Humour et sites Web

Humour, Sites Web, rire et fou rire

Le sourire : le père de tous les triomphes

« Un site Internet sans humour, c’est comme une nuit de noces sans la fiancée » (François Rabelais).

L’humour constitue toujours un atout de taille. Il peut être très persuasif et contribue à créer une atmosphère, enfin, il pousse les gens à se décider. Toutefois, réfléchissez avant d’utiliser l’humour.

L’humour n’est pas l’ingrédient principal du produit que vous offrez. Ceci est vrai même si vous détenez une maîtrise en clownerie et offrez un service d’animation en soirées festives.

Votre offre est toujours sérieuse, trop d’humour risque donc de la présenter comme quelque chose qui n’est pas digne d’être acquis à un prix assez élevé.

Sur Internet, des domaines d’activités entiers sont difficilement considérés comme matières à rire, il s’agit des finances, de l’immobilier, de la santé, des cosmétiques et des parfums.

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Cependant, si vos produits et services nécessitent de longs textes explicatifs et des instructions détaillées en profondeur (comme notre fameux site ,,,, par exemple), des moments humoristiques aident à distraire le visiteur et à dédramatiser la situation.

Toutefois, soyez raisonnables. Le niveau d’humour acceptable par une personne ou dans une situation donnée peut sembler inadmissible pour d’autres personnes ou dans d’autres contextes.

Voici quelques questions relatives à l’utilisation de l’humour dans votre site (Pour la liste complète des questions à vous poser obligatoirement avant de présenter au public votre site, dirigez-vous vers le chapitre Liste des questions) :

1. Avez-vous testé votre humour sur un cobaye ?

Souvenez-vous que votre impression d’un passage humoristique, n’est pas égale à celle du visiteur. Il lit le texte avec sa propre intonation. Son sens de l’humour peut différer du vôtre.

Demandez à votre voisin de lire les passages humoristiques. Qu’il le fasse en votre présence : les gens sont parfois hésitants à critiquer un ami, observez donc sa réaction spontanée. S’il reste impassible, révisez votre humour. S’il sourit au moins une fois, c’est parfait. Répétez l’expérience avec une demi-douzaine d’autres voisins et voisines.

2. Avez-vous imité d’autres sources, même en les citant ?

Les cas où vous pouvez le faire sont extrêmement rares. Ce que vous voyez comme un hommage ou un clin d’œil, d’autres le prennent pour de l’imitation voire du plagiat. Alors, évitez ce risque.

3. Avez-vous eu tort en glissant un soupçon d’humour dans la partie finale du texte ?

Dans un dialogue, oral ou écrit, la dernière idée est celle qui est le mieux mémorisée.

L’humour à la fin du message, c’est possible pour une courte publicité télévisée qui tend à créer une impression positive associée au produit publicisé.

En utilisant des tournures humoristiques dans les dernières lignes du texte ou dans la dernière image de votre page, vous risquez de distraire votre lecteur au moment où sa concentration sur le contenu du site devrait le pousser à prendre une décision positive.

4. Avez-vous raconté des blagues qui n’ont rien à voir avec votre site ?

Gardez un lien entre le contenu du site et l’humour employé. Une histoire humoristique distrait toujours le visiteur. Toutefois, si elle a un lien avec ce que vous offrez, le lecteur, dans son inconscient, l’associera positivement avec le produit offert. Si ce n’est pas le cas, il oubliera le contenu principal du site.

Un petit histoire drôle sur votre dernier voyage au Mexique, ça fait sourire, mais quel rapport a cette histoire avec votre offre de louer une chambre dans votre maison? Remarquez que je n’affirme pas qu’on doive l’enlever. Pas du tout .Si vous l’avez placé pour montrer votre hospitalité et votre gentillesse, ça va. Mais trouvez le moyen de ne pas nuire au message principal du site.

5. Avez-vous utilisé des blagues et des jeux de mots grossiers ?

L’humour doit servir à la persuasion. Des blagues et des jeux de mots grossiers n’attirent pas la sympathie sur vous. Au contraire, vous perdrez une partie des clients potentiels qui n’aiment pas les grossièretés.

Réfléchissez : plus le niveau d’instruction est élevé, donc les salaires et le pouvoir d’achat, moins les gens s’amusent de blagues grossières. Ou plus exactement, moins il est de bon ton de rire sur des blagues grossières (même si, de vous à moi, certaines blagues grossières sont excellentes, à propos, connaissez celle du saucisson et de la…bon j’arrête pour suivre mes conseils). Sachez garder une « ligne de bonne conduite ». Votre visiteur doit pouvoir recommander votre site à un collègue sans passer pour un amateur acharné de blagues douteuses.

6. Avez-vous consulté votre avocat ?

Ouand on ne rit plus. À la télévision, toutes les émissions humoristiques consultent les avocats avant de diffuser de l’humour. Alors, réfléchissez avant de faire des blagues sur les habitudes, les convictions et les préférences politiques, sociales, personnelles. Pourquoi perdre des clients potentiels juste parce qu’ils n’apprécieraient votre sens d’humour ?

Rire spasmodique et accès de fou rire

Phénomène d’observation peu fréquente, signalé surtout dans l’atteinte des noyaux centraux et des régions mésodiencéphaliques. Il est surtout associé au « pleurer spasmodique ».

On connaît sa grande fréquence dans les états pseudo-bulbaires où rire et pleurer alternent avec souvent prédominance de l’un sur l’autre. Il est inextinguible et souligné par une mimique exagérée. Il est intéressant de le trouver à l’état isolé, parfois même sous forme de véritables accès de fou rire, pouvant se prolonger plusieurs heures.

En dehors de la paralysie pseudo-bulbaire, on peut le rencontrer dans d’autres affections intéressant les régions sous-corticales.

Dans un cas d’hémiplégie syphilitique chez un jeune soldat, on l’a trouvé associé à une anarthrie du type P. Marie, sans autre troubles aphasique.

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Meige et Béhague ont signalé le « fou rire » comme équivalent épileptique survenant par crises d’une durée de vingt-quatre heures chez un trépané.

Dans le cas de Lhermitte, il y avait un syndrome postencéphalitique avec crises oculogyres et accès narcoleptiques.

Souques a vu, dans plusieurs cas de sclérose en plaques, une gaieté anormale paroxystique et dans un cas même, de véritables explosions de rire spasmodique.

Les rapports de ces accès de rire anormaux et prolongés avec le psychisme sous-jacent ne sont pas moins intéressants. Contrairement à la théorie soutenue par Lange et W. James, lorsque la pathologie fait apparaitre une libération de l’expression extérieure de la joie ou de la tristesse, les malades affectés ne ressentent nullement le sentiment qui correspond à la réaction extérieure et, comme Lhermitte l’a écrit, non seulement les sujets ne sont pas gais parce qu’ils rient ou tristes parce qu’ils pleurent, mais tout au contraire, ils sont tristes parce qu’ils rient et – nous ajouterions – ennuyés parce qu’ils pleurent.

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Chez le malade de cet auteur, il n’en était pas ainsi, car il accusait au moment de l’accès de rire un sentiment de gaieté.

Par contre, chez la malade de Souques, les émotions ou les souvenirs déclenchaient le rire et celle-ci, très consciente de ce paradoxe, s’en affligeait, mais ne pouvait faire autrement.

Chez le commotionné que nous avons observé Bardenat (L’Encéphale, 1946-1947). Il y avait toujours une représentation mentale vive, une scène burlesque qui surgissait ou bien une sorte de stéréotypie de mots qui se poursuivait tant que durait l’accès de rire.

Ant. Porot.

Testez vos textes sur les chats. S'ils réagissent positivement, vous avez réussi à rédiger un texte digne des auteurs classiques. Photographie d'un chat : Megan Jorgensen.
Testez vos textes sur les chats. S’ils réagissent positivement, vous avez réussi à rédiger un texte digne des auteurs classiques. Photographie d’un chat : Megan Jorgensen.

Création des sites Web

Si tous les créateurs potentiels avaient accompli leur rêve de créer son propre site attirant et rentable, il y aurait cent fois de plus de sites qu’en réalité.

Toutefois, plusieurs d’entre vous quittent au mi-chemin au moment de se rendre compte que faire son propre site est beaucoup plus difficile que ça ne paraissait pas au début.

D’autres finissent par présenter un site médiocre et insipide, oublié par eux-mêmes le lendemain de l’apparition.

D’autres encore dépensent du temps et des efforts et obtiennent d’excellents résultats en matière de la création du site, mais n’arrivent jamais à le diffuser chez les internautes.

Avant de construire. Quelles sont des erreurs menant à l’échec? Quelles sont les atouts qui vous convertiront en heureux propriétaires d’un site excellent de tous les points de vue ?

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Un public très orienté : Ceux-ci qui sont intéressés en créer leur propres sites, utilisant les moyens minimales et n’ayant pas le temps ni l’envie d’étudier de longs manuels sur le thème (parce qu’il n’en existe pas de experts dans le thème. Toutes les opinions exprimées ne sont que des opinions).

Dans la section Le français, l’anglais, le hindou, le tout premier point de la courte liste des conseils sur les langues à utiliser, nous mentionnons un site québécois qui a une version en hindou. Même si des cages de bois pour les oiseaux y sont offertes. Nous affirmons alors que cette approche réduit le sérieux du site au zéro. Pourtant, il peut y avoir des raisons cachées : le programmeur est d’origine de l’Inde et il aimerait montrer ses qualités aux amis et aux employeurs potentiels. Ou encore, le grossiste le plus important est un Hindou qui ne parle pas d’autres langues (au Québec… hum…) et le site est orienté vers lui seulement.

Si c’est le cas, faites de la sorte que nous ne voyions pas la version hindou ou dédiée une phrase explicative. C’est toujours mieux que créer une impression des solutions bizarres.

(Mais je vous répète que une version hindou serait parfaite pour un site vendant des espèces orientales. En effet ça donne du charme et ça crée l’ambiance).

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