Conseils pratiques

Sacs plastiques

Sacs plastiques

Histoire des sacs plastiques

Le 1er janvier 2008, une nouvelle ère débute au Québec : l’ère de la vie sans sacs plastiques, pour l’instant, une seule ville a interdit l’utilisation de sacs plastiques : la ville d’Huntingdon. Cette ville a pris la résolution écologique de ne plus rien emballer avec ce matériau. Le règlement a été adopté à l’initiative du maire de la ville, Stéphane Gendron, sur tout le territoire de cette ville de la Montérégie.

Aujourd’hui, à Huntingdon, même les journaux et les dépliants publicitaires doivent être protégés par autre chose que du plastique. Ce pas vers l’écologie d’une petite municipalité québécoise a sans doute enclenché un processus irréversible pour tout le Québec qui suivra probablement l’exemple de Huntingdon dans quelques mois.

Le sac plastique est apparu dans les années 1970 et a vite occupé sa place d’honneur dans le quotidien du Québec.

En 2006, la dernière année de l’utilisation des sacs plastiques sans aucune restriction ni sans la campagne contre ses sacs, les Québécois en utilisaient des milliards pour faire leurs emplettes. Selon Recyc-Québec, entre 1,4 et 2,7 milliards de sacs auraient circulé en 2006 sur le territoire du Québec soit l’équivalent d’environ 350 sacs pour chaque Québécois.

Les Français en utilisent 17 milliards par année et les Belges, 3 milliards de sacs par année. Aux États-Unis, on consomme annuellement près de 380 milliards de sacs de plastique, mais on y inclut d’autres emballages de toutes sortes. Taïwan utilisait 16 millions de sacs de plastique par jour avant de les interdire en 2001.

En général, le sac de plastique est devenu le symbole des habitudes de consommation des Québécois: on les utilise une ou deux fois pour ensuite les jeter.

Nul doute, le sac plastique est utile, mais est-il indispensable?

Remarquons que pour teindre les sacs de plastique, on utilise des pigments. Ce sont le dioxyde de titane (TiO2) et la craie (CaCO3), des pigments blancs sans lesquels les sacs sont transparents. Ces encres ne contiennent plus de métaux lourds, tels que le cadmium, le plomb et le mercure, mais elles comportent un solvant qui peut être de l’éthanol et de la résine.

Comme alternative aux sacs plastiques traditionnels, on propose des sacs biodégradables et donc écologiques, composés d’un plastique végétal qui contient jusqu’à 50% de produits naturels : amidon, un matériel composé de maïs, de pomme de terre et de blé, ainsi que d’un polyester d’origine fossile. Ce sac se dégrade totalement en quelques mois et ses éléments se réintègrent au cycle de la nature (ce qui ne veut quand même pas dire que c’est une raison pour les jeter n’importe où).

Ces sacs biodégradables peuvent servir à contenir les déchets destinés au compost, car ils peuvent être utilisés par compostage et peuvent donc être enfouis dans la terre. Cependant, ces sacs ne sont pas recyclables.

Les sacs biodégradables sont beaucoup moins consommateurs de réserves fossiles et d’émetteurs de gaz à effet de serre que les sacs plastiques.

En tout cas, le Québec est entré dans l’ère de l’écologie active, une ère sans sacs plastiques. Jadis, on a déjà vécu ainsi et on a survécu…

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Sacs plastics dans les bassin du Vieux-Port de Montréal. Photo : GrandQuebec.com

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