Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches
300 km de sentier maritime
La Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches est un itinéraire maritime composé d’une centaine de sites d’arrêts autorisés, dont une vingtaine de sites permettent la mise à l’eau des embarcations à faible tirant d’eau. Cette route bleue parcourt les rives de 24 municipalités et permet de découvrir un grand nombre de richesses naturelles entre Leclercville (Lotbinière) à Saint-Vallier (Bellechasse) sur la rive sud et de Deschambault-Grondines (Portneuf) à Sault-aux-Cochons (MRC Côte-de-Beaupré) sur la rive nord, en passant par l’Île d’Orléans, en face de la ville de Québec.
Sur la rive sud, de Leclercville à Saint-Vallier, les voyageurs contempleront les falaises surplombant le littoral, avec des hérons et des oies de neige se prélassant sur des rochers. Vous pouvez prendre la pause sur une plage de Lévis pour une vue imprenable sur le Vieux-Québec.
Sur la rive nord, de Deschambault-Grondines à Sault-aux-Cochons, on admire les vallons verdoyants de l’île d’Orléans et le spectacle de la chute Montmorency. Des villages riverains accueillants attendent les vacanciers pour agrémenter leur séjour d’un repas gourmet ou d’une visite authentique.
Pour naviguer de façon sécuritaire, au gré de la météo et des marées, les usagers de petites embarcations peuvent bénéficier de deux dizaines de cartes de la Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches. Ces cartes permettent à l’usager de planifier de façon sécuritaire une randonnée de quelques heures à quelques jours sur un parcours offrant une mixité de paysages naturels et urbains fascinants et des itinéraires pour tous les niveaux d’habileté. Pour procurer ces cartes, vous devez devenir membres du Sentier maritime du Saint-Laurent.
Historiquement, la Corporation de la Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches a été formée en novembre 2006 dans le but de développer un sentier maritime sur son territoire et en assurer la pérennité ; d’informer, éduquer, et sensibiliser tous les intervenants autour du sentier, incluant la population en général, à l’égard de la protection des milieux naturels et des espèces sensibles, de la sécurité nautique et du respect de la propriété privée ; développer des partenariats afin de générer des retombées économiques régionales ; organiser des activités complémentaires pour faire connaître la Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches et mettre en valeur l’environnement tout en la protégeant ; recevoir et solliciter des dons, legs et autres contributions de même nature en argent et en valeurs mobilières et immobilières, administrer tels dons, legs et contributions et organiser des campagnes de souscription.
Notons en finissant que sur la rive sud, les plages abondent et certaines offrent une vue saisissante sur le Pont de Québec ou sur le Vieux-Québec. Toutefois, c’est le Parc de la Grève-Jolliet qui mérite le détour avant tout. Ce parc abrite les installations du club de kayak de mer de la ville de Lévis. Le Squall propose à ses membres une vaste gamme d’activités qui saura répondre à toutes les attentes et à tous les niveaux de kayakistes.
Saint-Vallier
Au début du Régime français, le territoire de Saint-Vallier correspondait à une partie de la seigneurie de La Durantaye, que possédait, depuis 1672, Olivier Morel de La Durantaye. Après avoir été divisé, cette seigneurie passa successivement aux mains de Louis-Joseph Morel de Durantaye, fils du précédent, puis à celle de monseigneur Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier et enfin des religieuses de l’Hôpital Général de Québec. Érigée en 1714, la paroisse fut mise sous le patronage de Saint-Philippe et Saint-Jacques, auxquels noms s’ajouta de Saint-Vallier pour désigner le lieu, rendant ainsi hommage à monseigneur de Saint-Vallier (1653-1727), deuxième évêque de Québec, à qui les Dames Hospitalières, propriétaires des lieux, portaient une affection toute particulière puisqu’il avait fondé leur institution, l’Hôpital Général de Québec, en 1693. Né à Grenoble, le 14 novembre 1653, Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier était issu d’une famille de gentilshommes campagnards du Dauphiné.
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