
Orphelinat de Saint-Joseph-de-Beauce
En février 1907, le curé Charles-Édouard Carrier et mère Sainte-Christine, supérieure des Sœurs de la Charité, décident de rapatrier en Beauce les pensionnaires beaucerons qui fréquentent leur orphelinat de Québec. À cette fin, il faut bâtir un orphelinat à Saint-Joseph qui sera érigé à côté du couvent.
L’orphelinat est ouvert le 13 octobre 1908 et il accueille trente enfants. L’institution a fonctionné pendant 61 ans. Plus de 2500 enfants pauvres ou orphelins de la Beauce y ont séjourné. La Ville de Saint-Joseph-de-Beauce en devient propriétaire en 1976.
Aujourd’hui, l’édifice de l’orphelinat, classé patrimoine historique du Québec, est devenu un centre communautaire.
L’orphelinat est construit par M. Peachy dans le style Second Empire, tout comme le couvent de Saint-Joseph-de-Beauce.
On y constate une grande simplicité des moyens architecturaux qui est surtout la conséquence du manque de ressources financières. L’édifice est bâti en brique rouge, comme le couvent et le presbytère.
Un chemin couvert relie l’orphelinat et le couvent. En 1928, une buanderie, desservant l’orphelinat et le couvent, est bâtie derrière l’ensemble, au bout du chemin couvert.
Municipalité de Saint-Joseph-de-Beauce
Occupant la partie nord de la MRC de Robert-Cliche, cette municipalité a été implantée sur la rive est de la Chaudière, à 14 km au nord de Beauceville. Son territoire est arrosé par les eaux de la rivière Saint-Joseph et par celles plus modestes de la Calway. La topographique des lieux est caractérisée par les basses-terres de la vallée de la Chaudière, encore dénommées Les fonds de Saint-Joseph.
L’année 1738 voit naître la paroisse de Saint-Joseph-de-la-Nouvelle-Beauce, dont l’érection canonique se surviendra qu’en 1835. Reprenant en partie le nom de la paroisse, la municipalité de Saint-Joseph-de-Beauce est officiellement établie en 1845. Abolie en 1847, elle fait l’objet d d’un rétablissement sous l’appellation abrégée de Saint-Joseph et reprend son nom primitif de Saint-Joseph-de-Beauce en 1957.
Considérée comme « la fille aînée de la Beauce », deux municipalités seront formées à même son territoire : la municipalité du vu village de Saint-Joseph-de-Beauce (1889) et Saint-Joseph-des-Érables (1938). Toutefois, malgré la multiplication des municipalités, la paroisse de Saint-Joseph-de-Beauce demeurera unique.
Une première tentative d’établissement remonte à 1696 alors que François Desjordy de Cabanac, capitaine d’un détachement de la Marine, se fait concéder 2 lieues de terre sur la Chaudière, correspondant aux fonds de Saint-Joseph. L’entreprise n’a cependant pas connu de suite concrète. L’un des faits historiques les plus célèbres qui concernant cet endroit et les environs remonte à 1775, alors que les Josephois accueillent avec complaisance les soldats du général américain Benedict Arnold, en route vers Québec, lequel avait cependant établi ses quartiers plus près de Beauceville (Saint-François).
Cette attitude leur attirera les foudres de l’évêque de Québec, monseigneur Jean-Olivier Briand, et surtout celles des autorités civiles de l’époque. Le nom paroissial comme celui de la municipalité rappelle que le territoire, à l’origine, faisait partie intégrante de la seigneurie Saint-Joseph-de-la-Nouvelle-Beauce, concédée à Pierre de Rigaud de Vaudreuil en 1736, qui l’échangera en 1747 avec celle de Joseph de Fleury de La Gorgendière (1676-1755), dont le prénom sanctifié a été retenu pour identifier ce territoire.
Ce seigneur joue un rôle primordial dans le développement de l’autre rive de la Chaudière en recrutant les premiers colons, en faisant construire un moulin à scie en 1738 et ériger la première chapelle l’année suivante. La mort de ce personnage, en 1755, mettra un frein temporaire à l’établissement de nouveaux pionniers. C’est surtout après la Conquête que se développera l’autre rive, et précisément Saint-Joseph-des-Érables.

L’édifice de l’ancien orphelinat. Image libre de droit.
Voir aussi :
- Site historique de Saint-Joseph-de-Beauce
- Le couvent de Saint-Joseph-de-Beauce
- Le Collège de Saint-Joseph-de-Beauce
Je suis a la recherche. Ma mere est nee le 18 fevrier, 1930. Je croit qu’elle est nee a cette orphelinat. Elle etait envoyer dans une famille d’acceuil vers l’age de 3 ou 4 ans, dont il portait le nom de Boucher. Ma mere est donc nommee Hortense Boucher. Ma mere est decedee en fevrier 2008. Moi et mes freres sont a la recherche de connaitre d’ou elle vient. Je pense que sa mere naturel venait du Nouveau Brunswick. Si vous avez des renseignements SVP faite moi les connaitres.
bonjour je suis berotie je fais partie dun orphelinat en haiti par la suite je compte rentrer en contact avec vous
Je souhaite correspondre avec vous pour des échanges approfondis. En fait, je suis hanté par l’idée de créer un orphélinat dans mon pays. Merci de me contacter aux numéros suivants:
+237 696 15 11 58 OU BIEN +237 677 54 48 67
MAIL: johnline963@yahoo.fr
je suis à la recherche de l’enfant de ma soeur né 1960 elle se nomme gabrielle plourde père gerard plourde mère lucille cote elle est parti de la maison en janvier pour revenir en juin elle est née en1944 de st -henri de taillon si vous ne pouvez m’aider s.v.p. peut-être me dire ou je pourrais me renseigner merci en esp.rant recevoir une rèponse
Ma mère, Annette Lachance, est allée à cet orphelinat alors qu’elle avait 10 ans lorsque sa mère est morte. C’était en 1925. Elle en parle dans son livre: »De l’Orphelinat au Centre d’accueil ».
J’ai été placé à cet endroit en 1965-66 avec mes frères. J’avais 8 ans je crois bien. j’aimerais bien entrer en contact avec d’autres personnes qui étaient à l’orphelinat St-Joseph en même temps que moi.
Moi j’y étais je m’appelle Donald Redmond avez-vous connu mère ste Catherine etc d.redmond@videotron.ca
Bonjour, Je m’appelle Daniel Hamel, j’ai été placé avec mon frère Réjean. J’ai fait ma 5è et 6è année ce qui représente de 1964 à 1966. Mon frère était 1 an plus jeune.
nous étions âgés 8 et 9 ans.