement des forces après l’incendie de 1882. Ses habitants se font de plus en plus nombreux. Ensuite un autre « problème » se profile à l’horizon, celui du rationnement. L’absence de route menant à la ville ne facilite pas les choses, de même que les conditions atmosphériques difficiles à lesquelles les habitants font face, l’hiver venu. Ces divers obstacles ne sont cependant pas infranchissables. La route est longue et dure, surtout l’hiver, mais hommes et bêtes arrivent à bon port avec les denrées essentielles. Jusqu’en 1957, ce système assure la survie des habitants. Débute alors la venue d’avions appartenant à la compagnie les ailes du Nord et Pacifique canadienne. Des navires remplacent alors les cométiques.

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L’accroissement de la population de Rivière-au-Tonnerre pousse également les communautés religieuses à venir s’y installer. Ce sera notamment le cas pour les Filles de Jésus de 1903 à 1912, les Sœurs de l’enfant-Jésus de Chaffailles de 1912 à 1917, les Sœurs de la charité du Québec en 1954, les Sœurs du Saint-Rosaire de 1976 à 1991 et les Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus-Marie en 1979.

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On décide en 1905 d’entreprendre des travaux d’envergure pour que la municipalité soit désormais dotée d’une église digne de ce nom. La construction dure six ans et l’équipe de bâtisseurs constituée de villageois érige face au fleuve Saint-Laurent une magnifique chapelle de style normand à la toiture semi cathédrale. Les bénévoles vont jusqu’à sculpter au canif les boiseries encore intactes aujourd’hui. L’église de Rivière-au-Tonnerre, véritable joyau, reste encore l’un des plus beaux bâtiments du genre à ce jour sur la Côte-Nord.

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Lorsque la disparition des poissons semble se confirmer, les pêcheurs se tournent vers le crabe des neiges, espèce qui pullule dans la région. Ces crustacés ressemblant à des araignées qu’on rejetait autrefois à la mer, ne savant pas trop qu’en faire, font maintenant fureur et leur prix ne cesse d’augmenter. Le marché s’agrandit même jusqu’au Japon. De 1975 à 1985, Rivière-au-Tonnerre préservera fièrement son titre de « Capitale du crabe ». Un nombre de fêtes et festivals saluent la réussite de la petite municipalité.

Fléau de bien des villages québécois, l’exode rural touche aujourd’hui également Rivière-au-Tonnerre. Lorsque l’usine ferme ses portes en 1988, de nombreux travailleurs se voient perdre leur emploi. Beaucoup partent vers la ville la plus proche, Sept-Îles, dans l’espoir d’y obtenir un nouveau travail. Ceux qui restent tentent tant bien que mal de développer l’industrie locale. Outre le crabe des neiges, la pêche commerciale tourne autour de divers produits comme le bigorneau, le pétoncle et le flétan. Les rivières du coin fournissent aux villageois une source de revenus indispensable avec le tourisme.

De nombreux visiteurs de la ville trouvent en Rivière-au-Tonnerre un petit paradis d’une beauté paisible et mélancolique avec ses plages interminables et un sentiment d’infini qu’on ne retrouve nulle part ailleurs au Québec.

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Construction de l’église de Rivière-au-Tonnerre, en 1906. Image libre de droits.

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