Voyage et santé

Voyage et santé

Lorsque vous planifiez un voyage hors du Canada, renseignez-vous auprès d’un médecin avant le départ.

Pendant un voyage à l’étranger, vous pouvez être exposés à des maladies infectieuses peu courantes au Canada.

L’Agence de la santé publique du Canada recommande vivement de s’adresser à une clinique médicale ou à un médecin au moins six semaines avant le départ afin d’évaluer les risques encourus lors d’un voyage vers un pays spécifique. Le spécialiste déterminera quels vaccins et quels traitements préventifs sont nécessaires, ainsi que les précautions que l’on doit prendre pour éviter de contracter une maladie. Le spécialiste indiquera des vaccins et des traitements contre le paludisme, le tétanos, la diphtérie, la rougeole, la coqueluche, la poliomyélite, la rubéole, les oreillons ou toute autre maladie potentiellement dangereuse.

Si vous voyagez avec un bébé ou de jeunes enfants, il faudra peut-être vous faire vacciner selon un programme spécial.

Certains vaccins et certains traitements préventifs prennent un mois ou même deux pour faire effet. En outre, pour entrer dans certains pays, les voyageurs doivent présenter un certificat prouvant qu’ils ont été vaccinés contre la fièvre jaune.

Pour des renseignements plus détaillés au sujet des problèmes de santé reliés à des voyages à l’étranger, consultez le site web de l’Agence de la santé publique du Canada : santevoyage.qc.ca.

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Le voyage, comme l’amour, représente une tentative pour transformer un rêve en réalité (Petite philosophie de l’amour, Alain de Botton, écrivain suisse). Photo : © GrandQuebec.com.

Rubéole

Cette fièvre éruptive, bénigne en général, et qui ne laisse guère de séquelles, même chez les enfants, peut cependant, dans certains cas, lorsqu’elle frappe une femme enceinte surtout au début de sa gestation, entraîner des répercussions sérieuses sur l’embryon ou le fœtus au point de vue neuropsychique.

Cette notion d’acquisition récente (Greg, 1941) a été précisée peu après par Swan, Tostevin, Moor et Black, qui apportent deux séries de cas très démonstratifs, de nombreuses observations ont été publiées depuis ; mais les statistiques de fréquence et de proportion varient suivant les auteurs, toutefois, la corrélation est frappante. Cette répercussion neuropsychique, notable dans une épidémie australienne, a été signalée quelquefois en France aussi (Debré, Heuyer, Lévi-Solal, Desclaux et Mlle Morlon).

L’arriération intellectuelle est le fait dominant chez l’enfant qui a souffert de la maladie maternelle pendant sa vie intra-utérine et c’est celui qui a frappé les premiers auteurs. Cette oligophrénie peut aller de l’idiotie la plus profonde (Heuyer) à une débilité simple et légère. Elle constitue souvent à elle seule tout le tableau clinique, mais elle peut s’associer aussi à d’autres malformations : hydrocéphalie légère ou microcéphalie, cataracte, malformation cardiaque, surdité et surdi-mutité.

Certains auteurs ont attribué à cette embryopathie rubéolique quelques faits de mongolisme.

Anatomiquement, l’oligophrénie rubéolique correspond à un certain degré d’aphasie cérébrale avec dilatation des ventricules.

Les enquêtes anamnestiques établissement que plus la rubéole de la mère est précoce (deux premiers mois de la grossesse), plus elle est lourde de conséquence.

La question de l’avortement à titre préventif, posée devant la Société française de Médecine légale, a été résolue par la négative en attendant des statistiques génétiques plus complètes.

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