Uber au Québec
UberX est une application mobile qui présente une carte géographique de la ville où se trouve la personne (le client) intéressée à trouver une voiture qui l’amène à sa destination. Sur cette carte on trouve l’emplacement en temps réel des voitures Uber disponibles. Les conducteurs de ces voitures sont des personnes qui ont été approuvées par l’entreprise Uber après une vérification de sécurité et d’autres facteurs. Le client peut voir le nom du conducteur, le genre de voiture et d’autres caractéristiques importantes. Le client choisit donc la voiture qui lui convienne et il indique sa destination.
Ensuite, il paie la course d’avance en utilisant la même application et en y introduisant un numéro de carte de crédit. Il n’existe aucune central de répartition de voitures, y les voitures ne sont pas équipées d’Interac.
L’entreprise empoche un pourcentage de la transaction, cependant, le total de la course sera en moyenne 30% moins cher que la même course en taxi « classique », au moins selon les prétentions d’Uber.
Bref, Uber permet au client de prendre le véhicule le plus près, suivre en direct la voiture avant son arrivée et être averti par SMS, payer par carte de crédit avant d’entreprendre la course, sans aucune répartition d’appels et avec un chauffeur dont le nom sera connu avant le début de la course.
Au Québec, la loi est assez claire et, selon cette loi, Uber entre dans la catégorie des transports en non dans la catégorie du covoiturage, contrairement aux prétentions de l’entreprise.
D’ailleurs, pour les taxis, on exige des inspections mécaniques, des taximètres scellés, des assurances, etc., sans parler d’un permis qui coûte une fortune.
Et puis, attendez que Revenu-Québec se mêle des dossiers de ces chauffeurs d’occasion pour ces « revenus autonomes » que les gens n’auront pas le goût de déclarer.
Un grand nombre d’opposants critiquent Uber pour la sécurité des passagers et par la sécurité des données confidentielles recueillies par l’entreprise (en fait, Uber ne ramasse plus de données que peu importe quel commerce sur Internet). Cette pratique est devenue illégale dans plusieurs pays du monde, dans un certain nombre d’autres, dont la province du Québec, au Canada, les partisans d’Uber ont eu des démêlés avec la justice. En fait, au Québec, en dehors de Montréal, les taxis relèvent de Commission des transports du Québec et à Montréal, c’est le Bureau de taxi de Montréal qui s’en occupe. Le Contrôle routier Québec et le Bureau du taxi de Montréal ont le pouvoir d’émettre des constats aux voitures qui remplacent les taxis « illégalement » (et le Contrôle routier Québec peut saisir des véhicules en plus d’émettre des constats).