Moulin de Beaumont

Moulin de Beaumont

Le vieux moulin à farine de Beaumont se trouve à une trentaine de kilomètres à l’est de Québec sur le ruisseau Maillou dont il tire l’énergie pour faire tourner son unique meule.

Le premier moulin fut érigé à Beaumont en 1744 au pied de la falaise, mais fut démoli après plusieurs décennies du travail, ses ruines sont visibles en bordure du fleuve. Au sommet de la falaise, on érigea un autre moulin en 1822, du type mansarde

Le docteur Arthur Labrie a fait restaurer ce vieux moulin en 1947 moulin qui se trouvait en piteux état. Après les travaux de restauration, il est devenu l’un des plus beaux moulins de la vallée du Saint-Laurent.

Aujourd’hui, c’est un moulin – musée qui ne serait peut-être pas reconnu comme un vrai moulin par les ancêtres, parce que la roue a été consolidée, le bâtiment a été retouché  et une machinerie moderne a été installée. D’ailleurs, une jetée en béton remplace le vieux barrage en bois.

On peut acheter de la farine de blé entier moulue sur meules de pierre du moulin, ainsi que du pain et d’autres produits.

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Moulin de Beaumont, photo © Carol Proulx, cadrenature.blogspot.com.

L’Anse de Vincennes

L’anse de Vincennes est comprise dans la municipalité de Beaumont, à une douzaine de kilomètres en aval de Québec, sur la rive sud du Saint-Laurent. Cette petite baie fait presque 1 km de largeur et elle rappelle le nom de la seigneurie de Vincennes, concédée le 3 novembre 1672 à François Byssot (Bissot) de la Rivière (vers 1612-1673). À partir de 1683, cette seigneurie prendra le nom de Montapeine, orthographiée aussi Mont-à-Peine, en raison du fait que les terres riveraines du premier rang étaient presque plates et unies. François Byssot n’y entreprit aucun défrichement puisqu’il la légua aussitôt à ses deux fils, Charles-François et Jean-Baptiste.

Originaire de Pont-Audemar dans l’actuel département d’Eure, en Normandie, François Byssot était un important marchand de fourrures en Nouvelle-France. De fait, il fut le premier, dans la colonie, à faire démarrer une industrie reliée au tannage des peaux. En 1657, il quitta la colonie et à la suite d’une poursuite judiciaire, il fut emprisonné en France. Après son séjour en prison, il revint au Canada, mais pour une courte durée. En 1658, il repartit pour la France et y demeura jusqu’en 1660. En raison de ses activités de commerçant, Byssot aurait eu des intérêts économiques et fait des affaires à Vincennes, commune située près de Paris, dans le département du Val-de-Marne, juste au nord du Bois de Vincennes, un des grands parcs publics de la banlieue parisienne. L’orthographe du toponyme Vincennes a évolué à travers le temps et au Moyen Âge on a appelé Vilcenne (en 847), Vulcenia et Vincenna la ville et le domaine acquis par Louis VII ; son nom vient d’un composé gaulois pour désigner une hauteur blanche.

Vincennes est célèbre pour son château qui fut à diverses reprises la résidence royale des souverains de France. Ce château fut notamment la demeure des « Rois maudits ». Après le décès de Louis XIV, en 1715, le domaine de Vincennes fut abandonné comme résidence royale au profit de Versailles. En 1841, Vincennes devint une ville de garnison et c’est pourquoi, aujourd’hui, on utilise le château comme centre d’interprétation de l’histoire militaire française.

Considérée comme un centre d’activités bancaires important, cette ville compte actuellement une population de plus de 50 mille habitants. Au Québec, le toponyme Vincennes désigne aussi une municipalité de la Mauricie, Saint-Luc-de-Vincennes, de même que deux lacs, l’un situé dans les Laurentides, l’autre sur la Côte-Nord. Le nom de Vincennes est également utilisé pour désigner quatre rues dans autant de municipalités québécoises.

Pour rejoindre le moulin de Beaumont :

2, route du Fleuve (#132)
Beaumont
Québec
G0R 1C0.

Téléphone :  418 – 833-1867.

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