Comment laisser les pourboires au Québec
Le voyageur qui vient d’arriver au Québec apprendra avec étonnement qu’il convient de laisser entre 12% et 15% du prix annoncé aux chauffeurs de taxis, coiffeurs et barbiers, aux serveurs des restaurants, bars, brasseries et cafétérias (vous pouvez les laisser dans une petite boite à côté de la caisse), au livreur de commandes à domicile, au personnel hôtelier, mais l’on ne donne jamais de pourboire dans les salles de spectacle ni dans les cinémas.
Est-il obligatoire de laisser les pourboires ? Bien sûr que non. Par contre, c’est une tradition «nécessaire», parce que les salaires des serveurs sont vraiment bas (ou les propriétaires en profitent, sachant que vous laisserez un pourboire).
Pourtant, si lors du paiement de votre facture vous ne pensez pas au pourboire, attendez-vous à ce que la question « êtes-vous mécontent du service offert? » vous soit posée dans la plupart des cas, de la part du serveur.
Ces 12 à 15% du prix sont calculés hors taxes, soit laissez environ l’équivalent du montant des taxes mentionné sur le ticket de caisse. Mais si le service ne vous a pas plu, personne ne vous dira rien si vous sortez fièrement sans laisser un seul sou.
Certains restaurants et hôtels incluent le prix pour service dans leur facture, lisez-la donc avant de laisser le pourboire, il peut-être déjà inclus sur la facture.
Ah, oui, les portiers et les porteurs dans les hôtels reçoivent eux aussi des pourboires dont le montant est laissé à votre discrétion.
Calcul
Opération intellectuelle complexe, mettant en jeu le pouvoir d’attention et de concentration, la faculté d’abstraction et la mémoire, particulièrement sous sa forme de gnosie spécialisée.
La connaissance du calcul va généralement de pair avec le degré d’instruction pédagogique; mais il faut savoir qu’il y a, pour ce secteur, des aptitudes spéciales et des gens particulièrement bien doués et que même certains illettrés arrivent très bien à faire de tête des opérations importantes.
– Les troubles du calcul par déficit s’observent soit dans des états d’affaiblissement intellectuel diffus, soit dans des lésions cérébrales localisées.
a) Dans les états d’affaiblissement intellectuel, les démences au début (P. G., séniles), ils constituent un test de grande valeur pratique; encore faudrait-il tenir compte du degré d’instruction du sujet, de ses aptitudes antérieures pour le calcul et de sa profession (comptable, commerçant). On explorera aussi bien le calcul mental que le calcul écrit avec signes chiffrés.
b) Les troubles du calcul font partie intégrante de certains syndromes à substratum cérébral localisé Dans l’aphasie de Wernicke, et spécialement dans le cas de celle de la lecture. Mais on a décrit aussi dans les lésions de la région pariétale postérieure et indépendamment de tout déficit mental global, une acalculie spéciale tenant à l’impossibilité du sujet de se rendre compte de la valeur locale et de la situation topographique respective des chiffres; d’où l’impossibilité de les enchaîner et des diriger dans une opération arithmétique. On a donné à cette acalculie le nom de acalculie spatiale.
C’est à ce titre qu’on la rencontre dans le syndrome de Gertsmann.
– On a signalé des calculateurs prodiges, capables de donner presque instantanément le résultat d’une opération arithmétique de plusieurs chiffres. Il s’agit alors, le plus souvent, d’une forme de mémoire spécialisée avec entraînement continu et utilisation de procédés mnémotechniques propres à chaque sujet ; les calculateurs prodiges ne se rencontrent pas seulement chez des gens instruits orientés vers la mathématique, on en a signalé chez des illettrés s’étant particulièrement entraînés à ces opérations.
– Il y a aussi des obsédés du calcul.
Ant. Porot.