Conseils pratiques

Canada Goose : Vrai ou faux

Canada Goose : Vrai ou faux

Canada Goose : Vrai ou faux

Nul doute, les manteaux Canada Goose, avec duvet de plumes d‘oie, sont  les vêtements les plus chauds et les plus populaires au Québec et un peu partout au Canada, grâce à leurs capacité de faire face aux conditions de l’hiver canadien. En fait, dans les années 1960, on fabriquait ces manteaux pour les gens qui travaillaient dans l’Arctique. Mais aujourd’hui Canada Goose est devenu un manteau incontournable ou presque pour les jours de froid extrême.

Ses prix varient, ils sont élevés et frôlent 700$. Peu importe, la demande est tellement forte, qu’il faut parfois faire des recherches approfondies pour trouver la grandeur et la couleur qui vous convienne, parce que leur production est limitée. C’est pourquoi un grand nombre de consommateurs se tournent vers le WEB pour trouver un modèle à leur goût.

Ces deux facteurs : le prix élevé et la production limitée font de la sorte que plusieurs sites Web frauduleux offrent des contrefaçons, c’est-à-dire, ils vendent des manteaux Canada Goose faux, à un prix assez bas, mais qui n’ont rien à voir avec de vrais attirails de cette marque prestigieuse. (Notons en passant que toutes les grandes marques ont été victimes des voleurs de marque. On estime aujourd’hui que jusqu’à 10% du commerce officiel des marques célèbres est fait par des faussaires).

Et pourtant, il est bien possible de ne pas se faire avoir, parce qu’on retrouve un certain nombre de différences entre les manteaux vrais et la contrefaction. De plus que l’entreprise publie sur son site Web la liste des sites Internet frauduleux qui vendent les vêtements contrefaits et accorde des entrevues aux médias pour dénoncer les escrocs et mettre en garde les consommateurs.

Parmi les indices qui montrent clairement qu’un manteau est faux, on peut citer les suivants :

Certains de ces manteaux contrefaits sont rembourrés de déchets de plumes ou avec du poil de chien (avec leur stock de bactéries et le danger de moisissures).

Les coutures ne sont pas droites, sinon ressemblent à des coutures « faites maison ».

La fourrure du col du manteau n’est pas faite de fourrure de coyote, sinon de bergers allemands, d’autres chiens et même de ratons. Elle est moins fournie chez les imitateurs.

Faites attention au logo. En général, les faussaires ne le reproduisent pas sans erreurs. D’ailleurs, vous remarquerez des fautes d’orthographe sur les étiquettes.

Vérifiez l’hologramme que Canada Goose a ajouté à l’intérieur de ses manteaux (mais il reste encore sur le marché de vrais manteaux sans logo).

Cependant, il est bien possible de trouver un bon manteau d’hiver pour femmes, pour hommes et pour enfants sur les sites Web de prestige qui suivent les tendances de la mode et qui offrent des vêtements à prix raisonnables. Tout ce qu’il faut pour ne pas tomber dans le piège, c’est une approche sérieuse et raisonnable.

canadian goose

Canada Goose. Image : GrandQuebec.com.

Escroc, Escroquerie

Soigneusement délimitée par la loi pénale, l’escroquerie peut être entendue dans un sens plus général par le psychiatre qui lui reconnaîtra (en dehors du cadre concret de l’expertise judiciaire bien entendu) des affinités fondamentales avec l’abus de confiance, la banqueroute frauduleuse, la tricherie au jeu, la tromperie commerciale et tous délits voisins dans lesquels l’appropriation frauduleuse du bien d’autrui se distingue du vol, par l’emploi de manœuvres plus ou moins astucieuses qui spéculent sur le consentement de victimes crédules.

L’escroquerie trouve un climat de prédilection dans les époques politiquement ou économiquement troublées, en fonction de la complexité de la vie et des réglementations et parce que les sanctions qui la punissent sont moins redoutables que ne sont avantageux les profits qu’elle peut apporter.

Elle est bien rarement l’effet d’une maladie mentale quoiqu’on l’ait signalée dans les phases prodromiques de certaines affections (paralysie générale, schizophrénie, hypomanie, etc.)

À l’ordinaire, l’escroc n’est qu’un sujet dénué de scrupules, victime parfois d’une mauvaise éducation, cédant sans résistance à la tentation d’une opération fructueuse par nécessité ou facilité, obéissants à la contagion du milieu social. On retrouve habituellement chez les escrocs une personnalité déséquilibrée sur le plan caractériel et dont le profil psychologique peut être très varié. N’est pas un escroc qui veut (Gouriou). Les déviations le plus souvent rencontrées sont le goût du lucre et de la parade, la vanité, les tendances mytho-maniaques et une fréquente inclination pour la simulation mentale. Toute escroquerie ne comporte-t-elle pas, outre l’intention du délit, une grande part de mise en scène et une invention chimérique destinée à tenter, puis à subjuguer la victime ?

C’est au service de ces tares psychologiques et morales que l’escroc applique son intelligence. Selon le degré de développement de celle-ci et l’étendue de ses connaissances, il fait carrière parmi les « escrocs au petit pied » ou parmi les « escrocs du haut vol ».

Comme les voleurs, les escrocs se stéréotypent volontiers dans la nature ou la forme de leurs délits. Le milieu et l’époque conditionnent pour le reste les modalités de l’escroquerie : il suffit de s’en rapporter aux faits divers et à la chronique des journaux quotidiens.

L’escroc caractériel est un récidiviste impénitent ; la société est mal défendue contre ses entreprises par le système répressif qui ne l’intimide guère, surtout quand quelque gauchissement de son psychisme lui apporte le bénéfice d’une responsabilité atténuée.

Ch.Bardenat.

« Un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l’impertinance, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains. » (Henri Jeanson, journaliste et écrivain français, né en 1900 et mort en 1970). Image : © Megan Jorgensen. Chat de glace.
« Un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l’impertinance, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains. » (Henri Jeanson, journaliste et écrivain français, né en 1900 et mort en 1970). Image : © Megan Jorgensen. Chat de glace.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *